Les inattendus
Virginie en visite
Je suis confortablement installé devant mon chevalet. Les crépitements du bois qui se consume dans la cheminée. Je peins dans une sorte d’allégresse qui me fait pousser des cris surréalistes. À chaque trait de pinceau, plus sublime que le précédent, je pousse une onomatopée de satisfaction. Lorsque je regarde par une des deux baies vitrées de l’atelier, il y a ce ciel uniformément gris et taciturne. Mon I-phone se met à vibrer. Je l’attrape juste avant qu’il n’émette sa musique imbécile. Le visage de Virginie s’affiche à l’écran. << Bonjour. J’arrive. Je suis devant chez toi ! >> dit elle avant de raccrocher. Le portail est ouvert à cette fin. Je pose la palette, les pinceaux. Je me lave les mains. Je quitte la grande pièce pour le hall d’entrée. J’ouvre la porte. Virginie grimpe les larges marches du perron. Je l’accueille. Souriante et facétieuse elle demande : << J’espère te déranger un peu ! Tu dois manquer de compagnie dans ton manoir ! >>. Elle me fait trois bises avant de me précéder pour entrer. J’apprécie sa personnalité qui ne s’encombre d’aucune formalité inutile.
Je la débarrasse de son épaisse veste de velours noir. Virginie me saute au cou en s’exclamant : << Comme je suis contente. J’ai plein de choses à te raconter ! >>. Je l’invite à me suivre. Elle m’attrape par la taille pour marcher contre moi. En entrant dans l’atelier, la jeune fille s’écrie : << Mmhh, j’adore les odeurs ici ! >>. Elle se précipite vers la cheminée. Il y a une grille sur laquelle éclatent des marrons. Accrochée à la crémaillère. Elle y place ses mains pour les réchauffer. << Tu me donneras des cours de peintures un jour ? >> lance t-elle alors que je fais bouillir l’eau du thé. Je la rejoins sur le vieux canapé de velours carmin. Sur la table basse, les tasses fumantes. De petites crêpes dentelles sèches roulées comme des cigares. Virginie me raconte son week-end, parle de ses études. C’est sa seconde année d’université. Assise à ma gauche, ma visiteuse évoque ses parents. Elle ne sait pas encore comment et quand présenter Mathias, son petit copain. Quand elle me demande conseil, je réponds qu’il est préférable d’attendre un peu. Je n'ai pas de conseil à donner.
<< Pour le moment, je l’aime bien. Il est intéressant. Je ris beaucoup avec lui et il sait me prêter attention ! >> précise t-elle. Je lui recommande de bien profiter de cet état de grâce. De le faire durer le plus longtemps possible. De ne rien brusquer. De saisir chaque opportunité d’être heureuse. Sans se poser trop de questions. Je conclue : << Les choses prendront la tournure que dictera ton destin ! >>. Virginie passe son bras autour du mien pour rajouter : << Tu vois, j’ai besoin d’être rassurée ainsi. C’est comme ça que je pense. Et je ne peux en parler qu’à toi ! >>. Une fois encore je suis saisis d’un profond vertige à cette affirmation. C’est beaucoup de responsabilité. Je n’ai ni la fibre paternelle ni celle d’un psychologue. Je pense soudain à Laure. Sa qualité de psychothérapeute. Ses compétences seraient très certainement bien plus plus pertinentes. Je m’abstiens toutefois d’en parler. << J’étais chez lui samedi soir. Ses parents sont hyper cool. Je suis reçue là-bas comme une princesse ! >> dit elle en sirotant son thé. En décortiquant un marron.
