L'ECRIT DE JOIE

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Nathalie dans le Salon de thé ...

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                                                                  Le salon de thé

Nathalie m’a fixé rendez-vous mardi après-midi. A quatorze heures dans un petit salon de thé situé dans un quartier en périphérie de la ville. J’arrive à l’heure. J’entre dans la boulangerie-pâtisserie. Je salue la jeune serveuse, souriante, debout derrière les vitres du comptoir. Je passe commande d’un café léger. L’endroit est très sympathique. Peu fréquenté.

Je traverse la boutique. J’entre par le passage plutôt bas, pour arriver dans une grande pièce. Les murs sont constitués de grosses pierres de taille. Les grosses poutres apparentes du plafond supportent de fausses petites lampes à pétrole du plus bel effet. Ces petites lampes tamisent le lieu d’une lumière très douce. Il y a là huit petites tables de bois. Sans doute du bois de chêne. Les chaises assorties sont autant d’invitations à s’installer confortablement, bien au chaud, dans cet endroit calme et serein.

Je contourne l’immense aquarium qui sépare le salon de sa masse imposante en deux parties égales. Je retire mon manteau et m’installe à une table. Il n’y a personne. Dehors le froid est vif. D’être assis là, confortablement, dans l’agréable chaleur de ce lieu exquis, offre un contraste des plus appréciables. Cet hiver me semble particulièrement rude.

Je m’étonne de n’avoir jamais soupçonné l’existence de cet endroit. Même si je passe quelques fois devant. Nathalie m’en a vanté la discrétion et le calme. Assis, déposant mon portable sur la table, depuis le magasin me parviennent, de façon lointaine et étouffée, les échanges des clients qui entrent et sortent du magasin. Le peu d’ostentation affichée dissimule sans doute ce lieu aux regards.

Je suis là depuis une dizaine de minutes. Nathalie entre dans le salon de thé. Elle vient me saluer et me faire la bise. Elle s’assoit à ma table. Nous échangeons quelques banalités dans le calme du lieu. Je la trouve encore plus belle que lors de notre premier contact, la semaine passée, à la bibliothèque. J’avoue y avoir pensé beaucoup et chaque jour. Elle me confie y avoir pensé beaucoup aussi.

Au bout de cinq minutes, conformément au "plan" établi par courriel, la jeune fille se lève pour aller s’installer à une autre table. Assise le dos contre le mur de gauche, me faisant presque face, elle se met à feuilleter un livre sorti de son sac. Vêtue comme la dernière fois d’une jupe noire, de collants sombres, d’un chemisier blanc sous un épais pull noir et chaussée de bottes, Nathalie est superbement féminine. Ses longs cheveux pendent presque sur les pages du livre qui semble absorber toute son attention. Dissimulant ainsi en grande partie son visage. L’idéal pour regarder en toute discrétion.

Je peux constater, en portant mon regard sous sa table, que Nathalie est assise avec les jambes légèrement écartées. Je peux ainsi me rendre compte que ce ne sont pas des collants que portent la jeune fille, mais des bas. Spectacle agréablement troublant. Pour m’en faire profiter plus amplement, elle écarte largement les cuisses, dévoilant sa toison pubienne très fournie. Cette touffe est de toute beauté. Moi qui ai horreur des "abricots" je ne peux qu’être enchanté de cette "broussaille".

Nathalie porte sa main gauche sous sa jupe, le tissus de celle-ci se soulève un peu. Je peux admirer cette touffe majestueuse. Je ne peux m’empêcher d’être admiratif. Se promener ainsi, sans sous-vêtements, par ce froid glacial, est un véritable défi. Mais je me souviens à l’instant que Nathalie m’a précisé habiter à deux pâtés de maisons du salon de thé. En fine stratège elle sait très certainement ce qu’elle fait.

Nous sommes assis là comme deux parfaits inconnus. C’est vraiment troublant. Une bonne dizaine de minutes se passent ainsi. J’admire aussi les poissons tropicaux qui virevoltent nonchalamment dans les eaux claires de l’aquarium. Je passe ici un de ces moments de bonheur absolu comme je les aime tant. Nathalie me confie un peu plus tard la plus parfaite réciprocité. La jeune serveuse qui passe quelques fois semble étonnée par notre attitude. Elle a un étrange sourire. Elle est plutôt jolie.

Un monsieur arrive. Quadragénaire sans doute. Il est coiffé d’un chapeau, vêtu d’un manteau noir. Il entre dans la pièce. L’inconnu porte un pantalon noir. Il est chaussé de souliers noirs. Il est très élégant. Ses vêtements ne sont pas sans évoquer un certain style "Technico-commercial". Le quidam s’installe à la table du fond. L’aquarium fait effet miroir. Dans la vitre, qui fait un peu "rétroviseur", je peux deviner sa silhouette avec netteté.

La jeune serveuse me fait un agréable sourire. Elle me croise d’ailleurs à plusieurs reprises avec un regard soutenu Elle vient apporter sa commande à l’inconnu. J’observe Nathalie. Là ou s’est installé l’homme, il ne peut que voir. Et fort bien. La jeune fille, en apparence absorbée dans sa lecture, a gardé sa position. Les cuisses légèrement écartées. J’admire l’aplomb avec lequel elle agit là. Sous l’obscurité de sa jupe il est sans doute difficile à l’homme d’apercevoir quoi que ce soit. Pour le moment en tous cas. Mais, est-ce vraiment nécessaire ?

