L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

L'amour avec Virginie

                                           Samedi après-midi avec Virginie

 

        Je viens de prendre ma douche après un gratifiant jogging. Il va être dix heures. Je suis confortablement installé dans un des fauteuils de jardin. À l'ombre du saule dont les branches trempent dans l'eau. Cette avant dernière journée de juin s'annonce encore magnifique. Un ciel d'un bleu d'azur. Je feuillette mon magazine "Compétences Mac" quand mon I-phone se met à vibrer. Posé sur la table ronde de métal blanc, je m'en saisis. Le visage de Virginie s'affiche. C'est toujours en caméra que nous devisons. << On se voit cet après-midi ? J'hésite entre venir à bicyclette ou à cheval ! >> me dit elle. Elle rajoute : << Si je viens à vélo je suis plus indépendante et je peux rentrer direct en soirée. Si je viens à cheval, je suis obligée de me faire chercher par maman au centre hippique ! >>

 

        Le choix est vite fait. Ce sera à bicyclette. Rendez-vous est fixé sur le parking du restaurant des collines. L'endroit habituel de mes rendez-vous coquins. << Quatorze heures ? >> lance ma jeune amie. Je conclue avant qu'elle ne raccroche : << Le premier arrivé attend l'autre ! >>. Je tente de revenir à ma lecture. Ayant un Mac je suis abonné à ce magazine donnant de nombreuses astuces de fonctionnements rationnels. Mais malgré mes efforts je ne cesse plus de penser à mon rendez-vous. Il va être midi. Je compose une assiettes de crudités. J'aime disposer les carottes, les tomates, les radis avec le filet de saumon fumé afin d'en faire un œuvre d'Art. Je mange de bon appétit lorsque mon téléphone se remet à vibrer. Cette fois c'est le visage de Juliette. Une expression de tourment.

 

        << Ça y est. La procédure de divorce est engagée ! >> m'apprend t-elle. Sans entrer dans les détails, soucieuse de ne pas faire de moi un confident, elle résume très rapidement la cause de cette décision. << C'était en suspend depuis fin mai. Là, j'ai pris la meilleure résolution ! >> rajoute t-elle. J'écoute. Que pourrais-je bien dire ? Juliette conclue : << On va se voir beaucoup moins dans les prochains temps. Je te propose fin septembre. Laissons passer l'été ! >>. Je comprends parfaitement. Aussi je me contente d'un laconique : << Bon courage. Tiens-moi informé. S'il y a quoi que ce soit tu m'appelles immédiatement ! >>. La vaisselle. Je monte me laver les dents, me changer. Mon short beige de léger coton. Mon T-shirt crème. Mes chaussures légères de marche. Me voilà prêt.

 

        Sur les vingt cinq kilomètres qui me séparent du lieu prévu, je roule doucement. Je suis très largement dans les temps. Je me masturbe en pensant à Juliette, à Virginie. À Anne-Marie qui va bientôt être en vacances. Cette dernière aimerait beaucoup une randonnée ensemble avant de partir dans le Sud. Il y a plein de voitures sur le parking. Des clients du restaurant dont la terrasse résonne de rires et de conversations joyeuses. Dans mon petit sac à dos des abricots, des brugnons, ma gourde d'eau et la minuscule paire de jumelles. Je suis à l'ombre des pins à en faire l'inventaire quand Virginie arrive. En faisant riper sa roue arrière sur la terre poudreuse qu'elle fait s'envoler. << Je suis contente de te voir. J'ai plein de choses à te raconter ! >> lance t-elle en descendant de son VTC.

 

        << Viens, je ferme mon vélo à cadenas dans la cour du restau ! >> dit elle en poussant sa machine. C'est un superbe vélo tous chemins. << "Lapierre" de compétition ! >> précise la jeune fille en me voyant admirer sa bicyclette. Nous voilà sur le sentier qui contourne la terrasse. Virginie porte son petit sac sur le dos. Il contient des fruits, de l'eau et ce plaid qui me fait rire. << Quoi ? Il est moche ? >> demande t-elle en découvrant mon hilarité. C'est un plaid de fin lycra mousse aux motifs des personnages de Harry Potter. << Décathlon ! >> précise t-elle en m'attrapant la main. Nous marchons ainsi sur le chemin, à l'ombre des feuillages denses. Autour de nous cette partie de la forêt de chênes et de hêtres. Il règne là cette douce fraîcheur et les effluves parfumées des sèves suintantes.

