Le château
Le château
La fraîcheur qui règne dans la chambre invite à rester bien au chaud sous les draps. Odélie, tout contre moi, m’en fait la remarque. Il va être neuf heures. Les câlins du matin achèvent de nous tirer de nos torpeurs. Les bisous aussi. Si l’impérieux besoin naturel n’exerçait pas sa tyrannie nous resterions bien volontiers dans ce grand lit si accueillant. Hélas, nous perdons une fois de plus la partie pour nous précipiter vers la porte. Juste en T-shirts de nuit. Pendant que la fille au van occupe les toilettes, je passe de l’eau sur mon visage. Je revêts ma tenue sports. Odélie vient me rejoindre en sautillant : << Oh, tu es déjà habillé ! >> lance t-elle. Je la laisse faire de même en me rendant à mon tour aux toilettes.
Quand je reviens à la salle de bain, Odélie est vêtue comme moi. << Vous êtes sexy dans votre legging noir monsieur, savez-vous ! >> dit elle en passant ses mains sur mes fesses. Je passe mon nez sur le sien. Morts de faim, nous dévalons les escaliers. Une nouvelle opportunité pour Odélie qui peut tester ses vocalises jusqu’en bas. Elle prépare le café en me racontant ses rêves. Tout ouïe j’écoute avec délectation en pelant les kiwis, en pressant les oranges. Les effluves parfumées du pain grillé se mêlent à celles du café. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre balade de hier. La ville n’a pas de caractère particulier. Les impressions qu’elle laissent en sont donc également dépourvues. La météo est sensiblement la même. Un ciel uniformément gris, bas et morose.
<< L’idéal pour de nouvelles découvertes ! >> fait Odélie en venant s’assoir sur mes cuisses. J’adore quand elle me vole ma dernière tartine, qu’elle termine mon bol comme si c’était devenu un nouveau rituel. Ses lèvres sucrées et collantes qui se posent sur les miennes. Nous hésitons entre un jogging en extérieur où sur les tapis roulants. << Allez, on fait un effort ! On sort ! >> fait ma complice en se levant. Nous débarrassons pour faire la vaisselle. C’est dans la salle de bain du bas que nous pratiquons nos ablutions. Un concours de grimaces en nous séchant les bouches. Dans le hall, nous enfilons les K-ways. La température extérieure est de 12°. Nous réunissons nos courages. Des mouvements d’échauffement dynamiques nous mettent toutefois rapidement en condition.
C’est comme hier matin, le long de la rivière que nous courons. Le sentier est étroit. Odélie me précède en imposant son rythme. Je ne suis pas seulement à l’entraînement, je suis également au spectacle. La silhouette athlétique de ma joggeuse est attractive et motivante. Nous arrivons au vieux lavoir dont le bassin est vide. Ses murets permettent d’effectuer des exercices abdominaux. Odélie me montre de nouvelles manières de procéder. Je fais de même. Il est dix heures quarante cinq quand nous sommes sous la douche. Nos corps s’imbriquent à la perfection. Comme le feraient les pièces d’un puzzle. Dans ces conditions, la plupart de nos activités s’inscrivent dans la durée. Mais nous avons tout notre temps. C’est en jeans, en sweats et en baskets que nous redescendons.
Je veux absolument faire goûter une de mes spécialités à Odélie. Elle adore découvrir de nouvelles recettes. << Des choses faciles que je peux cuisiner dans mon ''camion'' ! >> précise t-elle. Je la rassure, mes préparations sont toujours très simples. Je concocte une Béchamel. << Dis-moi ce que je dois faire ! >> lance t-elle. Je suis un peu déboussolé par cette question. Je propose d’émincer les escalopes de dinde et les champignons ensemble. L’ail, l’oignon. Odélie râpe de ce délicieux gruyère Suisse que je me fais livrer les samedis matins. Elle le goute : << Mmhh, miam ! C’est un autre péché ! >> s’écrie t-elle. Le tout à la poêle avec persil, ciboulette, sel et poivre. ma préparatrice observe, prenant mentalement des notes.
<< Si tu veux bien, je reproduis après demain. Mais en soirée ! >> suggère t-elle. Je trouve l’idée parfaite. Nous rajoutons le contenu de la poêle à la Béchamel. Avec une cuillère à soupe, Odélie emplit consciencieusement les quatre bouchées à la reine. J’égoutte les coquillettes. Les bouchées à la reine dans le plat carré en terre cuite. Je verse les coquillettes afin de bien les caler. Je recouvre du reste de gruyère. Ma partenaire y saupoudre les graines de sésame grillées, la chapelure. Je dépose des cerneaux de noix avant de placer le plat au four préchauffé à 300°. Je coupe le concombre et l’avocat. Odélie fait l’assaisonnement. Le temps de mettre les assiettes et les couverts. La sonnerie du four. Ma cuisinière s’accroupit, enfile les maniques avant d’ouvrir la porte. Je me penche, mes mains sur ses épaules.
