L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Promenade imprévue avec Anne-Marie

                                   Anne-Marie me propose une randonnée

 

        Ce samedi matin est consacré à quelques affaires administratives qu'il me faut conclure avant de partir pour l'Écosse. Après mon jogging et ma douche, j'éprouve les plus grandes difficultés à me concentrer sur des documents envoyés par monsieur Philippe mon expert comptable. Je dois m'y prendre à plusieurs reprises pour arriver au bout des paragraphes. Des efforts pour en comprendre le sens. Soudain, m'arrachant à mes tortures, mon téléphone se met à vibrer sur le bureau. Je le saisis comme un naufragé saisirait une branche pour s'y accrocher. C'est le visage d'Anne-Marie qui apparaît sur l'écran. Quelle joie. Hier soir nous avons encore passé de bons moments en webcam à nous raconter nos petites histoires, à nous masturber. Aussi, de la voir et de l'entendre à presque onze heures ce matin est une joie.

 

        << Tu fais quoi cet après-midi ? >> me demande t-elle. Je réponds que je n'ai pas prévu grand chose. Peut-être quelques emplettes à faire chez Décathlon en prévision de mon départ la semaine prochaine. << Et si on se faisait une balade sur un des tes parcours à trous ? >> lance mon interlocutrice. Je suis vraiment enchanté par cette suggestion. Aussi je m'empresse de proposer de nous voir en début d'après-midi. Sur le parking du restaurant des collines. << Quatorze heures, ça te va ? >> lance t-elle. Je réponds : << C'est parfait. Il va faire beau en plus. Tu as vu, le ciel retrouve son beau bleu de hier ! >>. C'est donc une affaire entendue. Nous nous saluons avant de nous quitter. C'est avec une soudaine envie d'en découdre avec ma paperasserie que je m'y plonge avec résolution. Il faut quelquefois peu de chose pour retrouver l'entrain et le dynamisme nécessaire. Merci Anne-Marie. Je conclue vingt minutes plus tard. Parfait.

 

        Je me prépare une tarte aux courgettes avec une salade de concombre. Préparation rapide. Après la vaisselle, le brossage des dents, je vais faire un tour dehors. Je descends jusqu'à la rivière. Le soleil est le maître d'un ciel d'azur. Il fait chaud en ce début juillet. Je suis en short, en chemisette et en sandalettes. Dans le petit sac à dos je prépare l'outillage nécessaire en cas de réparations inopportunes. La mini perceuse dont la batterie est chargée. Papier à poncer. Tube de peinture acrylique de couleur Terre de Sienne de chez BLOCKX. Des nectarines, des pommes, des barres de céréales, la minuscule paire de jumelles et la gourde d'eau. Je me change. Un short de fin lycra beige, un T-shirt de fin lycra gris. Mes baskets. Pour m'amuser, j'enfile mon anneau à sexe sur mon chibre.

 

        Cet anneau en métal enserre les couilles et la bite. Ce n'est pas dérangeant pour marcher. Ce sera une belle surprise si Anne-Marie part à la découverte de l'intérieur de mon slip de coton blanc. Slip de marque "Petit Bateau". Slip qui accepte aussi les grands mâts. Tout est prêt. Je ferme la maison à clef. Je sort la Mercedes du garage. C'est parti. Il y a vingt cinq kilomètres d'une route communale. La circulation est quasi inexistante si ce n'est quelques machines agricoles et quelques tracteurs. J'ai tout mon temps. Je peux rouler en me tirant sur la tige. Il n'est pas tout à fait quatorze heures quand j'arrive devant le restaurant. Il y a toujours du monde sur la terrasse. On entend des rires, des éclats de voix. Je sors le la voiture pour bavarder avec un couple de séniors qui s'apprête à partir randonner.

 

        Voilà l'auto d'Anne-Marie. Elle m'a aperçu. Il y a de la place à côté de la mienne. Elle vient s'y garer en me faisant le plus merveilleux des sourires. Elle est belle aujourd'hui. Ses cheveux noués en une queue. Un T-shirt de coton bleu clair, un short beige, ses baskets. Elle place son petit sac sur le dos en venant vers moi. Nous nous faisons la bise. C'est un plaisir de la voir en "vraie". Un plaisir partagé. Avant de prendre le sentier qui contourne la bâtisse par la droite je propose de réserver une table. Toute contente mon accompagnatrice me prend par la main pour m'entraîner vers la porte grande ouverte. Il y a ce soir un concert cabaret. Nous avons une chance folle. Il ne reste que deux tables. C'est sereins que nous pouvons partir pour notre escapade pédestre. Nous montons le sentier.

