Mercredi soir chez Juliette
Mercredi soir chez Juliette
Il a fait beau tout cette journée de mercredi. Cet après-midi j'ai pratiqué ma randonnée "trous" sur le circuit des étangs. Il faut que je fasse découvrir cet itinéraire à Juliette. Accessoirement à Virginie. Virginie qui m'informe qu'elle sera libre demain après-midi, jeudi. Qu'elle aimerait beaucoup passer de bons moments en ma compagnie. Nous avons bavardé au téléphone de longues minutes. Je me réjouis pour la revoir. S'il fait beau ce sera au même endroit, la station numéro 18. S'il fait moche, je viens la récupérer à la sortie du bourg. Je rentre de ma virée vers 18 h30. Je suis fébrile et impatient depuis la fin de l’après-midi. Aussi, en prenant ma douche, c’est presque dans un état second. Réellement pressé de me retrouver en compagnie de Juliette. Pour 19 heures.
À l'idée de passer une de nos surprenantes soirées chez elle, me reviennent les souvenirs des fois précédentes. Hier, en faisant les courses, j’ai acheté des bacs de glaces. Vanille, pistache et pralin. Ce serait notre dessert. En roulant, je me masturbe toujours un peu. Surtout en me rendant à un rendez-vous féminin. Enfin, j’arrive chez Juliette. Il est dix neuf heures. À mon intention, la jeune femme laisse toujours le portillon ouvert. Je peux garer ma voiture dans la descente, devant la porte de son garage. Elle vient à ma rencontre. Ce soir elle est vêtue d’une jupe noire, plissée, au-dessus des genoux. Un gilet noir à manches courtes, ouvert sur un chemisier blanc. Elle est chaussée de ses escarpins noirs, fermés et à talons hauts. Ses longs cheveux en libertés sur ses épaules. Cette femme est somptueuse.
Juliette me fait les trois bises bretonnes réglementaires avant de m’entraîner, toute aussi impatiente que moi, dans la maison. Je dépose la glacière sur la table de la cuisine. La jeune femme s’empare des bacs de glaces pour les ranger dans le haut du réfrigérateur. Je me lave les mains. Je prépare une rapide salade "frisée". Nous passons à table. Le fumet délicieux d’une tarte aux champignons m’enivre. Nous avons faim. La jeune femme nous a concocté une spécialité absolument délicieuse. Nous mangeons de bon appétit tout en bavardant. Ma complice m'entretient du projet qui se profile dans son horizon. Créer un haras. J'écoute avec attention. D'écouter les stratégies féminines est une véritable leçon de vie. Je ne m'en lasse jamais car c'est toujours très enrichissant. Intéressant.
Comme les fois précédentes, une fois la vaisselle rapidement terminée, nous passons au salon. Nous disposons d'exactement une heure et quinze minutes avant le retour de son mari. Prévu après vingt et une heures. Juliette me pousse doucement dans le canapé. << Tiens, prends la télécommande et mets-nous le début du film ! Je m’occupe du reste ! >> me fait-elle en disposant les coupes destinées à recevoir nos boules de glaces. Nous sommes assis l’un à côté de l’autre. Silencieux, nous nous observons parfois. Je regarde Juliette emplir les coupes avec la crème glacée "Carte d'Or". S'aidant de la cuillère spécifique en forme de louche. Adroite de ses gestes, Juliette l'est également de ses mots. Et c'est un plaisir que de l'entendre revenir sur quelques souvenirs communs. Tout particulièrement concernant les "trous".
Dès le dessert terminé, Juliette m’invite à me déboutonner. Elle se lève pour s’asseoir dans le fauteuil face au canapé. Sur ma droite, l’écran du téléviseur s’éclaire. A l’image, sur fond de ma première création murale, défile le générique. C’est, une fois encore, un montage très "professionnel". J’en fais part à la jeune femme qui se redresse pour me faire une bise sur le front. << Sors-là ! s’il te plaît ! >> me fait-elle. Depuis deux minutes, je suis hésitant. Gêné. Il me faut trouver le courage d'extraire mon sexe. Ce n'est pas la même ambiance. De le faire dans un salon n'est pas aussi aisé, aussi "naturel" que de le réaliser en forêt. Lors de nos aventures, il règne une sorte de frivolité inspirante. Une insouciance pleine de légèreté. J'ai beaucoup plus de facilité à passer mon sexe dans un de mes trous que de l'extraire là, de mon bermuda, dans ce salon.
