L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Kylesku et Durness

                                                       Kylesku et Durness

 

        C’est mon nez qui me chatouille. Encore dans un demi sommeil, je comprends rapidement. Ma compagne d’aventures supporte difficilement d’être réveillée et de se sentir seule. C’est avec une mèche de ses cheveux qu’elle tient à la manière d’un pinceau qu’elle me caresse. Je n’ouvre pas encore les yeux que je la sens s’approcher. Me sachant conscient, elle murmure : << La prochaine fois ce ne sera pas sur le bout de ton nez ! >>. Je ne peux m’empêcher de rire. C’est ainsi que je suis tiré de mon sommeil. Et je l’en remercie. Cette fois je sévis. Je monte à l’assaut. Je me place sur la responsable de mon doux tourment, en appui sur mes mains. Je mitraille son visage de bises. Elle passe ses mains sous mes aisselles pour me chatouiller. Je me laisse retomber en saisissant ses poignets. Ses bras écartés, elle passe ses jambes autour de ma taille. Nous mimons l’amour que nous avons fait hier soir avant de nous endormir. << Pipi ! >> gémit elle. Je m’écarte pour me lever le premier. Pendant qu’Odélie occupe les toilettes, je fais chauffer la bouilloire.

 

        Ma comparse me rejoint pour prendre la suite des opérations. J’investis les toilettes à mon tour. Elle m’y rejoint. Nous nous mettons de l’eau sur les visages. Notre petit déjeuner est copieux. Miel, confiture sur tranches de pain grillé et beurré. Je réserve de nouvelles surprises à ma vacancière. Elle s’en doute et tente de me tirer les vers du nez. Rien à faire. Je me contente à chaque fois de répondre : << Surprise ! >>. Ce qui l’agace quelque peu. Assise sur mes genoux, confisquant mes restes de tartines et de café, Odélie dresse la liste des achats à faire ce matin. La logistique impose surtout des fruits. Il remplacent avantageusement les crudités. Nous sommes en perpétuelle vadrouille et mangeons sur le pouce les midis. En revenant du bourg hier, nous avons procédé à nos repérages. Nous savons très exactement où pratiquer notre jogging. La vaisselle. Le rituel des pitreries devant le miroir durant le brossage des dents. Avant de revêtir nos shorts et nos T-shirts. Je n’ouvre pas les persiennes.

 

        Avec la luminosité qui règne à l’extérieur, l’intérieur du camping car est parfaitement éclairé. Il fera chaud aujourd'hui. Autant se préserver. En faisant coulisser la porte latérale pour sortir, je me retrouve nez à nez avec les propriétaires du véhicule voisin. Des Hollandais. Nous nous saluons. Eux aussi s’apprêtent à aller courir. Il n’est pas huit heures trente et la chaleur est déjà conséquente avec 22°. Les mouvements d’assouplissement que nous pratiquons devant le bâtiment des sanitaires. Je présente le badge en passant devant le pavillon d’accueil. Nous prenons en direction du port. La descente rend la course facile. Il n’en sera pas de même en remontant. Notre jogging nous emmène le long des quais puis devant les maisons le long de la plage aux galets. La légère brise du large est un réel bienfait. Une heure d’un plaisir de chaque instant, mené bon train par mon athlète qui ne nous accorde aucun répit. Le badge au retour. La douche dans les sanitaires. Il n’y a pas grand monde. Nous avons le choix des cabines. Nous sommes prêts à repartir pour de nouvelles aventures.

 

        Odélie porte une de ses jupettes noires. Un T-shirt beige. Je porte un short brun, un T-shirt gris. Nos baskets. Nous quittons Broomfield Holiday Park pour contourner le bourg par la route qui longe la mer. Là, sur la gauche, le parking du supermarché. La longueur de notre véhicule m’oblige à empiéter sur un second emplacement. Heureusement il y a nombre de places vacantes. Je marche derrière Odélie qui me précède avec la liste des achats. Je tire une corbeille rouge sur roulettes. Les rayons des produits frais offrent de grandes variétés. Mon amie découvre les prix en s’écriant : << Mais ils sont fous ! >>. Je la rassure. En Écosse, tout est au moins un quart plus cher qu’en France. Si pas un tiers. Nous faisons provisions de pommes, de nectarines, de brugnons, de pêches, d’oranges et de kiwis. Des sachets d’amandes, de noisettes, des sachets d’abricots secs. Des barres de céréales. Des avocats. Un gros melon. Du bacon sous vide. Une miche et deux baguettes. De l'Édam. Lors du passage en caisse ma facétieuse complice m’impose ma première épreuve de cette nouvelle journée.