 

        Un premier arrêt sous le totem et ses panneaux indicateurs. << On prend par là, on s'en fout de tes trous ! Je le sens bien ce sentier. Viens ! >> lance Virginie en m'entraînant par la main. C'est la direction du châteaux. À cette époque, il y a dix ans, cette forteresse n'avait pas encore été restaurée. Le sentier monte en épingles à cheveux. Tout en marchant d'un bon pas, toujours à l'ombre, Virginie me raconte la fin de sa première année d'université. Ses notes l'ont étonné. La conclusion de ses partiels la situe dans les tous meilleurs étudiants. << Bon, j'avoue, je bosse dur. J'ai bien mérité ! >> dit elle à plusieurs reprises. Elle rajoute : << On va partir au bord de l'océan dans huit jours. Avec papa et maman. Je ne te verrai plus jusqu'au début septembre. Ça me rend un peu tristounette ! >>

 

         Je dis : << Moi aussi. Tu sais que je me suis habitué à toi ! >>. Passant son bras autour de ma taille pour m'attirer à elle, Virginie s'écrie : << Pareil pour moi ! >>. Il y a des endroits où le sentier monte raide. Il y a même des marches d'escaliers formées par de gros rondins taillées spécialement à cet effet et bloqués par d'épaisses barres de fer. De nombreux arrêts où Virginie pose ses lèvres sur les miennes. Où elle empoigne fermement le contenu de mon short. Les filles n'ont pas toujours présent à l'esprit que c'est sensible et à manipuler avec douceur. Avec attention. Mais nous en rions facilement. Nous pénétrons dans la cour intérieure de la citadelle. Le pont levis est impraticable. Partout des panneaux indiquant "Danger", "Accès Interdit". Il y a quelques promeneurs. Peu nombreux.

 

        Les amas de pierres, les éboulis, sont emplit de ronces, d'orties et autres végétaux rendant les passages extrêmement difficiles. Les visiteurs ont disparu lorsque nous nous asseyons sur la dernière marche de l'escalier à moitié écroulé qui mène au donjon. Le silence est total. Pas un nuage au-dessus de nos têtes. Virginie joue avec ses deux nattes en me racontant les vacances qui l'attendent chez sa mamie. Nous savourons les fruits. Quand je mange un brugnon, elle me fait gouter son abricot en disant : << Mélange ! >>. Elle se met en arrière, en appui sur ses coudes, écarte ses cuisses en murmurant : << J'aime ce que tu me fais avec ta bouche. Mais j'aimerais savoir ce que tu me ferais avec ta queue ! >>. Je la regarde, un sourire aux lèvres. Décidément quand une fille a une idée fixe !

 

        Virginie se redresse, saisit son sac à dos pour en tirer le plaid. Elle se lève pour l'étendre avec soin. << Insect repellent ! >> dit elle en agitant le spray jaune. La fraîcheur à l'ombre des vieilles pierres est appréciable. << Tu me fais l'amour ! >> lance ma jeune étudiante en retirant son short et sa culotte en même temps. Le triangle parfait de sa toison pubienne noire est remarquable. Juste en dessous, une légère protubérance, de fines lèvres à peines visibles. Je me lève pour descendre deux marches. J'y place mon sac à dos vidé pour me mettre à genoux dessus. Je regarde partout autour de nous. Il me suffit alors de prendre appui sur mes mains, de me pencher pour poser ma bouche sur son sexe. À sa réaction, je devine que la jeune fille attendait cela avec une grande impatience.

 

        Quand je me mets à la lécher, à fourrer ma langue dans ses intimités, dans un profond soupir, Virginie murmure : << Tu as créé chez moi une nouvelle addiction. C'est trop bon. Je n'aurais jamais imaginé ! >>. Elle se laisse tomber en arrière. Couchée sur le dos, sa tête sur son sac à dos, ma jeune amie se fait sucer, lécher en gémissant. Je maîtrise parfaitement la situation. Je sais ce qui se passe. Lorsqu'elle commence à tortiller des hanches, je cesse. Je caresse ses seins minuscules. << Tu vas me manquer. C'est la première année que je redoute de partir en vacances ! >> dit elle. Je ne dis rien. Je retourne à mes ablutions. Le gout des sécrétions de Virginie évoque le lait crémeux. Neutre. Je joue avec ses réactions. Cessant lorsque la situation devient critique. Elle en gémit.

