L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

L'épreuve

                                                          L’épreuve

 

        Je ne sais pas si nous sortons du sommeil en même temps. Mon éveil est des plus agréables. C’est la cuisse d’Odélie qui remonte entre les miennes. C’est chaud, c’est doux, c’est intense. Dans un mouvement réflexe et similaire je fais de même. C’est exquis de nous offrir cette caresse au réveil. Mon adorable complice vient se blottir contre moi. C’est notre dernière matinée. << Bonjour monsieur ! >> murmure t-elle en glissant délicatement son nez sur le mien. Elle saisit ma tumescence en rajoutant : << Je me suis déjà levée pour aller faire pipi. Tu devrais y aller aussi et me rejoindre ! >>. Je suis agréablement surpris par cette requête. C’est vrai. Je crois bien que dans mon sommeil il s’est passé quelque chose. J’ai vaguement entendu. Elle insiste : << Va vite ! >>. Je me lève pour courir vers la porte. À peine suis-je en position qu’elle vient me rejoindre. Se serrant contre moi pour saisir mon sexe. En diriger les jets. Je passe mon bras autour de sa taille pour la rapprocher encore davantage. Je glisse à son oreille : << Toi, tu as une idée derrière la tête ! >>

 

        Pour toute réponse Odélie secoue les dernières gouttes avant de me tirer comme par une laisse, sans me lâcher. Je marche en canard, un peu comme un con, en tentant de la suivre au mieux. Elle me fait tomber sur le lit. À peine suis-je allongé, totalement surpris par les évènements, que ma comparse se couche sur moi. << Tu as une vague idée de l’entraînement de ce matin ? >> demande t-elle. Mutine. Elle mitraille mon visage de bisous. J’adore l’haleine de ses nuits. Il y a quelque chose d’animal qui excite mes sens. Je suis complètement passif. Comme le témoin de ce qui m’arrive. Enchanté des initiatives de la fille au van. Elle retire mon T-shirt de nuit. Retire le sien. Nous nous retrouvons dans la continuité de notre réveil. Dans la douce intimité de nos corps. Sa bouche se pose sur mon téton droit. Je peux sentir sa langue le titiller. Ses lèvres descendent lentement alors qu’elle change de position. En chien du fusil, sa joue posée sur le bas de mon ventre. Je passe ma main sous ses cheveux attachés par un élastique. J’aime frôler sa nuque de mes doigts.

 

        C’est magique. Son souffle chaud sur ma virilité. Je regarde le ciel entièrement bleu par les vitres de la porte fenêtre. Une sérénité m’envahit. La bouche d’Odélie se referme sur mon érection. Je ferme les yeux. Je me laisse emporter dans le fabuleux voyage que m'offre ma douce amie. Je reste immobile. Nous restons tous deux sans bouger. Je m’entends gémir. Je l’entends gémir. C’est rassurant. Je n’ai pas à culpabiliser. Ce n’est pas un épisode d’égoïsme masculin. Je déteste ne penser qu'à moi dans ce domaine. Rien de tout cela. Le plaisir est partagé. Je me laisse totalement faire. Après tout, c’est elle qui a pris toutes les initiatives de ce début de journée. Je veux assister à toutes les autres. Par contractions des muscles fessiers, je fais bouger ma virilité. Je crois bien que cela l’amuse autant que cela aiguise sa curiosité. Je peux l’entendre déglutir car ces contractions provoquent d'abondantes montées de liquide séminal. Ça me gêne un peu. Je surmonte. Cela finit par m’amuser également. Et c’est tellement agréable. J’ai envie de bouger. Je me contrôle. Pas question !

