L'ECRIT DE JOIE

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Gaëlle - (11) - Les retrouvailles

 
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                                                         Gaëlle - Enfin -

 

Je suis assis à mon bureau à classer quelques documents administratifs lorsque mon téléphone m'averti de l'arrivée d'un message. Machinalement je me saisis de l'appareil. Distraitement je regarde l'écran. C'est Gaëlle. Depuis près de huit mois je suis sans nouvelles de la jeune fille. Quelle n'est pas ma surprise. Et mon émotion. Gaëlle m'apprend qu'elle revient de vacances, qu'elle a repris l'équitation et qu'elle prépare sa rentrée universitaire.

 

Nous sommes à la mi septembre. Gaëlle me propose à nous rencontrer dans la nature, lors d'une de ces promenades à cheval. C'est un rendez-vous tout à fait informel. Je m'empresse de répondre. Je précise que je serais à l'endroit convenu. J'ai un retour immédiat par SMS : < Je suis contente ! >. Je connais bien l'endroit évoqué car je m'y promène quelques fois. A pieds ou en VTT.

 

Ce mercredi après-midi, je viens prendre du bon temps au bord de l'étang de la forêt. Cet endroit m'est familier. J'emprunte souvent l'étroit chemin à bicyclette. Nous nous sommes parfois promenés ici, l'hiver dernier, Gaëlle et moi. Je déplie et pose mon plaid au sol. Je m'allonge au bord de l'eau. Je me déshabille. Je suis simplement vêtu de mon maillot de bain. Je feuillette un petit livre très intéressant. L'histoire mystérieuse des Templiers.

 

De temps à autre je regarde autour de moi. La journée est belle et la douceur très agréable. Il doit être aux environs de seize heures. En face, sur l'autre rive du plan d'eau, à environ trente mètres, il y a un cabanon de bois. Son toit scintille sous le soleil. Un de ces abris de pêcheur sans porte, sans fenêtre et qui n'est pas sans évoquer une sorte d'arrêt de bus. Gaëlle doit se promener par là. Même si notre rencontre est informelle, je suis gagné par l'impatience.

 

Je suis absorbé par ma passionnante lecture. Soudain mon attention est attirée par un bruit. Ce sont les sabots d'un cheval. Nul doute. Je regarde en face, sur la rive opposée. A une trentaine de mètres il y a une cavalière. Elle fait boire son cheval dans l'eau de l'étang. Tenant l'animal par son encolure, la jeune fille me fait un sourire. C'est Gaëlle. La jeune fille me lance : < Bonjour monsieur ! > appuyé d'un signe de tête. Je sais que Gaëlle apprécie les jeux de rôles et les mises en scène. Aussi, j'entre immédiatement dans l'improvisation.

 

La jeune écuyère a une vingtaine d'années. Je la trouve plus attractive encore qu'il y a quelques huit mois. Avec un signe de la main je réponds. Je fais : < Bonjour >. Mot que j'appuis également d'un léger mouvement de tête. Je trouve que Gaëlle est encore plus mince, presque fluette. La tresse de ses longs cheveux noirs pend sur son épaule droite. Elle est vêtue d'un pantalon d'équitation beige, d'une veste cintrée noire. Elle est chaussée de hautes bottes de cuir noir. L'image est bucolique et fort plaisante.

 

Je la regarde longuement. L'hiver dernier je ne l'ai toujours vu qu'en vêtements d'hiver. J'observe sa silhouette filiforme. Fragile. Nous jouons aux parfaits inconnus. Régulièrement la jeune fille relève la tête pour regarder dans ma direction. Nous échangons de fréquents sourires. Cette situation semble lui plaire autant qu'à moi. C'est une sensation étrange. Teintée d'érotisme et bien excitante. A nous observer ainsi par delà l'étang, aiguise sans doute les sens de la jeune fille autant que les miens.

 

Cette situation dure une dizaine de minutes. La jeune fille tourne à plusieurs reprises autour de son cheval. Ce dernier a cessé de boire depuis un petit moment. J'ai comme l'intuition qu'elle fait durer les choses à dessein. Ces quelques minutes sont intenses. L'écuyère remonte sur son cheval. Elle me lance un dernier sourire. Gaëlle prend le sentier sur la droite. Elle disparaît rapidement derrière les bosquets. Un peu perturbé je retourne à ma lecture.

