L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Juliette vient chez moi

                                       Juliette vient passer la soirée chez moi

 

        Depuis ce matin, j'exécute mes tâches quotidiennes dans une certaine fébrilité. Ce vendredi tant attendu est enfin arrivé. Même si j'ai passé un super après-midi hier, avec Virginie, la perspective de retrouver Juliette en soirée me procure des émotions sans équivalents. Le climat de cette journée est plutôt mitigé. Il ne pleut pas mais le ciel, certes lumineux, reste voilé. La chaleur reste présente avec 26° en permanence. Il est dix neuf heures. J’ai attendu ce moment avec tant d'impatience depuis mercredi soir. Je viens de mettre les courgettes farcies au four. J'ai ouvert le portail depuis l'interphone du hall d'entrée. Trois coups de sonnettes. Trois coups brefs suivis de trois coups plus longs. C’est le "signal". Je vais ouvrir. En courant. Là, sur le perron, Juliette, debout avec un grand sourire.

 

        Elle me tend un panier en me faisant trois bises. Je la fais entrer. Je la débarrasse de sa veste. Je l'invite à me suivre à la cuisine. C'est la seconde fois que la jeune femme vient à la maison. Du panier Juliette retire un Tupperware rond. Il contient une magnifique tarte aux poires et aux noix. Je prépare la salade. Mon amie m'observe, les bras croisés, adossée au buffet de la cuisine. Comme elle est belle. Ses longs cheveux en libertés. La jeune femme est vêtue d’une jupe claire plissée, d’un pull de fin coton. J'adore. Les extrémités de ses seins turgescents dessinent de merveilleux reliefs. Leurs formes suggérées flattent ma libido. Son sourire amusé ne laisse aucun doute. Elle sait que je m'en suis rendu compte. Je me doute d'un acte prémédité. Elle est chaussée de mocassins beiges.

 

        Nous bavardons. Juliette relate quelques anecdotes professionnelles. J’aime l’écouter. La salade est prête. De la mâche avec des petits morceaux de fromage de chèvre. L’odeur du gratin émane du four pour achever d’ouvrir nos appétits. Comme nous sommes tous deux hypers sportifs, ses soirées "dégustations" ne nous posent aucun soucis de poids, de lignes ou encore de formes. Il faut anticiper ! Juliette s'accroupit devant le four pendant que la sonnerie résonne. Je mets les assiettes, les couverts. Mon amie sort le gratin de courgettes. Doré à souhait. Magnifique. Nous dégustons notre repas. Juliette se régale. A plusieurs reprises, animée par la passion de sa conversation, elle pose sa main sur mon poignet. J’apprécie ses élans que je sais plein de cette affection nouvelle qui se crée entre nous deux. Nous faisons la vaisselle. J’invite Juliette à passer au salon pour y prendre le dessert. Cette tarte aux poires et aux noix me fait terriblement envie.

 

        Juliette me tend une clef USB en disant : << Tiens, mets-nous donc un bon film ! >>. Je comprends immédiatement. J’allume le téléviseur et j’introduis la clef USB dans l’ordinateur. Aussitôt, à l’écran apparaît le générique. En lettres gothiques jaunes, sur fond d'un de mes trous noirs, les mots "Gloryhole Story". C'est Miss You des Rolling Stones en bande son. Voilà donc le film tourné et monté pas la jeune femme. Film dont nous avions regardé la première partie, mercredi soir. J’invite le lecteur à relire, à redécouvrir l’épisode 26. (Et tous les autres épisodes d’ailleurs). Juliette est installée dans le canapé. Les jambes légèrement écartées, je ne discerne encore rien sous l’obscurité de sa jupe. La jeune femme dépose l’assiette vide. Moi aussi. Cette tarte aux noix est réellement délicieuse.

 

        << Tu me la montres ? >> me fait Juliette en pointant son doigt vers ma braguette. Mon sang ne fait qu’un tour. Mais quel tour ! Un frisson fait vibrer tout mon corps. Je sors mon sexe. Bêtement, je demande : << Et le film ? >>. Juliette s'exclame : << On va se le faire ce film ! >>. Elle écarte subrepticement les cuisses. Légèrement mais suffisamment pour stimuler mon intérêt grandissant. Je me lève. Je descends la tirette de mon bermuda. Les mains sur les hanches, debout devant Juliette, les jambes légèrement écartées, je suis là, mon sexe déjà dressé. Je me sens un peu ridicule. Ma complice m’observe longuement. Son regard se fait analytique. La jeune femme me dévisage avec un grand sérieux. Elle se met à mimer une masturbation masculine. Le regard par en-dessous.

