L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Clémence - 1 - La cave de la résidence

 
Avatar de Julien.jpg
 

                                                            Clémence. La jeune fille de la cave
 
Ce dimanche d'avril est maussade, gris et pluvieux. Je viens rendre visite à une bonne amie. Des raisons de santé obligent Séverine à passer beaucoup de temps chez elle. Je passe donc assez souvent. Je lui rends parfois de menus services. Aujourd'hui, afin de lui éviter de le faire elle-même, je descends un gros carton. Je vais le déposer dans le coffre de sa voiture. Pour accéder au parking sous-terrain, il faut passer par le couloir de la cave. C'est un immeuble résidentiel. Le sous-sol est pour moi un vrai labyrinthe.

 

J'arrive au sous-sol. La porte de l'ascenseur s'ouvre. Je me retrouve nez à nez avec une toute jeune fille. Elle doit avoir dix neuf ou vingt ans. Nous échangeons un sourire. Elle me fait : < Bonjour ! >.  A ma grande surprise elle n'entre pas dans l'ascenseur. Alors qu'elle semblait l'attendre. Au contraire elle s'engage dans un local par la petite porte de droite. Je me dirige vers le fond du couloir pour accéder au parking.

 

Je dépose le carton dans le coffre de la voiture. Je reviens par le même itinéraire. J'arrive dans le couloir. Devant moi j'aperçois la même jeune fille que tout à l'heure. Elle est debout devant la porte de l'ascenseur. Dès qu'elle me voit, elle passe par la même porte que tout à l'heure. Tout est très rapide. Un peu comme un ballet coordonné. J'ai une étrange impression.

 

Ma curiosité aiguisée, j'ouvre cette porte. Un petit sas donne sur une cage d'escaliers. Des escaliers qui montent aux étages et qui descendent aux niveaux inférieurs. Je m'avance pour regarder. D'abord vers le haut. Puis me penchant par dessus la rembarde, vers le bas. Là, sur le dernier palier, à environs trois mètres, dans la descente, je vois la jeune fille. Elle me tourne le dos. Elle est visible de trois quart et accroupie.

 

J'observe la scène. Se sentant sans doute observée, elle lève la tête et me regarde. Nous échangeons un nouveau sourire. Elle reste ainsi.  Visiblement ravie d'être surprise, vue et regardée. Je suis certainement le jouet d'un désir exhibitionniste. Je commence à comprendre le petit manège de la jeune fille. Sans doute une petite "allumeuse" désœuvrée qui s'amuse là.

 

Quelques instants et elle se redresse. La jeune fille se réajuste. Elle est en jupe. Je distingue une flaque sur le béton gris du sol. Elle remonte les escaliers. Je retourne devant la porte de l'ascenseur.  Je ne désire pas incommoder la jeune fille par ma présence. Visiblement le jeu doit beaucoup lui plaire. Nous engageons la conversation. Son comportement est sans équivoque. Elle désire vraiment converser.

 

La jeune fille me révèle sa raison d'être ici. Elle vient de temps en temps "rôder" dans les caves des immeubles résidentiels. Elle prétend en aimer l'ambiance. Elle trouve même cela insolite. Avec un sourire la jeune fille précise que c'est sans risques. Il est quasiment impossible d'y faire de mauvaises rencontres. Ce sont des immeubles résidentiels. Des retraités. Des fonctionnaires et autres gens socialement "favorisés". J'écoute en silence.

 

< Les caves c'est mon "truc" ! Et depuis quelques temps !> me fait-elle en riant. C'est une curieuse idée qui n'est pas sans m'interroger. Cela m'amuse et je suis ravi de cet échange insolite. La jeune fille me propose une visite guidée des lieux. Me faire découvrir les recoins de la cave par exemple. J'accepte volontiers. L'idée n'est pas pour me déplaire. J'ai tout mon temps. Je rejoindrais Séverine plus tard. Et puis quelle surprise !