 

Au bout de quelques minutes quelle n'est pas ma surprise de voir la cavalière revenir au même endroit. Elle s'arrête. Droite sur son cheval, la jeune fille regarde avec insistance dans ma direction. L'animal tourne doucement sur lui-même. Sans doute parfaitement guidé par les mouvements adroits de sa maîtresse. Gaëlle a un port de tête altier. Le dos bien droit. Sa silhouette est d'une élégance impressionnante.

 

La scène dure quelques minutes. Je regarde avec attention. Elle aussi. Nous échangeons quelques nouveaux sourires. Cela m'envahi de délicates et étranges sensations. A présent la cavalière s'éloigne sur la gauche. Je suis troublé et j'ai du mal à retourner à ma lecture. Je reste à regarder. J'observe l'autre rive de l'étang. Je suis en maillot de bain et une érection en déforme à présent le tissus.

 

Une dizaine de minutes s'écoulent. La cavalière revient une nouvelle fois. Elle s'arrête au même endroit. Juste devant le cabanon. Elle regarde dans ma direction avec insistance. Gaëlle semble vouloir me faire comprendre quelque chose. Assise bien droite, presque cambrée en avant sur sa monture, la jeune fille me fixe avec attention. Je suis de plus en plus interrogatif.

 

Immobile, assise sur son cheval, face à moi, la jeune fille me fixe. Lentement, de sa main droite, l'écuyère, tout en me regardant, se met à mimer une masturbation masculine. Avec cette érection qui déforme mon maillot de bain, je me lève. Les mains sur les hanches je regarde ce spectacle insolite. La cavalière ne peut que voir cette grosse bosse. Sans cesser son mouvement de la main elle continue de me fixer. Je viens de comprendre le message. Je connais Gaëlle. Depuis huit mois ses penchants se sont certainement encore affirmés.

 

Je sors mon sexe. Je le lui montre. Fièrement dressée, ma turgescence bouge au rythme de mes contractions du périnée. La jeune fille continue son geste obscène tout en me regardant. Avec une attention encore décuplée. Je me saisis de mon sexe. De ma main droite je commence à me masturber doucement.

 

La scène dure un long moment. Je suis cambré en arrière. Debout sur mes jambes écartées et fléchies. Je suis en sueur. Je me masturbe d'un mouvement lent et régulier. Nous nous observons avec concentration. La jeune fille donne une impulsion à sa monture. Le cheval avance doucement pour disparaître derrière les bosquets de droite. Gaëlle m'observe jusqu'au dernier instant. L'instant est passionnant.

 

Je reprends toutefois rapidement mes esprits. Je cesse ma masturbation. M'en voulant un peu d'avoir céder à une pulsion instinctive et primaire, je culpabilise un peu. Gaëlle n'est pas une inconnue. Même si elle en a joué le personnage à la perfection. Je reste là. Je suis assis à regarder la surface de l'eau. Je suis à la fois enchanté de l'initiative de Gaëlle et dépité par l'absurdité de la situation.

 

De ce côté-ci de l'étang, au bout du petit sentier, il y a d'épais fourrés. Soudain, de l'un d'eux, surgit la jeune cavalière. Elle s'arrête à quelques mètres. Haute sur son cheval, l'animal me paraît immense. < Je passe souvent ici, c'est la toute première fois que je vois quelqu'un assis là ! > me fait-elle d'un air espiègle. Je décide de rester dans le rôle que m'a assigné Gaëlle. C'est surprenant mais si intense.

 

Lorsqu'elle parle, je peux voir son appareil dentaire qui brille au soleil. Je ne m'en souvenais plus. Ce dernier donne à ses sourires des reflets métalliques. Gaëlle, tout en conversant, regarde en direction de mon sexe avec insistance. Ne cachant nullement son intérêt pour cette grosse bosse qui est revenue. Nous sommes là, à revivre une "première fois" absolument stupéfiante. C'est magique. L'initiative de la jeune fille me ravi.