 

        Elle me repousse en disant : << Fais-moi l'amour ! Tu ne peux pas me laisser partir sans me faire découvrir ce que c'est ! >>. Devant mon embarras elle éclate de rire avant de rajouter : << Je te promets, tu n'en mourras pas ! >>. Je réponds : << Oui, mais à ma manière alors ! >>. Je retourne à mes léchouilles, à mes succions. Cette fois je n'esquive pas l'inévitable. Dans un cri, se cambrant, Virginie connait une fois encore un orgasme extraordinaire. Je me redresse pour me placer au-dessus d'elle. Restant en appui sur mes mains pour ne pas peser de tout mon poids, je positionne très exactement mon sexe contre le sien. Doucement, millimètre par millimètre, je m'immisce. Virginie, ouvre de grand yeux, haletante avant de mordre sa lèvre inférieure. Elle m'interroge du regard.

 

        Je m'arrête. Par contractions des muscles fessiers, je fais bouger ma turgescence. Je continue ma pénétration. Le corps de Virginie se cambre. Je veux me retirer. J'ai trop peur de lui faire mal. Mais Virginie, d'un coup de reins, m'enfonce en elle. Elle passe ses bras autour de mon cou. Ses jambes autour de ma taille. Suspendue à moi, nous restons immobiles. << Plus de peur que de mal ! En fait, ça ne m'a pas fait mal ! >> dit elle. Je bouge lentement. En rythme. Je la berce en l'écoutant me donner ses impressions. Elle se laisse retomber au sol, je me retire. Virginie se touche. Scrute ses doigts. Ils sont juste mouillés. << Je suis certaine maintenant ! >> s'exclame t-elle. Je demande : << Certaine de quoi ? >>. Ma comparse répond : << De m'être dépucelée lors de mes masturbations. Je me souviens avoir ressenti une légère douleur il y a deux ans. C'était ça le sang sur la couette de mon lit ! >>. Elle éclate soudain de rire.

 

        Nous buvons un grand coup de flotte. À présent la fraîcheur est presque désagréable. Il va être dix huit heures. << Je téléphone à mes parents pour les prévenir. J'aurai du retard ! >> s'écrie t-elle en saisissant son téléphone. Je m'habille. Virginie fait de même. Nous reprenons le sentier. Elle ne lâche plus ma main. << Merci ! >> dit elle en me faisant des bisous. Ses bras autour de mon cou, frottant son bas ventre contre mon érection de circonstance. Il est dix huit heures quarante cinq quand nous arrivons sur le parking. Je propose d'enlever la roue avant, de mettre la bicyclette dans le coffre. C'est ainsi que nous prenons la route. Virginie joue avec mon sexe. Elle se penche sur sa gauche pour le prendre en bouche. Plusieurs fois, quelques secondes. Nous arrivons pas loin de chez elle. Je remets la roue de sa machine. Garé dans un chemin en contrebas de la route, Virginie n'a qu'environ trois cent mètres à faire. Difficile de me quitter.

 

        Il est dix neuf heures quarante quand je suis de retour chez moi. Je prépare une salade, des spaghettis. Je mange de bon appétit lorsque mon téléphone se met à vibrer. Le visage de Virginie en illumine l'écran. << C'était génial. On refait avant que je parte ! >> dit elle. Elle appelle depuis sa salle de bain après sa douche. << Regarde, tout va très bien ! >> fait elle encore en plaçant son téléphone entre ses cuisses. Nous rions. << Je te laisse, on m'attend pour la bouffe ! >> conclue t-elle. Il est vingt et une heures lorsque je suis devant mon ordinateur en compagnie webcam d'Anne-Marie. Je raconte mon après-midi. Mon amie soupçonne que Virginie jouait la virginité. Que tout cela n'était que du "cinéma". Je ne sais quoi en conclure. Anne-Marie me donne les dates de ses vacances. On va s'organiser une randonnée...

 

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19/07/2024

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