Je dis à son oreille : << La vue d’une femme, accroupie, de dos, exerce sur ma psyché de délicieux tourments ! >>. Elle tourne rapidement la tête pour me faire une bise. En tirant le plat fumant et doré du four elle répond : << La vue de bouchées à la reine, fumantes et dorées, exerce sur ma psyché les plus folles gourmandises ! >>. Nous rions. Les réparties de ma complice me ravissent. Nous dégustons ce repas en revenant sur des souvenirs bretons. << Je vais y travailler tout l’hiver. Ça va être une épreuve. Mais je dois faire de la tune pour repartir ! >> m’explique t-elle une nouvelle fois. C’est là que me vient une idée : << Je viens en Bretagne entre Noël et Nouvel an. Près de chez toi. Je prends une chambre d’hôtel ! >>. Odélie reste silencieuse. J’ai peut-être dit une bêtise à voir son expression.
<< Mais tu sais que tu as parfois de bonnes idées toi ! >> s’exclame t-elle. Je réponds : << C’est le ''parfois"" qui m’interroge. Parce que je me donne de la peine tu sais ! >>. En riant Odélie vient s’assoir sur mes genoux. << On va bien étudier ce plan. Mettre ça au point ! On va voir ! >> dit elle en s’attaquant à mes coquillettes. Ramenant son assiette à côté de la mienne. Ce soir, il n’y aura qu’à réchauffer les deux autres bouchées. Nous restons là à examiner différentes stratégies. << Le souci c’est que mon ''garde du corps'' risque de monter en Bretagne à la même période ! >> précise Odélie. Je m’empresse de la rassurer : << Je n’ai rien dit. Nous attendrons l’année prochaine ! >>. Comme soulagée elle mitraille mon visage de bisous.
Je conclue : << N’en parlons plus ! >>. Elle s’écrie : << D’accord ! >>. Nous débarrassons. Odélie insiste pour faire la vaisselle à l’ancienne. À l’évier. Un autre rituel. En essuyant, à chaque passage, je pose mes lèvres dans sa nuque. << Tu me donnes des frissons ! >> dit elle en terminant de rincer les verres. Nous montons nous brosser les dents. Dans un concours de déconnes qui nous plient de rires. Nous restons vêtus ainsi. Il suffit d’emmener les grosses chaussures. Impatients de partir pour de nouvelles aventures nous redescendons à toute vitesse. Dans le petit sac à dos, pommes, barres de céréales, la Thermos de thé bouillant. La minuscule paire de jumelles. Nous mettons nos anoraks. En courant, nous tenant par la main, nous sautons d’une dalle de grès à l’autre pour éviter l’herbe humide.
Je roule prudemment sur l’étroite route communale qui mène au bourg. Il y a une vingtaine de kilomètres à parcourir. Le ciel semble s’éclaircir. Ma main gauche tenant le volant, la main droite sur la cuisse de ma passagère. Elle me tient le poignet pour que surtout je ne la retire pas. J’aime l’entendre commenter les paysages qu’elle découvre pour la première fois. La circulation est fluide sur la nationale. Je gare la voiture sur le parking du restaurant des collines. Nous changeons de godasses. La température est de 16°. Nous voilà partis. Nous prenons le sentier qui contourne la terrasse du restaurant sur sa droite. Odélie me précède. Nous arrivons au pont de pierres en dos d’âne. Il enjambe la rivière torrentueuse et bruyante que nous allons suivre. Le sentier devient chemin. Les sentiers tortueux à flancs de collines. Ça monte.
Nous pouvons évoluer en nous tenant par les mains. Odélie paraît enchantée. Tout autour de nous ce sont des chênes centenaires, des hêtres séculaires. Sur la gauche, en contrebas, la rivière. Nous arrivons au totem où sont accrochés les panneaux indicateurs. Nous prenons le sentier de droite. Direction le château. << C’est beau par ici ! Tu vis dans une belle région ! >> me fait ma randonneuse. Quelques arrêts où elle passe ses bras autour de mon cou pour poser ses lèvres sur les miennes. Il y a un peu plus d’une heure de marche sur des tronçons souvent escarpés avant d’arriver devant la forteresse. Je l’ai connu en ruines. Mais depuis quatre ans cet endroit est devenu un lieu touristique incontournable. Grâce au Conseil Général très actif. La saison touristique est terminée. Nous franchissons le pont-levis.