 

        Les gargouillis de nos ventres se font entendre. Sonores. La faim. Je chuchote : << Et si on allait manger et qu’on reprenait après le petit déjeuner ? >>. Odélie cesse, remonte sa tête pour la caler dans le creux de mon épaule. Je murmure : << Tu es douce ce matin ! >>. Elle se lève, prend ma main, nous nous redressons dans le même élan. Je la soulève. Comme une jeune mariée jusque dans la salle de bain. Mon érection retombe inexorablement alors que ma comparse s’exclame : << Oh ! Pauvre petite chose ! Elle devient toute molle ! >>. Je la serre dans mes bras pour répéter : << Je t’aime, je t’aime ! >>. Nous dévalons les escaliers en courant. Ma préposée au café me donne ses impressions : << J’ai ton goût en bouche ! >>. Je m’occupe des fruits, un peu gêné par cet aveux. Je réponds : << J’aimerai avoir le tien dans la mienne ! >>. C’est un copieux petit déjeuner que nous nous offrons là. << Ça met en appétit ! >> lance mon aventurière. Elle m’adresse un clin d’œil. Elle n’imagine pas un seul instant comme l’idée de la séparation qui nous attend aujourd’hui s’avère dévastatrice. Ou elle le sait trop bien et joue l’indifférence comme moi.

 

        Nous traînons à table. Assise sur mes genoux, confisquant mes restes, elle en vient au programme de cette journée. La fille au van est attendue à Gérone pour vingt heures. Deux cent kilomètres. Elle devra partir au plus tard pour dix sept heures. << D’ici là je veux profiter de toi ! >> lance t-elle en se levant brusquement. Je la sais hyper dynamique. Mais là c’est de la dynamite. Nous abandonnons la table en y laissant bols, pain, confiture et miel. Odélie m’entraîne dans l’escalier que nous gravissons en courant. Une fois encore pour me culbuter sur le lit. Visiblement, ce n’est pas à moi de diriger les opérations. Je n’ai qu’à me laisser faire. C’est à la fois étrange et merveilleux. Je ne suis plus que le jouet des désirs de ma compagne de tendresses. Elle reprend les choses exactement là où elle les avait laissé. Je ferme les yeux pour retourner dans les contrées paradisiaques où m’emmène mon ensorceleuse. Je ne sais que faire de mes mains. J’aimerais lui avouer pleins de secrets. Mais lesquels ? Odélie sait tout de moi. Je dois en inventer…

 

        Je ne peux tout de même pas dire des milliers de fois << Je t’aime ! >>. Aussi, je me contente de m’abstraire dans la jouissance. Quand ma partenaire d’émotions cesse, c’est pour me chevaucher. J’ouvre les yeux pour admirer ses expressions. Sa bouche aux lèvres humides de mes substances. Ses sourcils fascinants. Son nez finement dessiné. Ses yeux d’un noir d’encre. Elle s’introduit ma virilité. Prenant appui sur ses bras, elle se penche pour murmurer : << Ça me déchire le cœur de devoir te quitter ! >>. Sans me laisser répondre elle enfonce sa langue dans ma bouche. Un baiser fougueux qui décuple encore mes ardeurs. Si cela est seulement possible tellement je suis en pleine possession de mes moyens. Des moyens Olympiques sur lesquels ma complice se met à chevaucher en haletant. Comme elle est belle mon amazone ! Comme sa présence va me manquer. Une fois encore je ne m’en serais sevré que quelques jours avant de la revoir. Mais la reverrai-je ? Les caprices des filles sont imprévisibles. Inconstances toutes féminines.

 

        Odélie aime également alterner les séquences d’immobilités avec celles plus agitées de ses galops sauvages. Je caresse ses seins, ses reins. Je veux graver ces images tout au fond de moi. Sa silhouette se détache à contre jour sur la porte fenêtre. C’est magique. Nous arrivons à inverser les rôles sans déboîter. Nos orgasmes nous emmènent loin des contingences terrestres. Pour plusieurs minutes. Avant ces difficiles instants où il nous faut réintégrer nos corps fourbus. Une réincarnation. Allongés côte à côte, nous restons longuement silencieux. C’est Odélie qui se tourne pour m’enlacer. << Merci Willy pour ce séjour. J’ai vécu des situations extraordinaires. Tu m’a étonné. Tu m’as aimé. Tu t’es occupé de moi. Tu es si plein d’attentions ! >>. Je réponds : << Je te remercie des mêmes choses ! >>. Il va être onze heures trente. Je propose de manger dans un bon restaurant. << Non, on a encore plein de trucs au frigo et dans le buffet ! >> s’écrie ma complice de bonheur. Sa sagesse tempère mon enthousiasme. << Viens ! >> lance t-elle.