 

        Alors que je pose nos articles sur le tapis roulant, elle passe ses bras autour de ma taille. La jeune caissière est en pleine conversation avec la dame qui nous précède. Je me fais donc tripoter. Je sais qu’une de ses satisfactions secrètes est de me mettre dans l’embarras. C’est réussi. Tout cela est toutefois discret. Ni la jeune employée, ni le couple qui nous suit ne se sont aperçus de quoi que ce soit. Je murmure : << Tu as un gage ! >>. Elle chuchote : << J’enlève ma culotte tout de suite ou j’attends la voiture ? >>. Personne ne sait pourquoi nous rions. Mais c’est communicatif. D’une certaine façon nous accomplissons une bonne action. Il n’y a pas d’autres formules que de placer nos fruits dans le réfrigérateur pour assurer leurs conservations sur deux, voire trois jours. Tant pis. Ça vieillit mal au froid. Je suis penché, la tête dans le frigo quand je sens la main d’Odile monter entre mes cuisses. << Méfie-toi aujourd’hui, je suis d’humeur badine ! >> murmure t-elle à mon oreille. Sa main étant arrivée à destination. Je me retourne pour la prendre dans mes bras.

 

        Je dis : << Tu es adorable ! >>. En passant furtivement ses lèvres sur les miennes, elle répond : << Je sais ! >>. Nous préparons le contenu du petit sac à dos. Je m’installe au volant. Ma passagère à ma gauche, qui boucle sa ceinture. C’est parti. Direction Kylesku. Il y a soixante kilomètres à parcourir dans des paysages somptueux. Avec la climatisation alors qu’il n’est que onze heures. 27° à l’extérieur. J’aime quand Odélie me raconte. Elle se montre loquace et descriptive. Surtout dans les détails. La fille au van ferait une excellente chroniqueuse dans une revue comme Géo. Les montagnes sont plus basses. Les vallées que nous traversons plus larges. La circulation est fluide. Tout est vert. La lumière diaphane des fins de matinées Écossaises. Ce phénomène est une des causes de l’humidité des nuits. Sur notre gauche Loch Assynt dont les eaux d’une incroyable limpidité reflètent le lapis lazuli d’un ciel sans nuage. Au détour d’un virage qui semble ne plus finir voilà Kylesku. Une bourgade d’une vingtaine de maisons basses.

 

        Il est presque midi. L’ambiance particulière des grands espaces sauvages. Je reste sur la route devenue étroite. La descente est sévère. Quelle belle surprise. Un petit port de pêche. Comme dans un conte de fée. J’ai bien préparé mon coup. Je gare le véhicule le long du quai. Il ne dérangera pas. Afin d’en avoir la certitude, je demande à deux hommes vêtus à l’identique. Par chance ce sont deux employés municipaux. Aucun souci à laisser le camping car ici. Je mets le sac sur le dos. Nos casquettes sur la tête. Pas un arbre pour nous offrir son ombre. C’est à partir de la capitainerie du port que commence l’itinéraire de notre randonnée. Le chemin devient sentier pour longer la mer. Il descend presque jusqu’au niveau de l’eau. Ma compagne de randonnée me tient la main. Les joies de la découverte et de la surprise réservée éclairent son visage d’une expression de ravissement. Elle s’arrête. Regarde partout autour de nous. Retrousse sa jupette. << Mon gage ! >> dit elle alors que j'ai oublié ce détail plutôt cocasse. Nous rigolons comme des bossus.

 

        Elle retire sa culotte de fin coton blanc pour la glisser dans la pochette avant du sac. En retire un élastique pour s’attacher les cheveux. << Tu me fais une natte demain ? >> demande t-elle alors que nous reprenons notre marche. Nous tournons le dos à la mer pour prendre le sentier qui longe l’estuaire formé par la rivière Assynt. Il y a un pont qui décrit un arc. Il relie les deux rives. Une construction en béton, totalement insolite dans ce paysage intemporel. Nous y trouvons l’ombre nécessaire à la confection de nos sandwichs. Je coupe les deux baguettes dans leur longueur. Odélie y dépose les fines tranches d’Édam. J’ouvre les deux avocats que je coupe en tranches. Ma préparatrice les place sur le tout. Nos estomacs crient famine depuis une bonne demi heure. Nous savourons nos sandwichs. Le silence n’est brisé que par quelques rares voitures passant au-dessus de nous. J’enlève mes baskets pour tremper mes pieds dans l’eau. Pendant qu'Odélie coupe le melon et en retire les pépins.