Je découvre le générique. Je suis à rire. Nos pseudonymes d’acteurs sont "Gloryhole Woman" pour Juliette et "Gloryhole Boy" pour votre humble serviteur. Nous rions de bon cœur. Je félicite Juliette pour ce trait d'humour. Je trouve cette jeune femme de plus en plus exquise. Une femme pleine d’imagination dans le domaine du sexe, c’est quand même un luxe appréciable. Rare et hautement délicat. Je la fixe longuement. Pour une fois, c’est presque Juliette qui est gênée par mon regard scrutateur. << Quoi ? J'ai un furoncle sur le nez ? >> demande t-elle. Je réponds : << Non, tu es belle et je ne me lasse pas de te regarder ! Ne te pose pas de questions. Laisse-toi admirer ! >>. Juliette, telle une adolescente flattée mais gênée, baisse les yeux. C'est rare. Ce n'est pas dans sa nature. Du moins je ne l'avais jamais perçu.
J’ai le sexe fièrement dressé vers les poutres apparentes du plafond. Juliette est assise, cuisses légèrement écartées. Elle n’a pas de culotte. Cette fois-ci, cela se voit bien. Quelle belle toison pubienne ! Je discerne vaguement les lèvres de son sexe. Je commence une lente masturbation. Tenant mon prépuce entre le pouce et l’index. La jeune femme ouvre la bouche et regarde avec un certain ravissement. Le film commence. Il est extrêmement difficile de trouver les mots les plus juste pour tenter de définir les émotions que suscitent ces situations. Ma colonne vertébrale parcourue de décharges électriques. Ces "flashs" dans le cerveau. Je ménage mes lecteurs car il y a dans ces soirées d'obligatoires redondances. Il est impossible d'être d'une réelle originalité dans les descriptions de ces moments.
Je regarde l’écran. Je découvre à l’image toutes ces choses qui avaient éveillé ma curiosité. Me reviennent à l'esprit mes états d'âmes. Les impressions que j'éprouvais en situations "trous". En effet, que se passait-il durant ces longs instants de silence, lorsque j’avais mon sexe dans l’orifice murale ? Là, en regardant, je comprends enfin. Je découvre Juliette, accroupit devant les planches de la cloison, le visage tout près de mon sexe, cuisses écartées, souriant à la caméra. "L’actrice" fait un sourire à l’objectif. Juliette n'est pas seulement belle mais terriblement troublante. Elle reste ainsi quelques secondes, à s'adresser ce sourire à elle-même. Avant de se mettre à sucer. Ces images nous excitent tous deux. Je découvre avec certitude que Juliette adore se regarder en "actrice". Miroir, suis-je la plus belle ?
Quel plus grand plaisir que d’être assis en face de la vraie Juliette. De voir cette même Juliette à l’écran en train de se livrer à des agissements hautement libidineux. Et là, dans le film, le sexe que je vois, dont la jeune femme s’occupe avec tant de délicatesse, c’est le mien ! Qui a déjà vécu de telles situations, sait très exactement ce que cela signifie. Conseillons aux autres d’essayer au plus vite ! C’est divin… Je dis : << Tu as raté une carrière d'actrice porno ! Tu en as toutes les qualités requises ! >>. Juliette se met à rire. Écartant ses cuisses pour en caresser l'intérieur. Elle murmure : << Tu ne crois pas si bien dire. Je te raconterai un jour ! Mais avec un partenaire comme toi, c'est un vrai plaisir ! >>. Je m'écrie : << Je veux tout savoir. Tu me racontes samedi, à notre prochaine sortie ! >>
Mon regard plonge dans celui de Juliette. Puis sur son entre-jambes. Pour finir sur l’écran. Je recommence. Nous sommes tous deux très excités. Nous nous regardons avec une profondeur d’une rare intensité. Nous sommes complices et, dans cet instant, nous sommes en parfaite communion d’âme et d’esprit. À l’écran, je vois défiler les différentes stations "trous". À chacun d’eux, "l’actrice" redouble d’imagination. Ma comparse fait des arrêts sur image lorsque celle-ci est hautement suggestive. Je la félicite pour les prises de vues autant que pour son "jeu d'actrice". << Jamais je n'aurais imaginé rencontrer un jour le complice idéal. Avec qui aurais-je réussi à réaliser de tels films ? Honnêtement, tu tombes vraiment au bon moment dans ma vie ! >> lance la jeune femme. Un ton de reconnaissance dans la voix.