Odélie serre ma main dans la sienne. L’émotion de la découverte. Elle tire son smartphone pour faire des photos. << Un petit film ! >> lance t-elle en posant l’appareil sur le muret. Réglé en mode retardateur. Elle me rejoint en sautillant, prend ma main pour m’entraîner dans une sorte de danse tribal. Nous rions comme des fous. Cela ne dure tout au plus que deux minutes. Elle reprend son téléphone pour nous montrer le film. Je demande : << Ça va faire partie de tes montages Youtube ? >>. Elle rit aux éclats avant de répondre : << Nothing ! Privat joke ! Just for me ! >>. Nous entrons dans la vaste cour. Entourée de hautes murailles. Ce château est entièrement restauré. Le restaurant, la boutique à souvenirs et le musée sont fermés. Il y a deux autres couples qui se promènent.
Impossible de monter sur les remparts ou encore dans le donjon. C’est bien dommage parce que ça en vaut la peine. Odélie m’entraîne sur les larges marches de l’escalier qui montent sur la terrasse. Entre le donjon et la muraille il y a une excavation profonde. Certainement une ancienne poterne condamnée jadis. Il y a une pierre qui permet de s’assoir comme sur un banc. C’est un peu froid. Je retire mon anorak pour l’installer sous nos fesses. Avec les efforts de la montée, en sueur, je suis soulagé de pouvoir l’enlever. Et c’est soudain beaucoup plus confortable. Odélie s’allonge sur le dos, les genoux repliés, sa tête sur ma cuisse. << Je suis si bien avec toi ! Pourquoi que c’est si bon ? >> murmure t-elle. En caressant ses cheveux, en passant mon index sur ses sourcils, je réponds : << C’est à cause de toi. Je n’y suis pour rien. Tu m'as ensorcelé. Tu m'a jeté un sort ! >>
Nous restons un long moment silencieux. Parfois Odélie ouvre les yeux. Elle me fixe d’un air interrogateur. Personne ne vient jusque là. Mais nous sommes peut-être seuls à présent. << Tu crois que ce serait possible ? >> demande t-elle soudain. Je ne dis rien. Ce sont des interrogations de femmes. Des tourments existentiels qu’elles ne peuvent résoudre que par elles-même. À quoi bon rajouter de la confusion. Un nouveau silence. Les yeux fermés, Odélie chuchote : << J’ai envie de faire l’amour avec vous monsieur ! >>. Là non plus je ne dis rien. Sa main passe sur ma braguette. Elle y serre sa tête. Sa joue contre le tissu rêche de mon 501. Je passe mon index sur l’autre joue. Une érection me gagne. Par contractions des muscles fessiers, je la fais bouger. << Mmhh, une petite souris là-dedans ? >> murmure ma comparse.
Elle serre sa joue encore plus fort. Elle ouvre les yeux, me fait le plus merveilleux des sourires. Je continue mon jeu musculaire. << Tu me la donnes ? >> demande t-elle en se tournant sur le côté. Il est déjà seize heures trente. Il faut une heure et demi pour redescendre jusqu’à l’auto. << C’est jouable ! >> rajoute Odélie. Je fais l’âne pour avoir du foin, faisant semblant de ne pas comprendre. Je regarde devant nous. Si quelqu’un devait arriver je le verrais immédiatement. Odélie colle son nez sur le tissu de mon Levis. En gémissant. Pourquoi continuer à faire le benêt ? Je me déboutonne. Avec difficulté je fouille pour en extraire ma turgescence. Ma comparse y serre son visage. C’est extrêmement troublant. Elle ajuste sa position pour prendre mon sexe en bouche.
Sous l’effet de l’indicible caresse je suis pris d’un vertige soudain. Terriblement gêné. Je n’ose pas la regarder. Je scrute l’espace de la terrasse devant nous. Le ciel est lumineux. Un voile gris et laiteux. Par contre sans mon anorak, je commence à frissonner. Odélie s’en rend compte. Elle rit en gloussant lorsque je fais bouger mon sexe dans sa bouche. Elle ne m’impose pas cet inconfort climatique plus longtemps. Elle se redresse, s’assoit, se serre contre moi. Je remballe avec autant de difficulté. En érection ce sont des exercices difficiles. Je propose de prendre le chemin du retour. Nous nous levons. << Willy, je… >>. Je pose ma main sur sa bouche en lançant : << Interdiction de dire une bêtise ! >>. Elle me saute au cou en rajoutant : << Sinon tu me donnes un gage ? >>
C’est moi qui l’entraîne par la main. J’enfile mon anorak avant de descendre les marches. Je dis : << Tu sais que c’est interdit d’être aussi heureux que je le suis ? >>. Odélie s’arrête, passe ses bras autour de ma taille pour murmurer : << C’est si bon de vivre dans la transgression ! Pareil pour moi ! >>. Sa tête sur ma poitrine. Nous nous embrassons passionnément. Pour redescendre nous prenons le sentier qui contourne le petit lac. Ses eaux noirs et mystérieuses y reflètent un ciel de marbre. Troisième arrêt pipi de l’après-midi. << J’ai froid au cul ! >> crie ma randonneuse en remontant ses vêtements. Pour moi c’est plus simple. Surtout qu’elle me tient le sexe pour en diriger les jets. Nous en rigolons comme des bossus. Il est un peu plus de dix huit heures trente quand nous revenons à la voiture.