 

        Elle fait pareil avant de venir s’assoir à mes côtés. Quel immense bonheur que d’être là, les pieds dans l’eau fraîche, assis sur les rochers, à déguster un sublime melon. De nous embrasser avec son goût persistant est un prolongement de ce bonheur. Des mouettes passent en meutes, dans d’affreux cris. Ont-elles repéré la bouffe ? Elles n’auront que les peaux des melons, leurs pépins et les noyaux des avocats. Nous repartons sous un soleil de plomb. La côte Ouest de l’Écosse est coutumière de ces grosses chaleurs humides. Odélie ouvre la marche. Les visières de nos casquettes et nos lunettes noires offrent d’excellentes conditions de visions. Nous sommes entourés de collines. Toutes les déclinaisons des verts les plus tendres aux bruns les plus appuyés. Pas un seul arbre. Quelques hauts buissons, quelques bosquets d’arbustes. Le sentier John Muir traverse l’Écosse de part en part. L’équivalent de notre GR. Il est balisé. Mon athlète se meut comme si elle connaissait l’endroit depuis toujours. Pas la moindre hésitation.

 

        Elle s’arrête. Se retourne. Ses bras autour de mon cou. << Je passe avec toi les plus belles vacances. Où que je sois ! >> répète t-elle une fois encore. Je confie l’exaltation qui m’habite en sa compagnie : << Je me demande comment je fais pour survivre le reste du temps ! >>. Elle rit. Nous marchons depuis une heure. Les ruines d’une habitation. Des pans de murs. Un escalier. On y pénètre par une porte dont il ne subsiste que l’arc roman. Il y a là de l’ombre. Nous pouvons nous assoir sur une large et longue pierre. Boire l’eau restée fraîche dans la Thermos. Quel délice. Odélie lève une jambe pour poser son pied sur le bord de la pierre. Elle a un sourire énigmatique. J’ai une vue parfaite. J’apprécie ses subtiles séquences exhibitionnistes. Nous restons silencieux à nous fixer. Quand elle devine le trouble qui m’envahit ma comparse me fait de merveilleux sourires. Quelle plus fabuleuse sensation que celle de me sentir l’élu. Le privilégié. Un bienheureux en compagnie d’un ange. Je savoure cet instant avec délectation.

 

        Elle se lève, me dépose une brève bise sur les lèvres avant d’aller s’accroupir, dos contre le mur. Je sais ce qui va se passer. Mon érection me rappelle les joies de l’existence. Que j'ai un corps aussi. Une érection tordue et contrainte au fond de mon slip. Je fourre la main dans mes vêtement pour me mettre à l’aise. Redresser l'engin. C’est par la cuisse que je l’extrais pour regarder ma partenaire de jeux se soulager. Je ne peux réfréner ce cri du cœur : << Je t’aime ! Je t’aime comme un fou ! >>. Elle lâche en chapelets de petits jets puissants. Puissants et brefs. Je me masse la turbe doucement. Je suis au spectacle. La prestation d’Odélie ne s’adresse qu’à moi. << Mouchoir ! >> dit elle. Je tire le paquet du sac pour le lui lancer. Elle l’attrape des deux mains en s’exclamant : << Panier ! >>. Quand elle me rejoint, je prend appui sur mes coudes. Elle grimpe sur la pierre pour me chevaucher. Comme souvent, ma complice prend les initiatives. Je reste passif. << Tu es un gentil toi ! J’aime les gentils ! Ils n’exigent pas ! Ne sont pas inquiétants ! >> fait elle en s’empalant doucement.

 

        Je mordille ma lèvre inférieure de peur que la position ne me fasse mal. C’est plus agréable à l’ombre. Denrée rare en ces paysages. Le spectacle continue. Mon écuyère fait une belle promenade en m’y emmenant avec elle. J’aime passer mes mains sur ses hanches, ses reins, remonter sous ses aisselles. Passer délicatement mes doigts sur ses seins. L’encourager de mes caresses. Chevauchée fantastique dans la lande Écossaise. Quoi de plus romantique ? Nous décidons d’un commun accord de ne pas nous emmener jusqu’au bout. De rester excités jusqu’au soir. Il est doux de savourer une pomme après cette pause équestre. C’est à mon tour de me soulager. Odélie dirigeant mes jets contre le mur, me murmurant les sensations que cela procure dans sa main. Elle dessine un magnifique bonhomme. Avec le chapeau et le petit chien. C’est redoutable de devoir retourner sous la morsure du soleil. Nous reprenons le sens inverse. Pour repasser sous le pont au modernisme totalement décalé. Moche. Pour arriver au véhicule pour seize heures trente.

 

        Il y règne une chaleur à faire cuire une pizza. Une douche pendant que la climatisation rende l’espace viable. << J’aime comme tu m’aimes ! >> me fait Odélie alors que je la savonne. L’intérieur du camping car est rapidement rafraîchit. Je m’installe au volant vêtu de mon short, de mon T-shirt. Mes sandalettes. << Ne m’attend pas, je me prépare ! Vas-y, je fais gaffe ! >> lance la fille au van depuis l’arrière. Je démarre pour avancer doucement. Il y a soixante kilomètres jusqu’à Durness. Prochaine étape où nous passerons la nuit. Dans ces bourgades il n’existe pas de parc à véhicules. J’ai rusé. Téléphoné à la Mairie il y a un mois. Pour réserver un emplacement. Derrière la Maire. En repérant les lieux sur Google Map. L’autorisation par mail m’a été donné le jour même. J’ai procédé de cette manière sur plusieurs spots. Me voilà sur l’étroite route qui remonte en lacets. Je regarde dans le rétroviseur. Odélie, toute nue, dansant lascivement.

