L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

La piscine

                                                               Laure

 

       Mon mercredi matin est identique à tous les autres. Sauf le dimanche où je ne fais pas grand chose. Après ma séance d’entraînement, mon jogging et ma douche, je suis confortablement installé devant mon chevalet. Je peins dans d’agréables et positives introspections. Il va être onze heures quand mon I-phone se met à vibrer. Il est posé sur la desserte à ma droite. Parmi les couleurs et des pinceaux. Aussi, voulant le prendre, machinalement, je saisis un tube de peinture. Je peste. Qui donc à l’outrecuidance de déranger mes réflexions ! Je suis instantanément calme et serein. C’est le visage de Virginie qui apparaît à l’écran. Ma première réaction après qu’elle m’ait lancé un << Bonjour ! >>. Je demande : << Tu n’es pas en cours ? >>. Facétieuse elle répond : << Je finis à onze heures le mercredi. Là je vais en salle de documentations avant de rentrer ! >>. Comme nous sommes en caméras, je montre ma toile presque achevée. << Si un jour tu peins un nu, je viens poser ! >> lance t-elle. Je sais que la jeune fille est sincère. Nous en rions tout de même.

 

       << On se voit toujours vendredi après-midi. Quatorze heures ? >> demande Virginie. Je m’empresse de préciser que je m’en réjouis, mais où ? << Je viens en voiture. Tu vois le terrain de rugby ? Je serai derrière le bâtiment des gradins. Ça marche ? >> dit elle. Je connais l’endroit, Anne-Marie m’y avait emmené il y a quelques semaines. Je confirme : << D'accord, vendredi, quatorze heures au stade ! >>. Sans y rajouter davantage de formalités, mon interlocutrice raccroche. Je retourne à mon occupation picturale sans cesser de penser à cette étonnante jeune étudiante. Il va être midi. Il fait beau. Le ciel est d’un bleu lapis lazuli. La température de 19°. Cette fin octobre est des plus clémentes. Je nettoie la palette, les pinceaux avant de quitter l’atelier pour la cuisine. Pendant que réchauffe la moitié de la tarte aux brocolis de hier soir, je fais l’assaisonnement d’une belle et grosse endive. Je mange de bon appétit en écoutant les propagandes radiophoniques que les stations diffusent comme étant de l’information.

 

        Dès la vaisselle terminée, mes dents brossées, je prépare mes affaires de piscine. J’ai des post-it collés le long du miroir de la salle bain. Ce qui me permet de ne rien oublier. Le post-it karaté des mardis et jeudis soirs. Le post-it piscine. Le post-it des courses du samedi martin. Le post-it des mails à ne pas oublier. C’est avec le sac de sport à la main que je dévale les escaliers. Ne pas oublier de rajouter un fruit et la bouteille d’eau. J’ai un peu plus d’une demi heure devant moi. Je descends jusqu’à rivière dans une douceur printanière. S’ils n’y avaient toutes ces feuilles jonchant le sol on s’imaginerait facilement en mai. Les canards, les colverts et les poules d’eau se livrent à de véritables ballets aquatiques. Cancanant à mon approche. En remontant je récupère quelques bûches de hêtre dans le panier. Je sors la voiture du garage. J’hésite. Je pourrais mettre un short et un T-shirt. Mais il me suffit de garder à l’esprit que vers seize heures je serais très certainement amené à le regretter. Je reste en jeans et sweat. Baskets.

 

        Il y a une quinzaine de kilomètres jusqu’au complexe sportif. Les bâtiments aux architectures futuristes de la piscine. Peu de voitures sur le parking. En face, la patinoire. À gauche, le dojo où je viens m’entraîner aux arts martiaux le mardi et jeudi soir. J’ai beau scruter les environs. La grosse berline Allemande noire de Laure n’est pas stationnée. Je rentre dans le hall. Je présente mon abonnement à la jeune femme de l’accueil. L’échange de quelques politesses. Je retrouve ma cabine habituelle. Numéro 11. Je me change. C’est en maillot de bain et bonnet rouges que je prends des poses de culturiste devant le grand miroir. Je fais deux séries de dix pompes. Cela permet à mes pectoraux d’être plus proéminents. Je sors avec mon tube de gel douche. Sous le filet d’eau, je constate qu’il y a les mamies et les papys habituels qui font des longueurs. Deux jeunes adolescents qui mâtent du coin de l’œil ce culturiste qui se dirige vers le plongeoir. L’exhibition de ma musculature avant de plonger. Petit plaisir supplémentaire. Qu’elle est bonne. Je l’aime légèrement fraîche. Je nage beaucoup mieux.