Un long silence s’installe. Sa présence devient troublante. Sans aucun doute un des effets souhaités. Parfois elle place son genoux contre le mien. Le retire. Le remet. Un jeu dans lequel la jeune fille me fait entrer. << On fait des "trucs" ? >> demande t-elle soudain en rompant le silence. Je ne dis mot. Virginie pose sa main sur mon genoux. Remonte l’intérieur de ma cuisse. S’arrête à l’endroit critique. Fait bouger son auriculaire contre mes bourses engoncées dans mon slip. Tout en discutant. Je reste immobile, ma tasse de thé à la main. Pour repousser les choses à venir, je propose d’aller faire un tour dans la propriété. La grange, son grenier, le garage. Les souterrains. Autant de prétextes pour fuir l’échéance que je devine proche. << Tu t’ennuies avec moi ? Tu voudrais que je te laisse seul à ta peinture ? >> lance t-elle. Devine t-elle le trouble que suscite sa présence devenue sensuelle ? Sa main se pose sur ma braguette. Je la rassure. Comment pourrais-je bien m’ennuyer ? << Mais on peut faire un tour avant si tu veux ! >> conclue t-elle.
Elle se lève. Attrape ma main en disant : << Viens, fais-moi visiter ! >>. Elle m’entraîne vers la porte. Nous descendons à la cave. Comme je l’ai fait pour Laure il y a peu de temps, j’entame la visite. La buanderie. Le cellier. Le couloir souterrain qui traverse sous la pelouse sur une bonne centaine de mètres. De la maison à la grange. Ce sont des ampoules dans leurs cages grillagées qui éclairent le passage aux voûtes arrondies et aux murs de pierres taillées. Virginie est impressionnée. Des araignées. Elle se serre contre moi. Je parle du fantôme. << C’est vrai cette histoire de fantôme ou tu me fais marcher ? >> lance ma visiteuse. Nous montons les marches de l’étroit escalier. La trappe s’ouvre au fond du garage. Devant l’établi. << Tu as une moto ! >> s’exclame t-elle. Je retire la bâche qui protège ma vieille Harley Davidson. << Wouah ! Comme elle est belle ! Tu m’emmèneras faire un tour. J’adore les mecs avec des motos ! >> s’écrie la jeune fille. Elle s’installe sur la machine. Elle tend son téléphone en me demandant de prendre quelques photos.
Virginie est une belle jeune fille ayant le sens de la pose. Ayant parfaitement conscience de sa plastique. Je dis : << J’ai des photos de toi sur des chevaux, sur des bancs dans la forêt, sur un vélo, au volant de ton auto, mais pas sur une bécane ! >>. Elle répond : << Je te les enverrai en SMS ! >>. Elle redescend de la machine. Je remets la bâche. Je l’invite à me suivre. Le garage est vaste. Il y a ma voiture et quantité d’objets dont j'hésite à me débarrasser. Il faut passer par une porte basse pour entrer dans la grange. C’est l’endroit où j’entrepose une partie du bois, des brouettes et divers outillages dont je ne me sers en vérité jamais. Je suis tellement maladroit qu’en changeant une ampoule je suis tout à fait capable de me faire un trou dans le pieds. Je l’explique à ma visiteuse qui en rit aux éclats. << Tu es comme mon papa. Il a plein de trucs qu’il collectionne et dont il ne sait pas se servir. Des fusils de chasse ! >> lance t-elle. J’ai en projet de transformer cette dépendance. D’en faire un jour une maison d’habitation. Mais cela reste depuis des années au stade velléitaire.
Nous grimpons l’étroit et raide escalier pour monter à l’étage. La poussière couvre le sol et les objets d’une épaisse couche de poudre grise. Je dois monter là une fois tous les deux ans. Et encore ! Virginie semble sous le charme de l’endroit. Elle va jusqu'à l’une des fenêtres à croisillons. Passe son doigt sur la vitre pour retirer la poussière. << J’adore l’odeur des greniers. C’est un véritable aphrodisiaque ! >> dit elle en allant d’une fenêtre à l’autre. Elle éternue. Revient me prendre par derrière, par la taille en murmurant : << Cachotier ! >>. Ses mains descendent à l’endroit de mon sexe. Virginie rajoute : << On pourrait faire des "trucs" ici, c’est sympa ! >>. Elle éternue une seconde fois. Je dis : << L’allergie à la poussière. Viens, on redescends ! >>. Elle se mouche en me suivant dans l’escalier. Il est raide. Il faut redoubler de prudence. À l’avant dernière marche Virginie s’immobilise. << Au secours ! >> s’écrie t-elle alors que je la rattrape dans mes bras. Elle s’y laisse tomber lourdement. Je la soulève. Elle passe sa langue furtivement sur mes lèvres.
