La nuit avec Anne-Marie
Toute une journée avec Anne-Marie
Nous nous réveillons très certainement en même temps. Anne-Marie se serre contre moi. Ne l’étions-nous pas toute la nuit ? Serrés l’un contre l’autre ? C’est l’impression que nous en gardons. << Bonjour. Comme on dort bien dans ton grand lit ! >> dit elle. Elle pose sa tête dans le creux de mon épaule en caressant mes pectoraux. Elle descend sur mes abdominaux que je contracte dans un réflexe de défense. << Wouah ! La tablette de chocolat ! >> rajoute t-elle. Je me tourne pour prendre appui sur mon coude. Ses longs cheveux auburns couvrent l’oreiller. Je demande : << Tu te souviens de tes rêves ? >>. Anne-Marie répond : << Pas toujours. Ce matin par exemple, je ne me souviens que de ce que nous avons fait avant de nous endormir ! >>. Je passe mes doigts sur ses sourcils pour dire : << Tu as donc fait le même rêve que moi ! >>. Nous rions. Nos lèvres s’effleurent. Mon amie se redresse, bondit du lit en s’écriant : << Pipi ! >>. Je la regarde courir à travers la pièce, toute nue, agile et fragile.
Je toque à la porte des toilettes pour préciser : << Attends-moi en haut, je remonte avec le petit déjeuner ! >>. J’enfile mon T-shirt de nuit pour dévaler les escaliers. J’utilise les toilettes du bas. Pendant que monte en ébullition l’eau de la bouilloire, je coupe des tranches que je place dans le grille pain. Par quatre. Je fais le café. Je beurre les tranches éjectées. Le tout sur le plateau avec des bols, des petites cuillères, le miel crémeux et la confiture d’églantine. Je retrouve Anne-Marie sous les draps entrain de regarder le cadre de la photo toujours sur ma table de nuit. En noir et blanc. Ma compagne disparue dans mes bras. << Elle était belle ! >> se contente t-elle de dire alors que je m’assois à ses cotés. Le plateau sur nos cuisses. << Le petit déjeuner au lit. Je crois bien que ce n’est arrivé que trois ou quatre fois dans ma vie ! >> lance t-elle. Je fais : << J’adore. Mais les occasions de le préparer et de le partager son rares ! >>. Nous mangeons de bon appétit en revenant sur notre soirée. Je demande : << Tu as quelque chose au programme aujourd’hui ? >>
Mon amie répond : << Glander ! >>. Nous rions aux éclats quand je réponds : << Alors j’ai ce qu’il te faut ! >>. Facétieuse, elle rajoute : << De quoi glander ? >>. Je propose de passer la journée ensemble. En regardant les vitres des deux portes fenêtres, il faut se rendre à l’évidence. Il n’y aura pas de randonnée cette fois. Il pleut. << On va en ville cet après-midi ! >> suggère Anne-Marie. Je rajoute : << Et on se fait un bon restaurant en soirée ! >>. Nos lèvres s’effleurent au goût du miel. Je retire le plateau pour le poser sur l’autre table de nuit. Anne-Marie se blottit contre moi en murmurant : << J’ai envie ! >>. La météo s’y prête. Cela fait tellement longtemps que je n’ai plus fait l’amour le matin. D’abord parce que je ne suis pas du matin et que le matin je suis seul. Ma complice m’attire sur elle. Pour ne pas peser de tout mon poids, je reste en appui sur les coudes. Nos baisers sont sucrés. C’est délicieux. Nos langues s’entremêlent bien avant nos corps. Dans ce domaine je laisse toujours à ma partenaire le choix des initiatives.