 

        Le pont en dos d'âne au-dessus du torrent bruyant. Nous prenons le chemin sur la gauche pour arriver aux panneaux indicateurs. Je veux faire découvrir à ma compagne de balade un de mes autres circuits à trous. Celui qui monte vers le château. Elle me fait un bisou en me prenant la main. Le chemin devient rapidement sentier. Je la précède sur sa demande. << Je ne connais pas. Je te suis ! >> dit elle. Le premier de mes trous est situé dans une balustrade. Elle protège le marcheur d'une sorte de ravin. Mais on peut très bien passer à l'arrière sans courir le moindre risque. Il y a bien quatre mètres qui la sépare du précipice. Je m'arrête en disant : << Prépare ton téléphone. Tu vas pouvoir faire des photos ! >>. Anne-Marie ouvre de grand yeux alors que je passe derrière les planches. Par le trou parfaitement rond, en bon état depuis mon dernier passage, je passe mon sexe mou. Je l'entens rire et s'exclamer : << Génial ! >>

 

         Je suis en appui des deux mains, mes abdominaux collés contre la balustrade. Ce sont ses doigts qui me palpe délicatement. Elle ne peut pas voir l'anneau métallique. << T'es un vrai vicieux. J'adore ! >> lance t-elle en me lâchant. Je garde la bite à l'air pour contourner les planches. << Wouah ! C'est mieux qu'en webcam ! >> s'écrie t-elle enchantée. Je descends mon short et mon slip à mi cuisses en disant : << Et tu n'as pas tout vu ! >>. Anne-Marie découvre l'accessoire en laiton qui brille comme de l'or. Elle pousse un cri en posant sa main sur sa bouche. J'adore ce réflexe féminin. Elle se met à rire en s'exclamant : << C'est quoi ce truc ! >>. Je lui explique alors qu'elle se rapproche, se penche en avant pour caresser le métal étincelant. Elle est intriguée. M'écoute en admirant.

 

        Quand elle en comprend le fonctionnement et le principe, elle se redresse. Me fixe avec une expression d'étonnement. Je fais une démonstration en ouvrant l'anneau. Je le lui tends. Elle le saisit. Je dis : << Ça fait garrot. Autant quand je pisse en bandant qu'en me faisant pomper ! >>. En tournant l'objet dans tous les sens, Anne-Marie écoute religieusement. C'est avec le fermoir qu'elle s'amuse. << Je peux te le mettre ? >> demande t-elle intriguée. Je l'invite à le placer autour des couilles et de la queue. Je bande mou. C'est plus simple. Accroupie, en découvrant le fonctionnement simple et rationnel du fermoir, Anne-Marie le place correctement. Elle fait bouger ma bite qui pend avec son index. Des voix. J'ai juste le temps de remonter mes fringues. C'est un groupe de randonneurs.

 

        Nous reprenons notre marche. << Et ça ne te gêne pas quand tu marches ? >> me demande ma coéquipière pédestre. Je réponds : << Tant que je ne bande pas, je n'y pense pas ! >>. Elle s'arrête, attrape mon poignet pour rajouter : << Alors je te fais bander ! >>. Elle pose sa main sur la bosse qui déforme le lycra de mon short. Nous sommes à l'ombre d'épais feuillages rafraîchissants. Si nous ne voulons pas êtres surpris une nouvelle fois, il faut s'éloigner du sentier. Nous montons le talus sur la gauche. Il faut écarter les fougères. Puis éviter les orties, les ronces, avant d'arriver dans une sorte de petite clairière moussue. Hors de question de s'assoir au sol, nous aurions rapidement les fesses trempées. Aussi, Anne-Marie me colle contre le tronc d'un arbre. Ce dernier s'avère confortable.

 

        Son tronc est arrondi à la manière d'un dossier de fauteuil. J'y prends appui. Anne- Marie s'accroupit devant moi pour descendre mon short et mon slip en même temps. D'un mouvement gracieux de la tête, elle gobe l'extrémité de mon Zob mou. Ses mains sur mes fesses pour maintenir son équilibre, elle suçote avec passion. Elles sont si belles quand elles font ça. Si elles savaient ! Elle cesse, se redresse et me demande : << Mais si ça fait garrot, je n'aurai rien ! >>. Nous éclatons de rire. Je la rassure. J'explique que c'est par contractions des muscles fessiers que je libère des coulées de liquide séminal. << Je veux absolument que tu me fasses découvrir "ça" ! >> s'écrie t-elle. Pour "ça", il faut que nous trouvions un endroit confortable. Que nous puissions nous allonger, êtres à l'aise.