 

        Nous faisons simple. Spaghettis et les dernières escalopes de dinde. L’assaisonnement du dernier concombre, du dernier avocat. Je tente de râper le reste de gruyère avec les bras de ma préparatrice autour de la taille. Nous sommes nus comme au premier jour. << Repas naturiste chez les nudistes ! >> s’exclame ma facétieuse amie en mimant une danse du ventre autour de la table. Je suis plié de rire. Nous mangeons de bon appétit en finalisant le programme de l’après-midi. Une dernière promenade sur les remparts de Carcassonne s’impose. Il fait tellement beau. J’ai mon train à vingt heures. Je rentre de nuit. Je préfère. Nous ne traînons pas. Dès la vaisselle faite, la cuisine bien rangée, nous réunissons les aliments restants, l’huile, la moutarde les épices, les pâtes, le riz et la farine dans deux grands sachets de papier kraft. Prêts à être mis dans le véhicule de la fille au van. Nous montons prendre une douche. Nous donner apparences humaines. Odélie porte une jupette plissée, noire, un T-shirt blanc. Je suis en bermuda kaki et T-shirt beige. Nos baskets.

 

        Nous réunissons toutes nos affaires. Dans nos valises. Le tour de l’étage pour contrôler qu’il n’y ait aucun oubli. C’est avec nos bagages que nous redescendons. Nous sortons lourdement chargés. Nous passons dans le hall. << Bonjour ! >> nous fait Séverine. << C’est le départ ? Ça passe toujours trop vite ! >> rajoute t-elle. Je règle le solde en précisant que je reviendrais récupérer ma valise et ma guitare en fin d’après-midi. Il me faudra ramener la voiture de location avant dix neuf heures. Nous saluons la jeune employée avant de sortir. J’aide la fille au van à tout disposer dans son véhicule. Je prononce cette même phrase : << Emmène-moi avec toi ! >>. Elle me fait tomber sur son étroite banquette. << Ne le répète pas deux fois. Je te kidnappe. Je t’enlève sans demander de rançon ! >> s’exclame t-elle. Elle se couche sur moi en rajoutant : << Je comprends aujourd’hui ce que cela représente d’être aimée et d'être obligée de tout déchirer par un départ ! Tu dois me maudire ! >>

 

        Elle se redresse. Il serait bien dommage de rester dans la chaleur accablante qui règne à l’intérieur de son van. Nous reprenons la voiture. Je suis prié de rouler. Nous traversons Carcassonne ville en direction de Carcassonne château. Je gare l’auto sur le grand parking. En nous tenant la main nous traversons la route pour prendre le long pont qui mène à la porte des remparts. Il y a des touristes en plus grand nombre. Nous attirons encore bien des regards. Non messieurs dames, je ne suis pas le papa de la sublime jeune fille qui tient ma main. Ces situations nous amusent. Odélie me fait des bises afin de bien situer la nature de notre relation. Rien d’incestueux. C’est un plaisir de flâner dans le dédale des rues. La plupart des boutiques sont encore fermées. Il y a une bijouterie médiévale. Ma visiteuse me montre la gourmette offerte l’an dernier pour son anniversaire. En agitant son poignet. << Je ne l’ai pas retiré une seule fois depuis ! >> précise t-elle. L’intérieur du magasin est une sorte de caverne aux trésors.