Quand nous changeons de chaussures, je dis : << On peut se faire un bon restau. On mange bien ici ! >>. Odélie passe son bras autour de mes épaules pour répondre : << J’ai envie d’être seule avec toi. Rien que toi et moi ! >>. Je n’insiste pas. Ma complice à bien raison. Je suis en proie aux mêmes désirs de solitude. Il y a vingt cinq kilomètres à parcourir. Ma main droite sur la cuisse de ma passagère qui me donne ses impressions. Cette randonnée restera un autre souvenir. Si la météo le permet, demain, je lui ferais découvrir le petit port de plaisance. Nous arrivons à la maison. Il suffit de réchauffer les deux bouchées à la reine avec leurs coquillettes. Odélie fait l’assaisonnement des tomates que je tranche. Elle me raconte. Je me surprends à ne pas me concentrer sur ses mots mais sur la musique de ses paroles. De ses phrases…
Ce qui l’amuse. << Tu écoutes parfois ce que je te raconte ? >> me demande t-elle. Les femmes savent et devinent. Je la prends dans mes bras pour dire : << Te rends-tu compte de l’enfer que sera cet endroit lorsque tu seras repartie ? C'est tout de même là que je vis ! >>. Elle pose son index sur mes lèvres pour répondre : << Si tu continues à dire des bêtises, c’est moi qui te donne un gage ! >>. Nous mangeons de bon appétit en revenant sur les moments forts de notre après-midi. Assise sur mes genoux, ma compagne de randonnée me montre les photos et les deux films réalisés. << Ce sera pour ma collection secrète. Dans le dossier William ! >> lance t-elle. La vaisselle. Nous passons au salon. La fatigue commence à se faire sentir.
Ce sera une soirée cinéma. Un autre des nombreux films réalisés dans mon Écosse natale. Cette fois à Fort William. Capitale de la varappe et de l’escalade à mains nues. La petite ville est encaissée entre des falaises vertigineuses. Sa tête sur mon épaule gauche, serrant mon poignet afin que je ne puisse retirer ma main de sa cuisse. Elle pose plein de questions sur les images. Je réalise toujours mes films en marchant. C’est très agréable de découvrir les rues, les monuments et les particularités de cette manière. Les bâillements sont communicatifs. Odélie tient la télécommande de sa main libre. Faisant des arrêts sur images, revenant en arrière. Posant des questions précises. S’imaginant dans son van à la découverte de ces paysages époustouflants.
Elle éteint. Se couche sur le dos. Sa tête sur ma cuisse. Je caresse ses sourcils. J’adore le faire. << Lorsque je vais sur ton Blog, que je lis un texte de la ''fille au van'', je me retrouve dans toutes les descriptions que tu fais de moi ! Comment me connais-tu si bien ? >> dit elle. Elle se redresse. Se lève. M’attrape la main pour m’entraîner à l’étage. Une rapide toilette. Nous nous déshabillons. Il faut tout notre courage, en slips et T-shirts de nuit pour traverser la chambre en courant. Retrouver les draps que nos étreintes chauffent rapidement. Enivrés par nos caresses, nous nous embrassons comme des fous. Je lui offre ce plaisir intime devenu un de nos rituels. Avant qu’elle ne m’immisce en elle. Dans la pénombre il est difficile de nous fixer en faisant l’amour. Il faut se deviner.
<< Tu n’as pas répondu à ma question ! >> murmure t-elle dans une séquence d’immobilité où je passe mes lèvres dans son cou, humant ses odeurs affolantes. Je chuchote : << Je lis dans ma boule de cristal. Je te vois conduire ton van. Interroger ton GPS pour trouver un nouveau spot, un de ces endroits pour t’y installer une nuit ou deux. Les pizzas que tu fais cuire à l’envers dans ta poêle. Je vois tout ! Même lorsque tu fais tes montages vidéos ! >>. Dans un gémissement Odélie s’accroche à moi. Je reprends notre berceuse. Je murmure : << Comme tout est bon avec toi ! >>. Elle retombe sur le dos. Se cambre, m’entraîne avec elle dans un tourbillon de plaisir. Épuisés, nous nous serrons. Nos corps s’ajustent à la perfection. Je fais un dernier effort. Je veux rester conscient. Je veux la sentir s’évanouir dans le sommeil. Tout devient confus…
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