Nous passons par le garage pour rejoindre le souterrain. << Un jour je viendrai courir ici toute nue et tu prendras des photos. Ou mieux, tu filmeras ! >> lance ma visiteuse. Cette idée ne m’a jamais effleuré. Je la trouve extraordinaire. Virginie s’arrête pour rajouter : << Et puis on fait ça maintenant ! >>. Elle sort son téléphone pour me le tendre. Il y a une niche dans le mur. Formée par l’entrée murée d’une galerie. Elle s’y accroupit pour retirer ses bottines, son jeans et tous ses vêtements. Je détourne les yeux pour aller un peu plus loin. << Coucou ! >> lance t-elle. Entièrement nue. Juste chaussée de ses bottines. Son corps est encore celui d’une adolescente. Malgré ses dix neuf ans. Même si depuis le mois de juin il connaît quelques changements. Elle écarte ses jambes, ses bras pour toucher les murs. L’endroit prend soudain une toute autre dimension. Il ne m’est jamais venu à l’esprit de faire des photos érotiques dans ce souterrain. Je prends quelques clichés. Virginie change de pose pour chacun. Tour à tour lascive ou dynamique. Combative.
Je prends conscience de la situation. Tout s’est enchaîné si vite. C’est à la fois un plaisir intense et un privilège. Je m’applique. << Tu me filmes en courant. Je fais un allé retour ! >> lance mon modèle. Elle vient vers moi en roulant des hanches, à la façon d’une starlette de cinéma. Je filme. D’abord accroupi, gros plans sur ses jambes, ses fesses, son dos. Sa nuque. Elle se met à courir jusqu’à devenir une minuscule silhouette là-bas, au bout du souterrain. Elle sautille avant de revenir en courant. Ses cheveux flottent sur ses épaules. Elle est splendide. J’espère que le film le sera tout autant. << J’ai froid ! >> s’écrie t-elle en retirant ses bottines pour s’habiller. Virginie me saute au cou en s’exclamant : << Comment pourrais-je faire ces choses là avec un garçon de mon âge ! >>. Je prends également conscience de cette réalité. Nous remontons pour retourner dans l’atelier. Vautrés dans le canapé, alors qu’arrive le crépuscule, nous regardons le film. << Put-hein, génial. Je ne pourrai jamais montrer ça à personne. Dommage, parce que c’est vraiment fou ! >> murmure t-elle.
Il va être dix sept heures trente. Je demande : << Tu manges avec moi ce soir ? >>. Virginie répond : << Impossible. On m’attend pour dix neuf heures. Je suis censée être chez ma copine, à bosser. Rassure-toi, elle est dans le secret ! >>. Virginie met deux bûches sur les flammes et goûte un second marron. << Mmhh, c’est délicieux ! >> fait elle. Elle contourne la table basse pour s’y assoir, ses coudes posés sur mes genoux. << J’ai envie de te goûter ! >> dit elle soudain. De petits morceaux du marron restent coincés dans son appareil dentaire. C’est adorable. << S’il te plaît ! >> insiste ma visiteuse. Je m’adosse contre le dossier du canapé. Je déboutonne mon Levis. Le regard pétillant d’intérêt, Virginie m’observe en retenant sa respiration. Je tiens mon érection naissante à sa base, entre le pouce et l’index. Nous nous fixons. Son regard très suggestif, par en-dessous, insistant, serait presque à me gêner. Je saisis un des épais coussins pour le jeter au sol, entre mes pieds.
Virginie se lève pour s’y agenouiller. Ses bras sur mes cuisses, elle dit : << J’adore te voir faire ! >>. Je comprends la demande. Je me masturbe lentement. Juste du pouce et de l’index, sans cesser de fixer son regard. La nuit est tombée. Seules les flammes éclairent cette partie de l’atelier. << J’aimerais te faire ça dans le souterrain ! >> dit elle. Je demande : << Maintenant ? >>. La jeune fille précise : << Non, une fois prochaine ! Et on en fera un film ! >>. Je n’ai pas le temps de répondre qu’elle saisit mon érection à pleine poigne. Je lâche mon sexe pour la laisser s’amuser. Virginie me masturbe. Un geste lent, méthodique, en me demandant : << Je le fais bien ? Tu m’apprends ? >>. Je la rassure, c’est parfait. Je suis sous le charme de son regard sérieux, fixe et pénétrant. Son visage s’illumine dans l’obscurité. Sa tête s’approche. Virginie gobe ma turgescence avec une douceur inouïe. J’admire l’expression qui se dessine sur ses traits. Les yeux fermés, concentrée sur sa succion, ma visiteuse s’offre sa friandise.