 

        Des centaines de bijoux partout. Je repère cette bague celtique double. La jeune vendeuse nous explique la curiosité de ce bijoux en argent. Cet objet se divise en deux parties pour former deux bagues identiques. Mais il se porte comme un bijoux unique selon le souhait de son propriétaire. Odélie et moi nous nous consultons du regard. Je prends. << C’est un artisan qui les fabrique. Ce sont des modèles uniques ! >> argumente la jeune fille. La bague est à nos tailles. À l’annulaire d’Odélie et à mon médius. Je sors le bijoux de son écrin en verre pour le passer au doigt de ma douce complice. << Génial ! >> lance t-elle. Nous repartons. La fille au van regarde ses doigts. << Elle est superbe ! >> fait elle. Je propose la visite du musée de la Chevalerie. C’est un vieil ami qui en est le créateur et le propriétaire. Un personnage. Hélas, en cette période de l’année, il est encore fermé. Où alors juste aujourd’hui. Nous montons sur les remparts. La vue sur les Corbières, vers les Pyrénées, sur les montagnes noires. De quoi enchanter les regards, étourdir les sens.

 

        Nous nous offrons des coupes glacées dans un des salons de thé. Sa décoration médiévale mérite quelques selfies. Nous demandons à la serveuse de nous prendre en photo. Elle s’applique et dirige même nos poses. La visite du donjon principale. Ses escaliers en colimaçon. Il y a un chemin de ronde intérieur et un chemin de ronde extérieur. Nous recommençons à nous embrasser à tout bout de champs. J’attire Odélie dans les recoins pour la toucher, l’embrasser, murmurer des tonnes de << Je t’aime ! >> à ses oreilles. Nous nous faisons même surprendre par un couple alors qu’elle a sa main dans mon bermuda. La mienne sous sa jupette. Situation cocasse qui doit donner des idées à ces deux jeunes gens. Nous échangeons des sourires entendus. << Sans doute des membres du même club ! >> me fait ma complice alors que nous redescendons les escaliers. Il va être l’heure de retourner à la voiture. Le soleil tape. Seize heures trente. Nous revenons à l’hôtel.

 

        << Ce qui s’est passé ce matin m’a donné une force immense. Je ne serai pas triste cette fois. Je pense à l’Écosse. J’ai déjà mon visa. Je m’occupe de mon passeport ! >> fait Odélie dans mes bras. C’est curieux, je partage son ressenti. Je me sens empli d’une force incroyable. Je sais que je vais surmonter cette épreuve dans les mêmes dispositions mentales. La fille au van s’installe au volant. Je suis assis sur le siège passager. << On fait l’amour tous les jours par la pensée, d’accord ? >> lance t-elle en posant sa main sur mon genoux. Je fais pareil en disant : << Deux fois par jour, pas davantage ! >>. Nous nous embrassons avec nos cœurs qui s’effondrent soudain sur le plancher du van. Odélie retire la bague pour la séparer en deux parties. Pour m’en passer une au doigt. Je me fais violence, je sors. Elle démarre. Impossible de porter le masque qui devait dissimuler nos peines. Je prends la profonde inspiration qui me sauve la vie sur l’instant. Je lève le pouce pour faire l’auto stoppeur. Ma partante me lance un dernier sourire. Crispée...

 

        Cette fois je ne veux pas assister à cette scène. C’est au-dessus de mes forces de voir s’éloigner le van blanc. J’entre dans le hall de l’hôtel. Seul. Séverine est devant son ordinateur. Ma valise et ma guitare sont dans la guérite. Je m’installe à une des tables rondes. Les fauteuils y sont confortables. Séverine vient prendre ma commande. Je l’invite à prendre un café avec moi. Elle vient s’installer dans le fauteuil à ma droite. Nous bavardons. J’apprends qu’elle prépare un BTS tourisme en alternance. Que la maison que nous avons occupé avec la fille au van est déjà louée par des Danois. << Le premier jour, j’ai cru que c’était votre fille ! >> lance la jeune employée. Elle rajoute : << Mais à voir vos complicités, j’ai très vite compris. C’est beau une telle relation ! >>. Je ne sais quoi dire à ce propos à cette inconnue. J’imagine Odélie approchant le Boulou, la frontière. Séverine devinerait-elle mon état d’esprit ? << Qu’est-ce que vous faites avant votre train ? Et si on mangeait ensemble ? >> propose t-elle. Je reste consterné.