 

        Je suis plié de rire. Elle chante des paroles improvisées, loufoques et surréalistes. Mon vieux cœur s’effondre dans ma poitrine. Pourquoi tout ce bonheur ? Rien que pour moi ? Rien que pour nous ! Je dois rester concentré sur ma conduite. À chaque coup d’œil je découvre une autre facétie. C’est un strip-tease à l’envers qu’elle m’offre. Tout en dansant elle enfile son T-shirt, sa jupette, se tenant là où elle peut pour ne pas perdre l’équilibre. Je roule doucement. Elle vient s’installer sur le siège passager. Boucle sa ceinture, me tend des amandes. Je dis : << Tu fais de moi l’homme le plus heureux de la planète ! >>. Les collines qui nous entourent deviennent de plus en plus rocheuses. Il y a des chutes d’eau. C’est magique. << On se croirait dans un film du Seigneur des anneaux ! >> lance ma danseuse. C’est vrai. Les mêmes images mais en reliefs. Il est dix huit heures quand nous arrivons à Durness. Par la route qui longe l’océan. Des plages désertes de sable blond.

 

        La bourgade n’est pas plus grande que Kylesku. Durness est le village le plus haut au Nord Ouest du continent Écossais. L’environnement est spectaculaire. Les côtes rocheuses et découpées. Des eaux turquoises. Une vingtaine de maisons basses, blanches, entourent une église au modeste clocher carré. La Mairie n’est qu’une maison aussi simple que les autres. Le maire, cet homme que j’ai eu au téléphone, y vit avec sa famille. Je découvre un homme courtois et d’une gentillesse exquise. Nous bavardons. Personne ne l’a jamais appelé pour faire une telle proposition. Je ne suis pas peu fier d’être le premier. << Excellent plan ! >> me fait Odélie qui découvre mes surprises les unes après les autres. Monsieur le maire nous recommande le seul et unique restaurant du bourg. Une sorte de ferme auberge où sont servis les produits de l’exploitation. La région n’est touristique que pour les amateurs de grosses randonnées. Nous avons d’ailleurs croisé quelques un de ces marcheurs équipés de lourds sac à dos. C'est sympa. Pas besoin de se préparer la bouffe.

 

        Il commence à faire légèrement plus frais. Les effets du vent du large. Main dans la main nous allons à la découverte de la seule et unique rue bordée de maisons. Les hortensias sont plus petits qu’en Bretagne mais beaucoup plus colorés. Une table nous attend dans une petite salle décorée d’outils agricoles. Faux, fourches, râteaux. Même une brouette débordante de bruyère. Le menu est unique. Des pommes de terre rôtis avec des lardons. Nous avons tellement faim que le repas d’un palace ne serait pas plus goûteux. Ce sont principalement des randonneurs aux tables voisines. Des couples. Les conversations sont chuchotées. La fatigue commence à se faire sentir. Odélie tente de me faire avouer les surprises que je lui réserve pour demain. Rien à faire. Je reste mutique. Nous restons là une bonne partie de la soirée. Là-bas, au-dessus de l’horizon, le soleil va disparaître derrière les eaux de l’océan. Toutes les déclinaisons des oranges les plus pâles aux rouges les plus vifs. C’est un spectacle prodigieux depuis les croisillons de cette fenêtre aux rideaux vichy bleus.

 

       Un enchantement supplémentaire. Sa main sur la mienne, ma compagne d’aventures me confie ses ressentis, ses impressions, ses sensations. La découverte de l’Écosse prend une importance plus prépondérante chaque jour. Elle n’est pourtant qu’au début de ce voyage “initiatique“. Le dessert. Une tranche de gâteau à la crème recouvert de crème à la menthe. Un peu "spécial". Mais avec un café ça passe. Nous quittons pour flâner encore un peu. Il y a quelques touristes. Le calme qui règne ici serait presque surnaturel. Une petite laine ne serait pas de trop non plus. Il est vingt deux heures trente. Nous voilà dans le camping car. Un dernier tour aux toilettes après le brossage des dents. Sous les draps, serrés l’un contre l’autre, nous nous murmurons des douceurs. Des coquineries. Nos mains s’égarent. << Je peux faire un peu de dada avant de dormir ! >> me fait ma complice. Je me couche sur le dos sans répondre. Voilà mon écuyère à se préparer pour une monte “sauvage“. Dans la pénombre, impossible de nous fixer. Il faut se deviner…

 

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27/11/2024

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