Je m’adosse. Vautré, je me laisse faire, parfaitement immobile. Quand elle cesse c’est pour me demander : << Je le fais bien ? >>. Ou encore : << Tu aimes ? >>. Puis : << C’est bon ? >>. Je me contente de répondre par de petits gémissements positifs. Je ne suis pas seulement inondé de plaisir mais également d’émotion. Je murmure : << Moi aussi j’ai envie de te goûter ! >>. Virginie cesse pour chuchoter : << Chiche. À ma prochaine visite. Je peux revenir mardi prochain ? >>. Je réponds : << Oui, mais seulement si tu n’es pas sage. Je préfère les filles pas sages ! >>. En gloussant de rire, elle s’adonne à sa dégustation avec une passion désarmante. Je regarde les aiguilles de l’horloge. Il va être dix huit heures trente. Je le lui fais savoir. Virginie cesse pour lancer : << Je vais téléphoner pour prévenir que j’aurai du retard ! >>. Je suggère d’arrêter afin de retrouver nos esprits. << Tu es fou, j’aime trop ça ! >> fait ma complice. Elle y retourne avec plus de fougue encore. Restant immobile, à me dévorer en poussant de petits cris de ravissement.
J’allonge le bras pour poser ma main sur la sienne. Ce témoignage de tendresse l’émeut au point qu’elle cesse pour me dire : << Pourquoi que tu n’es pas Mathias ? Pourquoi que tu n’es pas étudiant dans mon université ? >>. Je ne sais quoi dire alors qu’elle reprend son activité buccale et linguale. Il va être dix huit heures quarante cinq. Il faut être raisonnable. Je saisis la tignasse de ma visiteuse pour dire : << Mathias ? Et si ma tante en avait, ce serait mon oncle ! >>. Je la force à arrêter. Elle éclate de rire en s’écriant : << Tonton ? >>. Je remballe. Virginie s’empare de son téléphone. Se lève. Se dirige vers la cheminée. Je l’entends proférer un mensonge : << Je mange chez Sophie. Je suis là pour vingt heures. Ne t’inquiète pas maman. Je te raconterai. Bisou ! >>. Je viens me placer derrière elle, mes mains sur ses épaules pour dire : << J’aime les filles pas sages mais je n’aime pas les menteuses ! >>. Virginie se tourne, prend un air de culpabilité puis répond : << Je suis si bien avec toi ici. J’adore ta maison en plus. Pardonne-moi. C’est trop bien ! >>
Je l’entraîne par la main. Nous quittons l’atelier pour la cuisine. Nous allons faire très vite. Je confie les missions à la jeune fille. Beurrer les morceaux de baguette coupées dans leurs longueurs. Je mets des tranches de bacon. De fines lamelles de gruyère. Des rondelles de tomates. Au four à micro ondes. À peine l’ai-je refermé que Virginie s’accroupit entre le bahut et moi. Pour me déboutonner. << J’ai trop envie ! >> lance t-elle sans me permettre de réagir. Virginie reprend ses ablutions alors que je regarde tourner le plateau du four. La sonnerie. J’ouvre pour en retirer les tranches dorées à souhait. Virginie se redresse. << On met tout sur un plateau et on retourne dans ton atelier ! >> fait elle. Je m’exécute. Une carafe d’eau, des verres et nous retournons dans la grande pièce. Nous savourons cette rapide mais délicieuse préparation. Côte à côte en silence. Un régal. Virginie se penche sur sa droite, son bras sur ma cuisse, pour dire : << Tu me la donnes encore un peu ! >>. Je déballe. << Mmhh, le dessert ! >> fait elle.