 

       Je guette l’arrivée de Laure. Elle m’avait pourtant dit qu’elle viendrait en début d’après-midi. Les aiguilles de la grande horloge indiquent 14 h30. Ma quatrième longueur. La voilà. Enfin ! Dans son maillot de bain et son bonnet rouges, sous la douche. M’a t-elle reconnu ? Moi aussi je porte un bonnet rouge. Des lunettes de plongée rouges. J’adore me mettre au défi de faire des largeurs en brasse coulée. Deux. Sans remonter à la surface. Passant sous les autres nageurs. Laure s’approche. Me cherche t-elle du regard ? Je la regarde se mettre en position sur le plongeoir. Soit elle m’ignore complètement. Soit elle ne m’a pas vu. J’admire sa plastique. Une belle femme n’a nul besoin de tricher en maillot de bain. Son attitude prouve qu’elle le sait et qu’elle se sent bien dans son corps. J’attends l’instant de son plongeon. Ça y est. Je plonge à mon tour pour la rejoindre. Je jaillis soudain à sa gauche. << Bonjour ! >> dit elle en avançant. Nous nous tapons les paumes des mains à la manière de sportifs.

 

        Chacun dans sa ligne, nous nageons. D’abord silencieux, pour deux longueurs. Je m’éloigne pour faire quelques plongées. J’en profite pour regarder ses formes sous l’eau. Un dauphin rouge qui se meut dans l’onde avec la grâce d'un félin. C’est un jeu d’adolescent qui semble beaucoup l’amuser. Elle aussi porte ses lunettes sous-marines. Nous plongeons tous les deux. Sans même nous concerter. C’est à celui qui tiendra le plus longtemps. Nous nageons sous l’eau avec aisance, passant sous les baigneurs. Nous touchons les paumes de nos mains après une première largeur. C’est partie pour une seconde sans remonter à la surface. Il faut reprendre de l’oxygène. C’est l’extrême limite. J’adore le cri qu’elle pousse en jaillissant de l’eau. Je suis admiratif de ses performances. Nous faisons des longueurs. En crawl. En brasse. Sans parler. Dans l’eau, les corps ne pèsent pas grand chose. Nous sortons pour nous installer dans les transats. << Vous êtes dans un club de natation ? >> me demande la jeune femme.

 

        Je réponds que non mais que la piscine s’inclue dans un programme d’entraînement scrupuleux et régulier. J’oriente habilement la conversation afin que ma nageuse me parle d’elle. J’apprends qu’elle habite le bourg à trois kilomètres de chez moi depuis quelques semaines. Qu’elle vient de vivre un divorce éprouvant. Seule, sans contraintes. Qu’elle reprend son entraînement sportif. << Jogging tous les jours. Piscine le mercredi. Randonnées les dimanches. Montagnes aux vacances ! >> explique la jeune femme qui exerce comme psychothérapeute. << J’ai mon cabinet dans la maison médicalisée près de l’Université ! >> précise t-elle. Laure tente bien de me faire parler de moi. Je n’y connais pas grand chose en psychothérapie mais il est extrêmement difficile de m’emmener sur ce terrain-là. Quelques soient les ruses employées. Elle déjoue pourtant mes stratégies avec les formules d’une professionnelle aguerrie. Nous en rions. << Je veux absolument avoir un culturiste en consultation ! >> dit elle avec un étrange sourire.

