Le plaisir du voyeurisme
Les plaisirs du voyeurisme
Juliette s’est réajustée. A présent installée dans le canapé elle m’observe longuement. La jeune femme me fixe avec attention. Je soutiens son regard avec quelques peines. Le tissu de ma braguette est déformé par mon sexe en érection. Je reste un moment ainsi. Je fais bouger ma turgescence en contractant mes muscles fessiers. Du liquide séminal perle à son extrémité. Lentement je prends mon sexe entre le pouce et l’index. Je joue avec la peau de mon prépuce que je malaxe doucement. Cela a pour effet de faire couler le liquide opalescent le long de mon cylindre de chair. Il s’en dépose sur la couture de mon pantalon, à la hauteur de mes couilles. Il s’en écoule même jusque sur le cuir du fauteuil. C'est un peu gênant de "cochonner". Juliette a un sourire amusée. Comprenant très certainement ma gêne.
Juliette se lève. Sans cesser de me fixer, elle s’approche. La jeune femme s’accroupit devant moi. Elle a ses cuisses bien écartées. J’apprécie tant cette position, sublimant sa féminité ce soir exacerbée. De sa main droite, elle tient ses cheveux, la tête penchée sur le côté. Sa main gauche est posée sur sa cuisse. Avant qu'elle ne prenne appui sur le bord du fauteuil. Je peux sentir monter mon excitation. L’instant est divin. Juliette se tient ainsi à même pas un mètre devant moi. Elle m’adresse un délicieux sourire. Rapidement son visage reprend ce sérieux presque sévère. Je commence un lent mouvement masturbatoire. Entre mon pouce et mon index, je fais coulisser la peau de mon prépuce sur le gland. Sans jamais le décalotter. Juliette observe avec l’attention d’une entomologiste. Je l’entends respirer. Concentrée.
J’apprécie ce moment. Ne serait-ce pas le plus merveilleux avant les prochains que nous devinons déjà tous les deux ? J’en fais part à la jeune femme. Je pose la question. Ma comparse m’affirme alors le même ressenti. Cette parfaite complicité, réconfortante, rassurante, permettra une fois encore d’atteindre les plus inimaginables sommets. Nous sommes tous les deux des cérébraux. Ce sont ces situations torrides là que nous affectionnons. Que nous souhaitons et que nous recherchons. Juliette se met sur ses genoux. Je lui tends un des deux coussins d’épais velours. Elle s’en saisit pour le placer entre mes pieds. La jeune femme se positionne dessus. agenouillée. Elle pose chacune de ses mains sur mes cuisses. Elle me fixe longuement. D’avoir son visage si près du mien me fait vaciller. Je suis saisi de plusieurs délicieux vertiges qu’il me faut réfréner. Mes couilles se mettent à bouillir.
Doucement, Juliette approche son visage de mon sexe. << Je vais te faire une pipe ! >> me fait-elle, menaçante, avant de passer sa langue sur mon visage. C'est à la fois émouvant et extraordinaire de me faire lécher ainsi les joues, le menton. J’ai l’envie irrépressible de l’embrasser. Elle esquive. Elle évite ma bouche, se penche, prend sa respiration pour enfoncer mon sexe dans la sienne. Sous l’effet de l’indicible sensation, je m’effondre encore un peu plus dans les profondeurs de mon fauteuil. C’est la première pipe que nous partageons ainsi. Il y a chez moi un phénomène récurrent. À chaque fois que je me fais sucer, me reviennent en mémoires des instants similaires, surgissants du passé. Je ne compare pas l'incomparable. Il n'y a d'ailleurs rien à comparer. Mais c'est mon réflexe mental. Je retrouve ces sensations d'extases presque "surnaturelles".
Juliette reste sans bouger. Je suis parfaitement immobile. La jeune femme me suce avec une indescriptible douceur. Je peux sentir sa langue explorer l’espace entre le gland et le prépuce. Ce n’est pas facile. Aussi, chacun de ses efforts m’offre la plus sublime des sensations. Je pose mes mains sur les siennes. Elle croise ses doigts entre les miens. Comme je sais qu'elle apprécie la fellation, que ce n'est pas seulement pour me faire plaisir, nous partons ainsi vers le bonheur. Les doigts de nos mains sont entremêlés. Je peux sentir vibrer sa chair contre la mienne. Parfois, je peux même ressentir les battements de son cœur. Juliette a mon sexe en bouche. J’ai les yeux fermés et la tête rejetée en arrière. Je savoure cet instant magique. Tout comme elle savoure cet instant magique. J’ai vécu ces moments tant de fois. Pourtant, ce soir encore, cela me semble unique. Un peu comme une grande première.