Nous regardons l'écran. A la cinquième station, "l’actrice" a le sexe en bouche. Elle fixe l’objectif. Elle est accroupie. D’entre ses cuisses écartées jaillissent trois jets lumineux, comme autant de prismes mobiles et rapides éclairés par les rayons du soleil. Pas une seule fois l'image ne se brouille, ne devient flou. J'admire les jets magnifiques qui viennent se briser au sol, loin devant elle. La caméra ne permet pas de voir l’endroit où les jets se brisent. Je regarde. Je suis en apnée. Je me masturbe doucement. Juliette a passé sa main sous sa jupe et se touche aussi. Nous retenons nos respirations longuement. Nous lâchons notre souffle ensemble. C’est un moment prodigieux. Historique ! Je ne peux m'empêcher de répéter : << Je passe des soirées merveilleuses avec toi. Comme les randonnées. Pareilles ! >>
Juliette cesse de se toucher, lisse ses poils pubiens et me demande : << Tu ne t'ennuies pas avec moi ? On fait souvent la même chose. On se répète, non ? >>. Je réponds : << Ce n'est jamais deux fois la même chose. Tu sais je fonctionne de manière ritualisée. J'aime donc tenter de reproduire les évènements gratifiants ! Encore et encore ! >>. Comme rassurée, ma complice pousse un souffle puissant. Animal. Nous sommes là depuis plus d’une demi heure. L’image est sur pause. C’est trop fou. Nous avons tous deux l’envie folle de faire durer cette soirée "branle". Aussi, nous observons des pauses où nous conversons. Juliette, adroite, sait orienter la discussion. Pour nous "calmer", elle évoque quelques anecdotes professionnelles. Ses employés, ses projets, ses "affaires".
Il faut qu'on se consacre un après-midi entier à faire "ça" ensemble. J'en ai assez de ses soirées bâclées ! >> s'exclame soudain la jeune femme. Il est déjà vingt heures quarante cinq. Juliette s’offre un orgasme sublime. C'est la première fois qu'elle s'emmène au bout. En si peu de temps. Je la regarde se cambrer dans son fauteuil. La tête relevée, les yeux fermés, se mordant la lèvre inférieure en poussant un râle. La jeune femme a passé chacune de ses jambes sur les accoudoirs du fauteuil. La vue est donc de toute beauté. Je découvre un clitoris absolument magnifique. Turgescent et de bonne taille. J’ai l’envie folle d’aller me régaler de ce sexe, de le lécher de me régaler de toutes ses saveurs. Ce n’est pas au programme. C’est Juliette qui décide de tout. C’est tellement mieux !
Durant nos excursions j'évoque quelquefois les joies que me procurent le cunnilingus. Quand j'en parle, Juliette ne dis jamais rien. Elle se contente d'écouter. Pour la première fois, ce soir, lorsque j'avoue mon désir de venir la "gouter", ma complice me dit : << Il faudra télécharger cette application dans un de nos futurs programmes ! >>. Nous en rions. Il est presque vingt et une heures. Je me lève. Je n’en peux plus. J’éjacule comme un dément, me déversant sur les lames du plancher. Il y a trois grosses flaques de sperme au sol. Je subis les spasmes de mon orgasme avant de retomber lourdement dans le canapé. Je reprends mon souffle. Nous n’avons pas vu la fin du film. En tous cas, pas moi. Aussi, Juliette me propose une soirée "branle" chez moi, vendredi soir, afin de voir la fin de l’histoire. << Je ferai tout pour me libérer. Je suis chez toi à 19 h30. Et jusqu'à au moins vingt deux heures. On se branle ! >> s'exclame la jeune femme.
Je remballe. Juliette, accroupie, essuie le plancher de chêne avec un mouchoir en papier. Il faut faire vite. L'urgence de la situation ne doit pas nous faire commettre un oubli. Je vérifie. Je n'oublie rien. J'aide Juliette à débarrasser, à mettre les coupes et les petites cuillères dans le lave vaisselle. Juliette me raccompagne jusqu’à la voiture. Elle m’embrasse longuement, serrée contre moi. Je dis : << Tu es sublimes ! Je... >>. Juliette pose sa main sur ma bouche en me disant : << Tu allais dire ta première connerie depuis que je te connais ! >>. Nous nous mettons à rire. Nous restons quelques dangereuses minutes silencieux, en nous serrant l’un contre l’autre. Je pars avec une étrange émotion. Je me masturbe un peu en roulant lentement. J'arrive chez moi un quart d'heure plus tard.
Devant l'ordinateur, en Webcam avec Anne-Marie, je raconte ma soirée. Dans le détail. << Je vis ces branlettes avec toi. Je comprends parfaitement ce que peut ressentir cette femme ! Surtout si elle n'a jamais connu ça avant ! >> m'explique Anne-Marie. Elle rajoute : << On se fait une soirée branle dimanche soir. Ça te dit ? >> rajoute t-elle en se levant pour me montrer ce qu'elle fait de ses doigts au fond de sa culotte. Je m'approche de l'écran pour mieux constater à quel point ils sont luisants de mouille. Je me lève pour agiter mon sexe devant la caméra. J'entends Anne-Marie s'écrier : << C'est mieux en vrai ! >>. Je parle de Juliette mais volontairement je n'évoque pas mon rendez-vous avec Virginie demain après-midi. Nous passons une petite demi heure à bavarder avant de nous déconnecter. La douche. Je suis au lit à vingt deux heures trente. Complètement épuisé, fourbu. Ma randonnée de l'après-midi, mes émotions de la soirée...
Ma dernière pensée pour Juliette : << Rendez-vous vendredi chère madame. Dans deux jours ! >>
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