Mon érection contre son sexe. C’est un de ces instants magiques où tout s’enchaîne comme la plus parfaite des mécaniques. C’est au tour d’Anne-Marie de rester immobile. Je la berce doucement, d’un mouvement régulier. Quand nous ne nous fixons pas longuement, mes lèvres effleurent les siennes ou glissent sur la peau délicate de son cou. Les minuscules tâches de rousseur qui parsèment son nez, ses pommettes, me fascinent ce matin. Sa chevelure étalée sur l’oreiller. Le mécanisme de nos corps imbriqués, nos bouches qui se touchent. Un mouvement lent. Juste le bruit de la pluie que des bourrasques jettent en paquets contre les vitres. Sans échanger le moindre mot, nous savourons ces instants merveilleux. J’aime gober le lobe de ses oreilles. J’aime passer ma langue sur ses sourcils. Pas la moindre accélération. Tout se déroule selon une partition langoureuse. Je cesse. << Et si je tombais amoureuse de toi ? >> lance mon amie. Je reste silencieux. Elle rajoute : << Tu me garderais ? >>. Je ne sais vraiment pas quoi dire.
Je me contente de reprendre la danse régulière de mon bassin. Les femmes reviennent à la charge quand leurs questions restent sans réponses. Anne-Marie réitère : << Ce serait bien nous deux ! >>. Je me contente de poser mes lèvres sur les siennes. Anne-Marie se met à bouger à mon rythme. Nous nous berçons. Je murmure à son oreille : << Tu sais, depuis la disparition de Christine, mes sentiments sont en bernes. Je ne voudrais pas te faire le moindre mal. Tu mérites d’être heureuse et aimée ! >>. Anne-Marie revient à l’immobilité pour dire : << C’est ce que disait mon "ex". Après huit années de vie commune. On dirait que les mecs utilisent toujours la même formule ! >>. Je chuchote : << Règle numéro 1 : ne pas faire de projections sentimentales dans le futur. Règle numéro 2 : savoir attraper au vol toutes les opportunités de bonheur qui passent ! >>. Anne-Marie demande : << Règne numéro 3 ? >>. Je dis : << Faire l’amour en copains ! >>. Devant l'énormité idiote que je viens de prononcer, nous rigolons comme des bossus. Effets vibratoires sur nos sexes.
<< Qu’est-ce que tu ne peux pas dire comme conneries parfois ! >> lance t-elle en enserrant ma taille de ses jambes. Suspendue à moi, je l’emmène. Ma bouche près de son oreille, je chuchote : << C’est tellement bien ensemble que des sentiments viendraient tout gâcher ! >>. Sans cesser de se tortiller pour chercher le meilleur angle à son plaisir, elle répond : << Arrête de raconter n’importe quoi ! >>. Nous nous embrassons passionnément. Ne serais-je pas déjà secrètement amoureux de cette jeune femme ? J’en frissonne. Ça doit rester un secret. Il y a quelques opportunités que je n’aimerais pas manquer. Virginie, Laure et pourquoi pas Nathalie. Commencer une relation amoureuse signifierait la fin de mon existence aventureuse. C’est comme un sixième sens qui me convainc qu’il en va de même pour ma partenaire. Lors de nos soirées webcam Anne-Marie me confie quelquefois ses secrets de femme. Surtout lorsque nous nous masturbons en bavardant. Nous connaissons les réactions de nos corps.
Nous savons nous arrêter aux moments critiques. Ce qui est parfait pour la gradation de nos plaisirs. Ces pauses sont récréatives autant que reposantes. Nous sommes tous deux d’authentiques jouisseurs. Quand nous reprenons c’est encore plus fort, plus sensuel. La pluie a cessé. Il n’y a plus que nos respirations. Parfois haletantes, parfois affolées. Nos mains se cherchent. Se trouvent. Nos doigts se croisent. Se serrent. Si fort que nos orgasmes soudains les unissent dans la douleur. Le souffle d’extase d’Anne-Marie dans mon cou. Mon rugissement de bête sauvage. Mon corps qui s’affaisse sur le sien. Ses doigts qui s’accrochent à mon dos. Tout son corps se détend. Je bascule sur le côté. Anne-Marie sur le dos. Nous reprenons nos esprits. En appui sur mon coude, caressant ses épaules, ses seins, je murmure : << Règle numéro 4 : Recommencer dès que possible ! >>. Anne-Marie se tourne sur le côté. << C’est génial tous les deux. J’ai l’impression qu’on fait ça depuis toujours. Et rien qu’avec toi ! >> chuchote t-elle.