Cette fois, je surveille les aiguilles de l’horloge. Stop à dix neuf heures trente. J’ai prévenu. Virginie a une quinzaine de minutes de voiture à faire pour rentrer chez elle. Nous reprenons le jeu des questions et des réponses suivi de silences entrecoupés de nos gémissements. Je rassure ma jeune amie : << C’est sublime ! >>. Elle en glousse de ravissement. Je saisis ses cheveux pour la faire cesser en disant : << Virginie, il va être l’heure ! >>. Cette fois elle cesse définitivement. Se redresse. S’ajuste. << C’était miam ces tartines. Je refais chez moi pour faire goûter à mes parents dimanche ! >> précise t-elle en se levant. Nous quittons l’atelier pour le couloir puis le hall d’entrée. Virginie met sa veste, j’enfile l’anorak. Je l’accompagne dans la nuit froide jusqu’à sa voiture. Virginie ouvre la bouche, me fait respirer son haleine. Elle demande : << Ça sent la bite ? >>. Je suis bien obligé de l’admettre. Elle attrape un paquet de chewing-gum en s’installant au volant. << Je t’appelle. On se voit au plus tard mardi prochain. N’oublie pas, le film dans les souterrains ! >>
Sans me laisser réagir Virginie démarre. En mâchant son chewing-gum. Sa manœuvre de demi tour avant d’accélérer dans la montée jusqu’au portail. Je me dépêche de rentrer au chaud. Je referme le portail depuis l’interphone. Je retourne dans l’atelier. Je nettoie la palette, les pinceaux. Je reste un petit moment pensif devant le canapé. Il en a supporté et subit des outrances au fil du temps. Je passe au salon pour m’installer devant l’ordinateur. Je consulte mes messageries. Je n’ai pas le cœur à répondre aux quelques lecteurs de mon Blog. Pas ce soir. Je reste sous les émotions de cette fin d’après-midi. Nathalie et Anne-Marie rentrent de leur séjour en Baie de Somme demain. Peut-être aurons-nous la primeur d’une soirée webcam. Un petit tour sur mon Facebook, sur ma chaîne Youtube. Là aussi il y a des commentaires qui demandent réponses. J’y procéderai dimanche matin. Presque vingt et une heures. La notification, ce léger signal sonore qui m’avertit. Anne-Marie vient de se connecter. Il y a son avatar qui apparaît en bas, à droite de l’écran. Je clique dessus.
<< Bonsoir ! Tu vas bien ? >> lance mon interlocutrice. Elle vient probablement de quitter la douche, une large serviette sur ses épaules. Mon amie me raconte sa journée. Toute heureuse à l’idée d’avoir encore quatre jours de congés avant sa reprise lundi prochain : << J’aurai plein de photos à te montrer. Le Mont Saint-Michel, c’est trop génial ! >>. Anne-Marie m’apprend que Nathalie est sous la douche et qu’elle me fait des bises. << On se voit jeudi après-midi ? >> me demande mon amie. Avec cette météo pas de randonnée. Aussi je propose de passer l’après-midi chez moi. Nous pourrons regarder les photos sur l’écran géant de mon téléviseur. Avec des petits gâteaux et du thé. << Tu as de bonnes idées toi. Je ne te cache pas que j’ai besoin de repos. On n’a pas arrêté de vadrouiller durant ces dix jours. Et on n’est loin d’en avoir vu la moitié ! >> fait elle. Je lui raconte ma fin d’après-midi avec Virginie. Sa conclusion est sans appel : << Tu merdes ! Arrête ça ! Ça va partir en couilles ! >>. Nous en rigolons comme des bossus…
________________________________________
Tous droits réservés - © - 2025 -
L'utilisation, toute ou partie, d'un texte, (ou photographie), par copié/colé par exemple, sans le consentement de l'auteur, constitue une violation de la propriété intellectuelle. Délit sanctionné par l'Article. L.335-2. du Code pénal.
La divulgation d'informations relatives à la vie privée, ou à l'identité, constitue un délit sanctionné par les articles 706-102-1 (Informatique) et 88-227 du code pénal.
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 34 autres membres