 

        Je remonte mes fringues. Nous dévalons le talus pour reprendre le sentier. Inutile d'espérer trouver l'endroit idoine car nous arrivons au château. Il y a un monde fou. Il faudra mettre nos désirs en stand bye. Installés à l'une des tables de la terrasse, nous savourons des coupes glacées. Il y a là aussi un spectacle qui se prépare pour ce soir. Une troupe de théâtre répète une pièce médiévale. Là-bas, sur la scène de cette salle de spectacle en plein air. << Je veux essayer l'anneau mon seigneur ! >> lance Anne-Marie en mimant discrètement une pipe. Nous en rions de bon cœur. Je réponds : << Mon "précieux" ! >>. De rire ainsi aux éclats attire bien des regards des tables voisines. Si tous ces gens savaient de quoi il est question ! Il faut compter deux heures pour redescendre par le petit lac. Il y a là quelques beaux trous réalisés par mes soins il y a deux ans. C'est cette itinéraire que nous choisissons. Il y a trop de monde pour s'amuser.

 

        Presque dix neuf heures quand nous sommes de retour aux voitures. Il reste une demi heure. Le soleil a tourné et nous sommes à l'ombre. << Viens, fais-moi voir ce "garrot" ! >> lance Anne-Marie en me poussant sur le siège arrière de son auto. Je me retrouve rapidement short et slips sur les chevilles. Il faut ouvrir les vitres pour aérer et rafraîchir. Le courant d'air rend rapidement la situation fort agréable. Je me fais tailler une pipe bien gourmande. Anne-Marie se régale des épanchements que je distille avec ma maestria habituelle. Lorsqu'elle cesse toutes les deux trois minutes pour laisser reposer sa mâchoire, elle dit à chaque fois : << T'es un vrai vicelard. Je sens comme tu te contrôles espèce de cochon. Ça m'excite tu n'imagines pas ! >>. Pour m'en rendre compte je glisse ma main dans son bermuda. << Inutile, j'ai mes "trucs" ! >> précise t-elle avant de retourner à ses dégustations. Le coup de l'anneau à bite semble la ravir, l'enchanter.

 

        C'est en sournois que je lui éjacule dans la bouche en murmurant : << Bon appétit madame ! >>. Je l'entends pousser un long râle de dégoût en déglutissant l'abondance d'un foutre épais et gluant. Elle se redresse en faisant une horrible grimace. << C'est tellement dégueulasse et pourtant j'aime ça ! >> lance t-elle en s'essuyant la bouche avec un mouchoir en papier. Elle rajoute : << T'es un vrai salopard. Je comprends l'attrait que tu exerces sur les jeunes filles de vingt ans. Elles ont de quoi découvrir avec un vicelard comme toi ! >>. Nous rigolons comme des bossus. Je me réajuste. Je retire l'anneau. << Donne-le moi, je l'emmène en vacances. Je te le rends à ton retour en septembre ! >> s'exclame t-elle en s'en emparant. Morts de faim nous quittons la voiture pour traverser le parking. Notre table nous attend. C'est un trio de jazz qui enchante notre repas. Un gratin parmentier accompagné de feuilles de laitues. Meringues au dessert.

 

        Il est presque vingt trois heures quand nous sommes de retour aux voitures. C'est frustrant de ne pas rentrer dans la même. Je suggère qu'elle laisse la sienne ici. Nous reviendrons la chercher demain en fin de matinée. Excellent prétexte pour manger ensemble. Anne-Marie réfléchit un moment. Elle finit par répondre : << Je vois ma copine du boulot demain après-midi. Ça va être short ! >>. Je la rassure. Après une nouvelle hésitation elle accepte. Je rajoute : << Et tu vas pouvoir me tailler une autre pipe pendant que je roule. << Espèce de cochon ! >> lance t-elle en s'installant sur le siège passager de ma voiture. À peine ai-je démarré qu'elle se penche sur sa gauche pour extraire mon chibre. Il nous faut plus d'une heure pour parcourir les 25 km. J'éjacule au bas de son immeuble. Cette fois en la tenant fermement par la nuque. C'est en toussant qu'elle se ramasse de considérables giclées. << Dégueulasse ! >> dit elle. Je viendrai la chercher demain matin pour dix heures. En sortant de la voiture Anne-Marie s'exclame : << Mais je te préviens je ne te suce pas demain matin. Espèce de saligaud ! >>

 

_______________________________

Tous droits réservés - © - 2024 -

 

L'utilisation, toute ou partie, d'un texte, (ou photographie), par copié/colé par exemple, sans le consentement de l'auteur, constitue une violation de la propriété intellectuelle. Délit sanctionné par l'Article. L.335-2. du Code pénal.

La divulgation d'informations relatives à la vie privée, ou à l'identité, constitue un délit sanctionné par les articles 706-102-1 (Informatique) et 88-227 du code pénal.

 



08/09/2024

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 34 autres membres