Anne-Marie se tourne, allonge le bras pour saisir son téléphone. Elle demande : << Devine l’heure qu’il est ? >>. Devant mon embarras elle répond : << Onze heures trente ! >>. Nous nous levons. Mon amie se précipite aux toilettes. Elle me rejoint à la salle de bain, sous la douche. Nous nous essuyons en envisageant les options du repas de midi. Tous les deux vêtus de nos jeans, de nos sweats, baskets, nous dévalons les escaliers. Je fais bouillir l’eau des spaghettis. Deux dos de cabillaud blanc dans la poêle. Anne-Marie lave les endives et prépare l’assaisonnement. Râpe le gruyère. Le temps de concocter une sauce au Roquefort et nous mangeons de bon appétit. En faisant le bilan de cette matinée extraordinaire. << Tu sais, j’ai l’impression que c’est la première fois qu’on a pris tout notre temps. Que rien ne nous a dérangé ! >>. Je prends conscience de la réalité de cette affirmation. Nous traînons à table. Qu’il est agréable de pouvoir prendre tout son temps. Surtout pour ma complice qui reprend son métier de professeur des écoles dès lundi.
La vaisselle. J’essuie. Nous pouvons faire les clowns avec les brosses à dents devant le miroir. Le ciel paraît s’éclaircir. Nous sortons. Anne-Marie à des vêtements de change dans son auto. Plus aucun souffle de vent. Ma complice veut faire un tour dans mon atelier. Les toiles, les chevalets, les odeurs. Elle s'y meut avec intérêt. Je reste assis dans la chaise à bascule. Je contemple la scène. << J’aimerais être avec toi quand tu peins. Toute une matinée ou tout un après-midi ! >> lance t-elle en se mettant sur la pointe des pieds. Je propose un mercredi matin. Jour de libre pour les enseignants du primaire. << Mercredi prochain ! >> s’écrie t-elle. Je réponds : << Et je prépare un repas surprise ! >> Mon amie rajoute : << Mais je dois repartir tout de suite après ! >>. Nous restons sur ce projet. Il va être treize heures trente. Nous remontons nous changer. Il subsiste les parfums de l’amour dans la chambre. Je respire les draps en disant : << Oh, je vais avoir tes effluves avec moi toute la nuit prochaine ! >>
<< Je ne peux pas rester, je dois me lever très tôt demain matin ! >> s’exclame ma complice. Nous nous habillons. Anne-Marie porte un pantalon de velours gris, un sweat noir, des bottines noires. Un blouson de cuir noir. Je suis en pantalon brun, pull brun et bottines brunes. Blouson de cuir brun. Nous redescendons à toute vitesse. Pour éviter de devoir faire deux fois la route dans la nuit, nous optons pour la solution la plus évidente. Anne-Marie roule devant avec son auto. Je la suis avec la mienne. Jusqu’à chez elle. Nous montons rapidement à son appartement pour y déposer son sac à dos et les vêtements. Dans l’escalier, en redescendant, ma complice me bloque contre le mur pour m’embrasser. La surprise est totale et me procure même un début d’érection. Elle sent la bosse pour s’y appuyer. Ce qui redouble nos ardeurs buccales et linguales. C’est parti. Direction la ville. Ma passagère me confie le programme chargé de son week-end. Consacré à ses parents qu’elle affirme négliger quelque peu.