 

       << Surtout quand il est peintre, auteur, musicien et plutôt intéressant ! >> lance t-elle. Décidément cette jeune femme suscite un vif intérêt. Son physique vient de basculer au second plan de mes attirances. Sa psyché doit receler bien des méandres qu’il me serait passionnant de découvrir. C’est comme un jeu d’échecs auquel nous nous livrons au bord de l’eau. J’avance mon pion. Elle avance sa tour. Je tente un coup avec mon fou qu’elle déjoue avec son cavalier. Joutes intellectuelles passionnantes auxquelles nous voulons absolument donner suite. << On retourne dans l’eau ? >> dit elle. Nous nous levons. Je remarque la fine chaînette dorée autour de sa cheville gauche. Laure m’arrive à l’épaule. Je suis presque gêné d’être aussi grand. Sur le plongeoir. Elle ajuste ses lunettes comme je le fais. Elle plonge. Je plonge. Nous nous retrouvons sous l’eau. C’est un autre jeu que de nous tourner autour dans les profondeurs. Nous évitant à chaque fois de justesse. Remontant en même temps pour reprendre notre souffle.

 

       Deux heures de piscine. J’apprécie cette activité. Nous quittons le bassin pour nous retrouver sous les douches. Nous nous séchons les cheveux devant les miroirs. Sans un mot. Chacun s’en retourne à sa cabine. Nous nous retrouvons dans le hall. Je retrouve la jeune femme d’une extrême élégance. Un fin blouson de coton beige sur un chemisier crème. Un pantalon à plis vanille. Des mocassins beiges. Un magnifique sac à mains Vuitton. Elle paraît moins menue qu’en maillot de bain. Nous tenons tous les deux nos sacs de sport à la main. Nous voilà sur le parking. Entre nos deux grosses berlines Allemandes. << Vous faites quoi maintenant ? >> me demande Laure. Je réponds : << Si je peux obtenir une séance de psychothérapie dans la demi heure, je m’y rends immédiatement ! >>. Elle rit avant de lancer : << Je n’exerce pas les mercredis après-midi mais on peut faire une approche devant un café ! >>. Cette réponse, franche, directe et sincère me sidère. << Étonné ? >> lance t-elle. Je réponds : << Oui, un peu. Je n’osais vous le proposer ! >>

 

       Elle conclue : << Il faut toujours oser ! >>. Il y a ce petit salon de thé près de l’université, à l’angle de la rue. << Oui, j’y vais toujours après la piscine ! >> précise la jeune femme. Devant mon étonnement elle rajoute : << On dirait que vous avez vu un fantôme ! >>. Je dis : << J’ai déjà un fantôme dans ma maison. Un seul suffit ! >>. Laure s’écrie : << Un culturiste, auteur, artiste, qui voit des fantômes ! Pas de doute, il faut des consultations. Je ne peux pas vous laisser comme ça ! Nous allons organiser une série de rendez-vous ! >>. Cette attitude, cet entrain, cet humour quoi de plus intrigant ? Elle appuie sur sa carte, j’appuie sur la mienne. Nos portières délivrent le même clic en même temps. << Rendez-vous au salon de thé ? >> fait elle en s’installant au volant. Je m’installe devant le mien en levant le pouce. Nous démarrons à la seconde pour quitter le parking. Je la suis. Il n’y a que deux kilomètres avant de nous garer sur le parking de l’université. Il n’y a que quatre dames assises au fond. Nous prenons place à la table devant l’aquarium géant.

 

       Installés confortablement sur les banquettes de cuir vert. La serveuse apporte nos cappuccinos et nos deux tartelettes aux pommes. Il y a de longs silences entre les paroles que nous échangeons. Nous en partageons les saveurs. Laure me parle d’elle, de ses passions pour la montagne, le ski, la randonnée. La lecture. J’apprends qu’elle aussi possède un Blog. Et sur le même site "blog4ever". J’évite toutefois de parler du mien. Son caractère érotique pourrait peut-être déranger la jeune femme. Sur son Blog ce sont des publications scientifiques. Axées principalement sur la psychologie des êtres. Nous sommes donc très loin des sujets abordés dans le mien. Nous parlons cuisine. Quand Laure apprend que c’est une de mes passions, son intérêt pour le "culturiste" grandit encore un peu. << On imagine que les mecs qui pratiquent le body-building sont des néandertaliens. Je suis admirative ! >> lance la jeune femme. Je m’empresse de préciser : << C’est un cliché. Certes, il y en a. Mais ils ne sont pas la majorité contrairement aux croyances des "bas de plafond" ! >>