Juliette est à genoux sur son épais et confortable coussin de velours. La jeune femme est entre mes jambes écartées. Je peux discerner les accélérations de sa respiration après des apnées successives. Quelques premiers gémissements. Je peux constater que ces gémissements sont synchrones avec ses mouvements respiratoires. Ils correspondent aux arrivées de liquide séminal. J'aime tenter des analyses totalement inconsidérées quand je suis confronté aux plus intenses plaisirs. Mon liquide séminal pompé avec passion. Je sais qu’il est abondant. Les efforts que fait Juliette pour déglutir ne laissent aucun doute. Lorsque l’abondance se fait plus forte encore, Juliette avale en poussant de petits cris d'étonnement. De ravissement. C’est un enchaînement de circonstances. Mon excitation est graduelle. J’ouvre les yeux. Je ne distingue pas le visage de la jeune femme à cause de sa position.
Parfois, je perçois un gloussement amusé. Mes abondances sont surprenantes. Par contre je peux ressentir toutes les douceurs qu’elle me prodigue. Je peux sentir le bout de sa langue s’agitant sur mon méat. Là où suinte le jus qu’elle pompe. La sensation est divine. Sans aucun doute la plus suave et la plus indescriptible qu’un homme puisse connaître. Aucun poète, aucun littéraire n'ont encore trouvé les mots permettant de décrire l'indescriptible. Je ne le pourrais pas non plus. Je prends une fois encore pleinement conscience de ce que représente une pipe dans une relation amoureuse. Avec cette crainte que lorsque ce sera fini, l’amour aussi sera parti. Illusion ? Amusé par cette idée farfelue je pense à voix haute. Juliette cesse de sucer pour me demander : << Tu philosophes maintenant Bernard Henri Levis Strauss 501 ? >>. Je me penche pour déposer une bise sur son front. Nous rions.
Elle retourne à sa fellation. Juliette sait tout cela. C'est une femme mariée. Elle enfonce parfois encore davantage sa bouche sur mon sexe. J’ai l’impression d’être trempé et de couler sans interruption. Juliette, concentrée, soudain en apnée, me suce comme si nos vies en dépendaient. Et, je dois avouer que ma vie heureuse en dépend sans doute à cet instant précis. Juliette se retire, ne gardant que l’extrémité en bouche. Mâchouillant mon prépuce. Une pipe ! Nom d’une pipe ! Que ne donnerais-je pas pour une pipe ! Là, j’en vis une absolument paradisiaque. Tout mon corps semble se vider dans la bouche de ma pompeuse. Je suis habité par quantité d’émotions différentes. Les séquences où je culpabilise s’enchainent avec d’autres où je me montre plus téméraire. Tout cela se bouscule en moi de la plus folle des façons. "La petite mort" me guette.
Mon excitation décuple encore lorsque je tente d’imaginer ce qui peut bien se passer dans la tête de ma pompeuse. Que peut donc réellement ressentir une femme qui suce ? Même si elle adore ça, ce qui est visiblement le cas ici, il y a forcément des séquences d’analyses, de ressentis, d’émotions, voire de satisfaction. C’est toujours délicat de poser des questions précises. Le cœur des femmes est un tel océan de secrets. Il ne faut jamais tenter d’un violer la serrure. Je ne suis d'ailleurs pas ce genre d'homme. Je respecte le silence, le secret et les mystères. Je sens bien que j’arrive au bout de mes capacités. J’ai beau être un redoutable jouisseur. J’ai beau avoir un contrôle que je crois total de mon sexe. Il se passe des choses dans les tréfonds de mes couilles en ébullition. Ma comparse est une redoutable pipeuse. Et son amour de la pipe est perceptible dans le moindre jeu de langue. Je ne vais pas tarder à exploser.
Ce qui devait arriver, arrive. Mon orgasme est un véritable bouleversement. Une vraie commotion. Je lâche une série de jets d’une puissance que je devine phénoménale. Je regarde la tête de Juliette bouger au rythme de mon déluge. La jeune femme déglutit comme si elle buvait au goulot d’une bouteille. Dans un long râle de satisfaction. Mon corps est agité de plusieurs spasmes. Jamais "la petite mort", cette dénomination qu’on donne à l’orgasme, n’a pris tant de sens. J’éjacule comme un dément. Juliette pompe comme si elle voulait aspirer mes viscères. Elle me tient fermement par les mains. Impossible de tenter de repousser cette bouche avide. Je suis certain que la jeune femme, à présent en train de se faire le "fond de cuve", s’apprête à partir pour un second tour…
Juliette se pourlèche de mes substances. Elle est assise sur sa fesse gauche entre mes cuisses. Confortablement installée sur l’épais coussin de velours. Je caresse sa tête, remontant délicatement ses cheveux. Je peux ainsi observer son visage. Juliette est belle. Le tour de la bouche et le menton humides, elle ouvre les yeux pour me regarder. J’aime cette expression de fierté qu’elle a toujours dans le regard. Mais là, je peux l'apprécier plus pleinement encore. Elle peut se montrer fière. J’aime le port altier de sa tête en toutes circonstances. Je lui trouve une attitude aristocratique qui inspire la distance. Oui, c'est le meilleur qualificatif. Cette personne inspire un profond respect. Cette situation me gêne quelque peu. Il faut préciser que je viens d’avoir un orgasme absolument divin.