Je gare la voiture sur le parking du centre Leclerc. Une habitude. Il y a toujours des places. C’est à dix minutes du centre. Avec les pluies de la matinée tout est encore trempé. Par contre, le ciel se dégage par endroit. Une parcimonie de bleus qui ne durent que quelques instants. La FNAC. Pour une enseignante quel plus judicieux endroit pour commencer une virée en ville. Il y a du monde. C’est vendredi. J’accompagne mon amie dans les rayons. C’est passionnant de découvrir ses centres d’intérêts livresques. Les guides du routard. Les ouvrages consacrés aux voyages. << Le Pérou. C’est mon prochain grand projet ! >> fait elle en feuilletant un album de photos. Par dessus son épaule, je regarde. J’adore son parfum. Je ne peux m’empêcher de passer mon bras autour de sa taille. Elle se serre contre moi. Nous découvrons de magnifiques images. Il y a une romancière qui dédicaces ses livres. Romancière en pleine conversation avec un groupe de badauds. Je découvre également l’intérêt de ma complice pour les biographies.
Je suis comme un gamin dans un magasin de bonbons puisque je ne m’aventure que rarement dans cet espace. Les livres politiques voisinent avec les essais de politiciens. << Les enseignants sont traditionnellement sympathisants d’idées de gauche. Pas moi. Mais j’évite d’en parler avec mes collègues. Le milieu devient très vite malsain pour les sympathisants d’idées de droite ! >> m’explique Anne-Marie. Je la rassure, j’observe les mêmes distances avec les principes qui ne sont pas les miens. Nous flânons encore un peu dans le rayon des livres de jeunesse. Dans celui des ouvrages consacrés à l’enseignement primaire. << Déformation professionnelle ! >> précise Anne-Marie. Il va être seize heures quand nous somme à nouveau dans les rues pavées du centre. Je propose un chocolat chaud dans un endroit où ils sont délicieux. C’est à une centaine de mètres. Le salon de thé est au premier étage d’une boulangerie pâtisserie à l’ancienne. << Ça sent bon le pain chaud ! >> lance mon amie lorsque nous gravissons l’escalier. Les tables en gradins. Notre choix se porte sur celles du haut. Les trois sont libres.
La jeune serveuse apporte nos commandes. Les mugs de chocolat couvert de mousse. Deux tranches de tartes aux noix. Un délice. Un petit tour aux toilettes. Nous revenons sur notre projet de mercredi prochain. Anne-Marie réitère son souhait d’assister à une séance de peinture. Je suggère qu’elle vienne me rejoindre mardi soir et que nous passions la nuit ensemble. << Oh mais tu n’es pas sérieux. On va faire l’amour toute la matinée. Ce n’est pas une bonne idée. Tu ne feras pas de peinture ! >> s’exclame t-elle. Je n’insiste pas. Après tout, c’est vraisemblable. Les femmes ont du bon sens. Il va être dix sept heures. L’ambiance est à présent crépusculaire. Le ciel à nouveau gris mais pas menaçant. Un des grands magasins, filiale des Galeries Lafayette, offre quatre étages aux visiteurs et aux clients. << Ça fait longtemps que je ne suis plus venue là ! >> fait Anne-Marie dans l’escalier mécanique qui mène au rayon des vêtements femmes. Il y a là des choses exceptionnelles. J’adore accompagner les femmes dans ces lieux.
Le plaisir de découvrir une autre facette de leur personnalité. Que du bonheur ! Aussi, d’être entraîné par ma complice dans les différents rayons, me comble de joies. Les manteaux. Les pulls. Je suggère de faire des essayages. << Non, après je me laisse tenter. Tu sais, les maîtresses d’écoles on ne gagne pas des cents et des milles ! >>. Je précise : << Tu choisis ce qui te plaît. Laisse-moi te l’offrir. S’il te plaît ! >>. Anne-Marie n’est pas du style à faire des manières. Elle choisit un pull magnifique. Mohair. Fuchsia et au col roulé. Je dis : << Il te faut un beau pantalon avec. Ou alors une jupe. Choisis, je t’en prie, fais-moi plaisir. Fais-toi plaisir ! >>. Elle ne se fait pas prier. J’apprécie. Je ne connais pas de joies plus grandes que d’offrir. Je la vois hésiter entre un pantalon pistache et une jupe pêche. J’insiste : << Prends les deux. Pas de regret ! >>. Tenant un vêtement dans chaque main, Anne-Marie me regarde comme un extraterrestre. Je rajoute : << Les cabines sont là ! >>. Elle me devance pour nous y rendre.