 

Nous pénétrons dans un petit réduit. C'est une pièce totalement vide. Un espace d'environ deux mètres sur deux. La jeune fille se colle contre le mur du fond. Elle paraît très hésitante. Soudain très timide. Elle porte le poing fermé devant la bouche. Avec sa langue elle fait une bosse à l'intérieur de sa joue. La jeune fille me fixe. Amusée, elle me lance : < C'est l'endroit idéal ! Non ? Vous ne trouvez pas ? >.

 

Je commence à comprendre. Et de mieux en mieux. Du moins je le crois. Je suis soudain en érection. Je suis envahis d'une douce et légère excitation. J'ouvre ma braguette. Je sors mon sexe. Je réponds : < Oui. Pour sûr. C'est l'endroit idéal ! >. Pendant un moment la jeune fille observe avec attention mon sexe fièrement dressé. Une simple ampoule vissée sous un cadre métallique éclaire l'endroit. La luminosité est faible et médiocre.

 

La jeune fille s'accroupit devant moi. Je m'approche. Les choses vont très vite. Elle se met à me sucer. Je suis saisis d'un vertige. Je vacille. Je prends appui des deux mains sur le mur. J'apprécie soudain l'instant à sa juste mesure. Que pouvait-il bien m'arriver de mieux en ce dimanche après-midi gris et pluvieux ! Je ferme les yeux et je me laisse aller.

 

Je fais durer. Cela n'a pas l'air de lui déplaire. La jeune fille savoure autant que moi. Je peux m'en rendre compte. Je l'entends déglutir. Concentrée et passionnée. Rapidement quelques gémissements trahissent un plaisir sincère. Je prends conscience de ce que cette jeune fille fait ici. Sa passion pour les caves d'immeubles résidentiels m'apparaît clairement. Cela me semble à présent parfaitement évident.

 

Les choses durent une bonne demi-heure. Nous changeons quelquefois de positions. Sur le sol, dans le coin droit,  il y a une grande feuille de carton. Je m'y couche sur le dos. La jeune fille est allongée à mes côtés. Sa tête est posée sur mon ventre. J'éjacule en trois saccades abondantes. La fille savoure en gémissant. Nous restons ainsi quelques minutes encore. Je me relève le premier. La jeune fille se redresse également. Je me rends enfin compte à quel point elle est belle et attractive.

 

Nous nous réajustons. Sur un bout de papier j'écris mon numéro de téléphone. Celui de mon portable. Comme j'ai parfaitement compris la raison de sa présence ici, je me montre "généreux". Les jeunes sont toujours un peu dans le besoin. La jeune fille apprécie tout particulièrement mon attention délicate. Sans avoir eu à demander ! Elle me fait un délicieux sourire avant de me lancer : < Merci monsieur ! >. C'est un merci sincère et chaleureux.

 

Nous montons tous deux dans le hall d'entrée de l'immeuble. Nous nous arrêtons devant les boîtes aux lettres. La jeune fille regarde le petit bout de papier avec attention. Je lui fais : < Appellez-moi lorsque vous revenez rôder dans les parages ! >. Elle me fait un nouveau et désarmant sourire avant de conclure : < C'est promis ! Vous êtes un vrai gentlemen ! >. Elle se dirige rapidement vers la sortie de l'immeuble.

 

Je ne suis pas prêt d'oublier ce sympathique dimanche gris et pluvieux...
__________________________
Tous droits réservés - © - 2016 -
 
L'utilisation, toute ou partie, d'un texte, (ou photographie) sans le consentement de l'auteur, constitue une violation de la propriété intellectuelle.  Délit sanctionné par l'Article. L.335-2. du Code pénal.
La divulgation d'informations relatives à la vie privée, ou à l'identité, constitue un délit sanctionné par les articles 706-102-1 (Informatique) et 88-227 du code pénal .

 

 



29/07/2014

A découvrir aussi