 

        Elle me demande : << Combien de fois depuis mercredi dernier ? >>. J'évite d'évoquer ce qui s'est passé hier après-midi avec Virginie. Je ne mens pas en répondant : << Quatre fois jusqu'à l'éjaculation et un peu cet après-midi, en pensant à ce soir. Et à toi ! >>. Juliette se met à rire avant de rajouter : << Je te fais cet effet là ? >>. Je confirme en précisant : << Tu n'imagines pas ! >>. Pour plaisanter, je m'écrie : << Pas une seule fois. J’attendais ce moment en me préservant de tous épanchements inutiles ! >>. Elle passe sa main sous sa jupe en lançant : << Félicitations ! Moi j’ai fait de même ! >>. En écartant les cuisses elle s'exclame : << Mensonge ! >>. Nous rions tous deux. Soudain, je découvre à nouveau sa magnifique toison pubienne, dense et fournie comme je les aime.

 

         Retroussant sa jupe, Juliette pose le bout de ses doigts sur son clitoris, imprimant un léger mouvement pendulaire. Je m'accroupis pour mieux regarder. Cette fois mon amie pose sa cuisse gauche sur l'accoudoir gauche, la jambe droite sur l'accoudoir droit. Je me redresse. Je me masturbe doucement. Je sens mon cœur battre jusque dans mes tempes. De légères décharges électriques parcourent ma colonne vertébrale. Bien évidemment, ni l’un ni l’autre ne regardons le film. Ce qui se passe là, dans la réalité, est bien plus passionnant. Je me laisse retomber dans le fauteuil. Je me contente d’observer. Juliette me regarde d’un air dubitatif. Je suis là, les bras croisés à la regarder se masturber. Mon sexe est dur. J’ai une forte envie de me masturber. Mais j’aime tant m’emmener aux limites. Par contractions répétées des muscles fessiers, je fais bouger ma turgescence. C'est extraordinairement bon cette fois encore. Ça coule un peu au bout.

 

        Le plaisir étant tellement plus grand. Mon attitude semble exciter Juliette. Son air dubitatif fait à présent place à un regard interrogateur. Ses yeux vont de mon sexe aux miens. Le mouvement de sa main, régulier et précis, ne cesse pas. Quelques légers frissons semblent agiter son corps. Soudain, elle se lève. Elle vient se camper devant moi. Cambrée sur ses jambes, elle se masturbe en soufflant de plus en plus fort. Curieusement, mon excitation est très secondaire. Le spectacle absolument époustouflant attire toute mon attention. J'en suis à "m'oublier". C'est impressionnant. Le mouvement du poignet de la jeune femme accélère. Juliette va s’offrir un orgasme. Ce qui me paraît imminent et irrépressible. Ma comparse connaît là quelques moments d’une intensité incomparable. L'extase la submerge.

 

         Soudain, dans un cri, elle s’emmène au bout. Tout son corps est secoué d’un spasme, puis d’un second. Elle tombe à genoux. C'est magnifique de découvrir ce filet de bave qui s'écoule à la commissure droite de ses lèvres. Quand elle ouvre la bouche. Je me lève. Je m’accroupis. Je lui dépose plusieurs baisers délicats sur le front. Puis partout sur le visage. Du bout de ma langue je récupère la coulée de salive. << Ça me chatouille ! Tu comprends pourquoi je suis si bien avec toi ? Je peux tout faire et tu te contentes simplement de m’accompagner ! De regarder ! >> me fait-elle. Cet aveux ne m’étonne pas du tout. Cela fait quand même quelques semaines qu'elle peut s’en rendre compte. Je réponds : << Oui, je ne suis pas le genre de mec à me comporter en hussard ! À moins d'en être prié ! >>. Mon ami s'écrie : << Je vais t'en prier bientôt tu sais ! >>

 

         Je l'aide à se redresser. Une expression de reconnaissance sur le visage, Juliette me remercie pour mon attention. << Tu es toujours comme ça avec les femmes ? Serviable ? Aux petits soins ? >> demande t-elle. Je ne sais quoi dire. C'est dans ma nature. Je ne force rien. J'aime tant les femmes. Juliette me scrute avec un grand intérêt. Je devine plein de questions qu'elle a le désir de poser. Ce sourire merveilleux qu'elle m'adresse. << Oh, la machine a cessé de fonctionner ! >> s'exclame t-elle en pointant son index vers mon sexe ramollit. Je l'agite. Je fais "l'hélicoptère". Quand elle éclate de rire ma complice rejette sa tête en arrière en écartant ses bras. J'assiste à cette attitude lors de nos randonnées "trous". Et cette image reste à chaque fois dans ma mémoire. Autant que nos douces déviances.

<< A toi maintenant ! >> me fait-elle en reprenant place dans le canapé…

 

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07/06/2024

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