Il y a des banquettes. Un autre homme est installé. Derrière le rideau sa compagne doit faire de l’essayage. Je m’assois devant la cabine voisine. Je rassure mon amie. Je suis d’une patience infinie : << Prends tout ton temps ! >>. Quelques minutes et la voilà vêtue à sa convenance. Je la félicite. Son choix est judicieux. Anne-Marie doit mesurer un mètre soixante dix. Comme elle est fine et mince, elle paraît bien plus grande. Surtout avec ses talons. Je dis : << La jupe maintenant ! >>. Elle retourne se changer. Je la congratule une nouvelle fois à son retour. Je propose d’aller récupérer le pull jacquard qui lui plaisait. Je n’attends pas sa réponse, je me lève. Je me précipite pour le chercher. Un pull qui lui va à merveille. Épousant ses formes avec cette discrète touche de fantaisie. Idéal pour les réunions de parents d’élèves. Nous passons en caisse. Nous voilà chacun avec un grand sachet de papier kraft à la main. L’expression de ravissement sur son visage que je savoure comme le chocolat chaud du salon de thé.
Il va être dix huit heures trente. Le temps de ramener les paquets à la voiture. Nous revenons en ville. Les menus affichés au "Franc Bourgeois" ouvrent nos appétits. C’est un établissement étoilé. Inutile de s’inquiéter. Dans ces endroits il y a toujours des tables qui n’attendent que le client gourmet et fin connaisseur. On nous apporte des queues de homards fumées accompagnés de légumes confis. Un choix de sauces dans de petits ramequins. À base de mayonnaises. C’est à tomber tellement c’est bon. Anne-Marie me remercie une nouvelle fois pour les cadeaux. Pour le repas. Ça me gêne. << Comment veux-tu qu’une femme ne tombe pas amoureuse d’un homme aussi attentionné, aussi gentil ! >> lance t-elle à quelques reprises pour ponctuer ses phrases. Le dessert. D’énormes coupes glacées à quatre boules. Nous revenons sur mes créations murales en riant. << Je veux essayer tous les trous que tu as creusé partout ! >> me dit elle. Nous en rigolons comme des bossus.
Je fais : << Il faudra attendre le printemps prochain alors ! >>. Les cafés sont succulents. Anne-Marie aime son métier. Elle se réjouit de retrouver ses élèves lundi. Je l’écoute m’en parler avec passion. Il va être vingt et une heures. L’addition. Une carte Gold, ça épate. Nous voilà dans les rues, un peu lourds, à marcher d’un bon pas jusqu’à l’auto. Il y a une dizaine de kilomètres jusqu’au lotissement. À sa sortie, l’immeuble résidentiel où vit ma complice. Sa main sur ma braguette elle me remercie une nouvelle fois. << J’ai passé deux jours magnifiques avec toi ! On se voit en webcam demain soir. J’emmène mon ordi chez mes parents. Vingt et une heures ! >> conclue t-elle quand nous arrivons au bas de son immeuble. Non, je ne veux pas monter. Anne-Marie se serre contre moi pour quelques dernières bises. Je la regarde gravir les marches, introduire sa carte dans le lecteur. La porte vitrée qui s’ouvre. Encombrée de ses paquets qui la submergent. Elle me fait un merveilleux sourire. La satisfaction qui m’habite sur le retour est exaltante…
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