 

< Vous venez souvent par là ? > me demande t-elle. Comme si j'étais un parfait inconnu. Je jeu est délicieux. Je réponds : < Oui ! Assez souvent. Mais c'est la première fois que je m'y installe ! >. Gaëlle continue : < Je passe là presque tous les soirs. Le centre hippique est à une demi heure. C'est un lieu de balade très agréable ! >. Je fais : < Moi non plus je ne vois jamais personne. Mais ? Ne devriez-vous pas être en cours ou en études ? >. Elle me répond : < Je suis étudiante et les cours commencent lundi prochain, début octobre. J'en profite encore un peu. C'est ma seconde année de faculté ! >

.

Nous échangeons quelques lieux communs dans une conversation animée qui dure un petit moment. Gaëlle descend de cheval. Elle tient l'animal par sa longe. Elle vient s'assoir sur un tronc d'arbre à quelques mètres. Je lui fais : < On fait connaissance ? >. < Volontiers. C'est avec plaisir ! > me répond t-elle amusée. Ce numéro d'actrice suscite vraiment mon admiration. Jusqu'où ira t-elle ?

 

Gaëlle est grande, mince. Elle me paraît presque maigre. Un visage aux traits fins et réguliers. Belle brune de presque vingt ans. Gracieuse et pleine d'humour. Nous ne tardons pas à échanger des bons mots. Nous retrouvons nos réflexes d'antan. Souvent, d'un air amusé, elle regarde mon maillot de bain. Vicieuse. Elle fixe cet endroit avec insistence. Bien plus que mon regard. J'en suis à la fois gêné et excité.

 

Au bout d'un quart d'heure de conversation, je décide une expérience. Doucement, devant la jeune fille, assise sur son tronc d'arbre, je sors mon sexe. Tout en bavardant, je le laisse pendre devant mon maillot de bain. La cavalière regarde. Intéressée et amusée. Avec une grande attention. Mon sexe ne tarde pas à se raidir et se dresser. Bien droit comme un pieu. Toujours en bavardant je recommence à me masturber. La conversation s'oriente bien évidemment sur la sexualité. Je devine la grande excitation qui envahit la cavalière.

 

< Je m'appelle Gaëlle. Je vais avoir vingt ans bientôt ! > me fait-elle. Le jeu continue dans un scénario que la jeune fille observe avec méthode. Je suis admiratif. Je la sais vicieuse et je suis toujours très étonné. Comme il y a plus de huit mois déjà. Je me présente à mon tour. J'apprends très rapidement que les chevaux les études et le sexe sont les trois passions de la jeune fille. Je fais semblant de ne pas savoir encore dans quel ordre. Je tente d'assurer parfaitement le rôle qui m'est imparti.

 

La situation dure ainsi une petite heure. Je me masturbe doucement sous l'œil attentif de la jeune fille. Cette dernière bavarde comme si nous étions attablés à la terrasse d'un café.  < Il faut que je parte. On vient me chercher au centre hippique d'ici une heure. J'aimerai beaucoup vous revoir. Je passe ici demain vers quinze heures. Vous serez là ? > me demande l'écuyère. Je m'empresse de la rassurer. < Bien sûr Gaëlle. Avec grand plaisir. Surtout si c'est un "rendez-vous" ! >

 

La jeune fille se lève et s'approche de moi. Je suis encore allongé. Elle me tend la main. Je me relève. La cavalière est plus grande que moi. Cambré, les jambes fléchies, je me tiens devant elle. Je me masturbe encore. Juste avant de lui tendre la main j'éjacule d'un jet puissant. Un jet qui gicle juste à côté de la cavalière. Une giclée vient même se briser sur sa cuisse droite. Gaëlle éclate de rire en me disant : < Il faut vraiment se revoir demain ! J'insiste ! >.

 

Je veux encore profiter de cet intense moment de vice. Je lâche deux jets de pisse. Gaëlle, ravie, n'arrête plus de rire ! Mais en évitant les jets de justesse et avec élégance. La jeune fille me fait un clin d'œil. Elle lève son pouce en me disant : < Toujours aussi génial ! >. Elle monte sur son cheval. Elle mime une bise dans sa main qu'elle souffle dans ma direction. < Vivement demain ! > me fait-elle avant de partir au petit trot.

 

Rendez-vous est fixé au lendemain pour quinze heures. Je la regarde s'éloigner droite et fière sur son cheval. Juste avant de disparaître derrières les fourrés elle s'arrête. La jeune fille se retourne pour me faire le plus délicieux sourire et un petit signe de la main .

Vivement demain ...

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29/07/2014

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