 

       Sur l’écran de mon I-phone, à sa demande, défilent quelques unes de mes toiles. Elle paraît abasourdie. << Ce sont des photos, ce ne sont pas des peintures ! >> s’exclame t-elle. J’explique ma technique hyper réaliste. Ma façon de procéder. Une loupe frontale fixée autour de la tête, peignant avec les plus fins pinceaux de martre. << Je veux assister à une vos séances ! Je n'y crois pas ! >> lance Laure. Je réponds : << Comme je veux assister en tant que patient à une des vôtres ! >>. Qu’à cela ne tienne, nous organisons les rendez-vous. Je me dis, sans doute comme elle, que la "mayonnaise" prend. L’émulsion est parfaite. On pourrait retourner le bol sans en renverser. Pour ma séance ce sera lundi prochain, quatorze heures. Pour la sienne ce sera le même jour mais après ses consultations. Je précise : << Je vous attends pour dix huit heures et nous mangeons ensemble. Je prépare un bon petit plat. Une spécialité "maison" ! >>. La jeune femme reste un moment silencieuse à m’observer de son regard perçant.

 

       << Vous faites quoi dimanche s’il fait beau ? >> demande t-elle. Je sais que cette question a valeur de test. Un logiciel tout particulier se met en fonction dans mon esprit. Je réponds : << S’il fait beau ? C’est simple, nous randonnons ensemble ! >>. Elle me regarde, toute étonnée. << Mais c’est que vous avez d’excellentes idées ! >> lance t-elle. Je lui montre les photos des ruines du château. C’est un itinéraire d’une heure trente qui y mène. Je propose de le lui faire découvrir. << Mais tout cela est fort intéressant, savez-vous ! >> s’exclame t-elle avant de rajouter : << Ça marche ! On fait comment ? >>. J’explique. Le parking du restaurant. Gardant présent à l’esprit que la nuit tombe dès dix sept heures trente. Je possède une lampe frontale. Laure également. Elle affirme posséder tout l’équipement "haute montagne". << Treize heures trente ! C’est une affaire qui roule ! >> conclue t-elle. Je préviens que c’est un itinéraire très fréquenté. Surtout les dimanches et par beau temps. Hiver comme été. << Parfait ! >> lance t-elle.

 

       Nous passons très probablement un bon moment dans ce salon de thé très cosy. Il va être dix sept heures trente. Nous avons tant parlé. Laure attrape son blouson et son sac à main. << J’ai encore plein de choses à faire. Je ne rentre jamais aussi tard de la piscine. Lundi c'est lessive ! >> dit elle. J’attrape ma sacoche. L’addition. Nous voilà sur le parking, une nouvelle fois entre nos voitures. << Merci. J’ai passé un bel après-midi ! >> dit la jeune femme en me serrant la main. Je rajoute : << J’ai vraiment été ravi de faire votre connaissance ! >>. Nous nous installons au volant en échangeant un dernier signe de la main. Nous démarrons ensemble. Je roule derrière son auto sur l’étroite route communale. Le crépuscule se prononce. Un appel de phare quand je m’arrête devant mon portail. À ma grande surprise Laure s’arrête. Elle vient me rejoindre alors que portail s’ouvre automatiquement. << Wouah ! C’est un manoir ! >> s’écrie t-elle. Les gens qui découvrent ma maison ont toujours la même réaction. C’est la tourelle qui donne cet aspect.