 

        Devant mon embarras elle m’explique son "plan". Car il me semble bien que c’est un "plan" : << Vous ramenez votre voiture. Je vous suis avec la mienne. On mange en ville et je vous ramène à la gare pour vingt heures. Il est dix huit heures. C’est jouable ! >>. Je reste sidéré. Une fois encore je constate que quand une femme a décidé, elle fera tout pour réaliser. Après tout, son agréable compagnie agit comme une thérapie. Étrangement cela renforce encore cette curieuse puissance qui m’habite. Séverine se lève en disant : << On y va ? >>. Je me lève. Je récupère mes bagages. Elle place la pancarte ‘’fermé’’ sur le comptoir. Elle me précède. C’est la Clio noire. Elle me suit jusqu'à la gare. Je règle les formalités à l’agence de location. Je récupère ma caution. Séverine ne me lâche pas d’une semelle. Je l’observe à la dérobée. Elle est séduisante, mignonne, jeunette et souriante. << Je connais un bon restau ! >> dit elle en ouvrant le coffre arrière afin que j’y mette mes bagages. Je m’installe. C’est étrange d’être en sa proximité immédiate et dans cette situation. Nous ne faisions que la croiser tous les matins en quittant l’hôtel.

 

        Et là, la voilà à conduire sa voiture en me racontant d’amusantes anecdotes sur son job. Je suis vêtu de mon éternel 501, d’un sweat bleu, mes baskets. Elle est habillée d’un pantalon noir à pinces et à plis. Un chemisier beige. Des bottines. Le restaurant est tout près de la gare. Il va être dix neuf heures. Séverine entre dans la ruelle adjacente. Elle coupe le contact. << J’ai envie de te faire une pipe ! >> dit elle. Je suis estomaqué. Elle doit avoir vingt ans. C’est une gamine. Je ne réponds pas. Je sors de la voiture. Je marche vers l’entrée de l’établissement. Elle me suit : << J’ai dis une connerie ? >> demande t-elle. Je réponds simplement : << Pire ! Tu as dis une connerie ! >>. Elle éclate de rire, soulagée par mon humour. Nous mangeons de bon appétit. J’apprends qu’un homme de mon âge constitue un de ses fantasmes. Qu’elle aime bien réaliser ses fantasmes. Qu’elle a beaucoup apprécié ma présence à l’hôtel. Qu’elle enviait terriblement Odélie. J’écoute, amusé et curieux. Décidément cette jeune fille n’a pas froid aux yeux. Ni ailleurs…

 

        L’addition. Avant d’entrer dans la voiture, je précise : << Non, ce n’est pas que l’idée d’une pipe me dérange, c’est que j’ai un train à prendre et que je déteste les choses bâclées, faites dans la précipitation ! >>. Elle rit. Nous arrivons devant la gare. Séverine ouvre le coffre arrière de sa Clio. Je récupère ma valise et ma guitare dans son étui noir. << Merci ! Merci d’avoir été raisonnable pour deux ! >> me fait la jeune fille. Son regard est sincère et plein de reconnaissance. Je la remercie pour sa compagnie. Je rajoute : << C’est mieux comme ça, non ? >>. Elle m’accompagne jusque sur le quai. << Je suis heureuse de vous avoir rencontré et d’avoir passé un si bon moment avec vous ! Bon voyage ! >>. Ce sont ses derniers mots. Je passe délicatement mon index sur le bout de son nez en concluant : << Prends soin de toi ! >>. Me voilà installé. Devant une jeune fille. Décidément ! Le train s’ébranle. Un dernier regard pour les lumières de Carcassonne dans la nuit tombée. Je suis empli d’une énergie nouvelle…

 

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20/11/2024

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