Cela déstabilise quand même considérablement. Ma complice retourne soudain à mon sexe. Je n'ai pas le temps d'être surpris ni étonné. Juliette, les joues creusées, en train de me faire le "fond de cuve", me fixe avec une certaine sévérité. La jeune femme vient de s'offrir une pause de quelques instants et voilà qu'elle y retourne. Elle vient de déglutir mon éjaculation avec quelques difficultés et m’invite, par son attitude, à récidiver. Je la regarde, si attractive, si excitante et si passionnée par sa fellation. Jamais je n’aurais imaginé qu’un tel moment puisse arriver. Notre relation étant si "mondaine", sans familiarité réelle. Juste une amitié sexuée. Je bénis ma passion pour les créations murales. Sans cette attirance pour la confection des trous, jamais je n'aurais rencontré cette femme.
Juliette suce à nouveau comme si sa vie en dépendait. Mais cette fois elle ne cesse de me fixer. J’ai envie de fermer les yeux. Je me sens redevable de répondre à la sollicitation intense de ses regards. Cette situation de regards soutenus cause en moi un profond tourment. Cela me gêne tout en m’excitant. Oui. À présent je me laisse aller pour une seconde "aventure". Pour notre plus grand plaisir. Mon relâchement est plus profond. Je me laisse totalement aller. Sans chercher à contrôler quoi que ce soit. C'est trop bon. Trop intense. À plusieurs reprises Juliette arrête sa pipe. Je lui dépose quantité de bises sur le front. << On retourne à nos trous mercredi prochain ? >> me fait-elle. Je la regarde amusé. Après un long silence elle rajoute : << J’ai une idée derrière la tête. Mais il faut que nous soyons totalement complices ! >>. Je ne sais quoi répondre, aussi, je me contente de dire : << Oui, bien sûr, j’aime tant quand tu décides de tout ! >>
Juliette se relève. << J’ai les jambes ankylosées ! Viens, on va sur le canapé ! >> me fait-elle en m’entraînant par la main. Assise à mes côtés, la jeune femme m’observe longuement. A plusieurs reprises elle veut parler et aucun mot n'arrive à sortir de sa bouche. Ces tentatives terminent à chaque fois par un profond soupir. Je lui demande : << Dis-moi ? Qu’est-ce qui te tourmente ? Tu peux tout me dire ! >>. Juliette tient mon sexe trempé dans sa main gauche. << Que dirais-tu si j'utilisais un de tes trous muraux avec un autre ? >> me fait-elle soudain. La jeune femme trouve enfin les mots. Elle va à l’essentiel. Je la regarde et j’éclate de rire. Un rire franc. Rapidement Juliette se met à rire en me faisant : << Quoi ? J’ai dit une bêtise ? >>. Je la serre contre moi et j’inonde son visage de bises.
<< Arrête et réponds-moi franchement ! >> me fait elle en tentant de se soustraire aux assauts de mes lèvres. Je réponds : << D’être le complice de tes penchants, de tes désirs et de tes fantasmes est un tel privilège ! Mais bien sûr que je suis intéressé ! >>. Comme soulagée ma complice se blottit contre moi. Elle m’embrasse soudain avec une fougue qui me donne le vertige. << C’est un vieux fantasme ! Avec mon ancien amant, Jean-Marc ! >> me dit-elle avant de laisser glisser son visage vers mon sexe turgescent. Tout cela nous a considérablement excité. Ces confidences, ces révélations achèvent de m’emmener à une nouvelle éjaculation. Un nouvel orgasme qui me fait vaciller. Je m’écroule au fond du canapé, Juliette contre moi qui continue de gémir de plaisir. Je caresse sa tête posée contre ma poitrine.
<< Je suis si bien avec toi, si tu savais ! >> me fait elle avant de s’assoupir. Je la laisse dormir quelques minutes avant de la réveiller. Il va être vingt et une heures. Je murmure : << Il faut que tu rentres. Je te raccompagne jusqu'à ta voiture ! >>. Juliette se redresse avec peine. Elle fait un effort pour se ressaisir. Je me lève. Mes mains sur ses hanches, esquissant un semblant de tango, je rajoute : << C'était génial. Tu refais quand tu veux ! >>. Nous sortons dans la douceur de cette soirée de début juin. << Je t'appelle demain pour te confirmer pour mercredi prochain ! Ce week-end je suis en famille ! >> me dit la jeune femme en s'installant au volant de son auto. Par la vitre baissée nous échangeons un dernier baiser. Un dernier coucou. La voiture monte jusqu'au portail. Je retourne au salon. Il va être l'heure de mon rendez-vous webcam avec Anne-Marie. Cette fois je raconte tout dans le détail. << Et moi ? >> lance la coquine...
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