 

       << Je passe devant cette propriété tous les jours. Deux fois. Et à présent j’en connais le propriétaire. Un mystère vient de trouver son explication ! >> s’exclame t-elle. Je dis : << Je vous ferai visiter lundi soir. Je vous présenterai le fantôme ! >>. Laure s’éloigne en lançant : << Je me réjouis. J’emmène le dessert ! Décidément, un culturiste châtelain ! >>. Nous en rions. Je sais l’effet que produit la grande demeure. Et tout particulièrement sur la gente féminine. La propriété est magnifique. De la pelouse, des arbres centenaires, un bassin surmonté d’un pont chinois. Une dépendance à colombages. Le tout entouré d’une forêt. De quoi attiser les curiosités. La fraîcheur est désagréable. Je range la voiture au garage. Je me dépêche de rentrer au chaud. Pour ce soir, je me prépare une pizza. Authentique. Réalisée par mes soins. De préparer le repas occupe agréablement l’esprit. L’assaisonnement d’une petite laitue dont je lave les feuilles également pour demain. C’est rapide. Même si la pâte n’a pas reposé, cette pizza est délicieuse et à ma convenance.

 

       La vaisselle. Je me brosse les dents en pensant à cet après-midi si attrayant. Il est vingt heures. Installé au bureau, dans le salon, devant l’ordinateur, je fais un tour sur les différents forums où je publie. Le nombre de vues n’est pas l’exacte reflet du nombre de lecteurs. Une visite sur mon Blog. À cette époque, nous sommes en 2014, il y a plus de sept cent abonnées. Lecteurs fidèles. Il y a toujours des courriels en messagerie privée. C’est un autre plaisir que d’y répondre. Il va être vingt et une heures. Mon rendez-vous webcam avec Anne-Marie. Je décide de ne pas évoquer Laure si mon amie ne pose pas de question. Le déclic qui m’indique qu’elle est en ligne et en attente. Je me connecte. Son visage apparaît à l’écran. Je suis rapidement soulagé. La conversation s’axe sur ses préparatifs. Avec Nathalie, elles partent demain matin aux aurores. Elle me raconte son après-midi à préparer ses bagages. Elle n’évoque même pas la piscine. Par contre elle revient sur notre randonnée de dimanche dernier. Me voilà tiré d’affaire. Sans mensonge.

 

       Le pique-nique aux anciennes tuileries abandonnées. Nos jeux au retour. Le restaurant en soirée. Le groupe de Blues. << On se fabrique de supers souvenirs. Tu sais que Nathalie me confie "revivre" depuis qu’on se fait des activités à trois. Elle voulait même te proposer de nous rejoindre pour visiter le Mont Saint-Michel ! >> me confie t-elle. J’écoute. J’aime écouter ses histoires. Pour leur retour, d’ici onze jours, je propose de préparer un bon repas et de manger chez moi. Je précise : << Une excellente préparation culinaire ! Tu as une préférence ? >>. Anne-Marie réfléchit un instant. << Non, j’aime les surprises. Et avec toi, je suis servie ! Nathalie a lu tous tes récits sur ton Blog. Elle les trouve en parfaite adéquation avec leur auteur ! C’est très cochon ! >> dit elle. Nous en rions de bon cœur. Rares sont les femmes que je connais personnellement qui ont le lien de mon Blog. Ce ne sont principalement que des contacts virtuels. << J’y vais assez régulièrement aussi. Il y a des histoires réellement “croustillantes“ ! Coquin ! >> rajoute mon amie.

 

       Je précise : << Un jour, j’écrirai notre histoire. Nos soirées webcam ! Je te donnerai le pseudo d’Anne-Marie ! Tu conserveras ton total anonymat ! >>. Anne-Marie s’écrie : << Oh oui ! Génial >>. Nous passons la demi heure quotidienne. Terminant par nos rituelles masturbations. << Je ne suis pas certaine pour demain soir. De toutes façon, je te ferai des mails pour te raconter ! Bisou ! >> conclue t-elle. Je termine : << Passe de bonnes vacances. Tu embrasses Nathalie pour moi ! >>. Je retrouve la douceur bien méritée de mes draps quand mon I-phone se met à vibrer. Je le saisis. Le visage de Virginie. << Ça ne va pas pour vendredi après-midi. Je te rappelle. Bonne nuit ! >> dit elle d'une voix à peine audible. Elle raccroche. Je plonge dans les profondeurs du sommeil...

 

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16/01/2025

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