Je fais semblant de lire mon journal. J’observe dans la vitre de l’aquarium les réactions de l’inconnu. Nathalie, sans rien exagérer, garde la même attitude. Je trouve son "jeu" absolument sublime. D’être le complice de tels évènements est tout simplement divin. C’est un privilège que nous partageons. Nous en avons tous deux bien conscience. L’échange de notre rapide regard appuyé nous le confirme.

Quelques fois la jeune fille croise ses jambes. Elle reste ainsi deux minutes, puis décroise ses jambes pour reprendre sa position initiale. Exagérant peut-être, très légèrement, les croisements et les décroisements. Des mouvements que subliment encore et certainement à son avantage ses longues jambes. La jeune serveuse passe au-dessus des marches et me sourit une nouvelle fois. S’est-elle rendue compte de quelque chose ? J’en suis sûr…

Dans la vitre de l’aquarium je peux voir que l’homme fait semblant lui aussi de s’absorber dans sa lecture. Pourtant, il observe avec attention le "ballet" des jambes de la jeune fille. Il a du se rendre compte de l’absence de sous-vêtements. J’en ai la certitude car, de sa place, il lui est impossible de ne pas le remarquer. Surtout durant les mouvements de "danse" des jambes de la jeune fille.

Tout cela est d’une discrétion absolue. Dans la vitre, je peux également me rendre compte que l’homme a un mouvement discret et régulier du bras droit. Je me doute de ce qu’il est entrain de faire. Je le comprends très bien. De temps à autre, Nathalie lève la tête et observe la scène quelques secondes pour se replonger dans sa lecture. La situation est réellement torride. Je me mets complètement dans la situation mentale de l’inconnu. Quel homme, normalement constitué, peut rester insensible à une telle situation sans ressentir de douces démangeaisons ?

Je connais à présent l’axe principal des fantasmes de Nathalie. Je sais qu’elle prend un plaisir fou à vivre la situation présente. Je me sens presque en trop. Je suis moi aussi dans un grand état d’excitation. Je regarde cette jeune fille de vingt ans entrain de se livrer à un "jeu" passionnant. Se dépassant certainement pour en tirer le plaisir cérébral recherché. C’est l’apanage exclusif des cérébraux de s’offrir de tels "luxes".

Une érection rendue désagréable par la contrainte du tissus de mon pantalon m’interdit une totale décontraction. Les choses durent ainsi une bonne vingtaine de minutes. Au bout de ce laps de temps Nathalie se lève. Elle se dirige vers les toilettes. J’entends la porte se refermer. Je peux voir dans la vitre de l’aquarium que l’homme, à son tour, se lève pour suivre le même chemin. Comme je l’envie. Je remarque le visage de la jeune serveuse qui disparaît à l’instant derrière l’angle de la poutre, en haut des marches. Voyeuse ?

Au bout d’un temps plutôt court, quelques minutes tout au plus, Nathalie revient s’assoir à sa table. L’homme revient à son tour une petite minute plus tard. Il reprend sa place. La jeune fille a repris sa position initiale. Sans doute excitée par l’attitude entreprenante du quidam, sous la table, elle écarte un peu plus ses cuisses. Restant ainsi, coinçant ses chevilles contre les pieds de la chaise, elle fait semblant de fouiller dans son sac. J’observe son "jeu" avec passion. C’est fameux. J’ai envie de me masturber. C’est si bon, si beau et si intense.

C’est à ce moment qu’une femme entre dans le salon de thé. Portant des sacs imprimés de grandes marques, elle s’avance pour s’installer à la table de l’homme. Nathalie me jette un regard amusé et me fait un clin d’œil. Au bout de deux minutes, elle se lève. Elle met son manteau, prend son sac et quitte le salon sans un regard pour l’homme. Ce dernier semble d’ailleurs embarrassé par la présence de sa femme. Tous les couples ne sont pas "complices" de telles choses !

Je ne tarde pas à la rejoindre dehors ou elle m’attend devant la boulangerie-pâtisserie. Nous marchons un peu ensemble. Nathalie, passe son bras sous le mien. Amusée, elle me raconte se qui s’est passé aux toilettes. Le quidam qui se lave les mains devant le lavabo avec le sexe dressé hors de sa braguette. Il lui demande l’heure et si elle connait le quartier. Sans répondre, se lavant les mains rapidement, elle peut voir le type se sécher le sexe sous le séchoir électrique. << Un bon vicelard ! >> conclue t-elle avant de rajouter : << Comme je les aime ! >>. Nous éclatons de rire en traversant la rue.

Nous avons terminé l’après-midi dans son petit studio. Un petit appartement d’étudiante que je découvre pour la première fois. Le chocolat est chaud, délicieux. Je découvre également l’intérêt que porte la jeune fille à ses études d’économie d’entreprise. Des études très importantes menées avec le plus grand sérieux. A la quantité de livres sur les étagères, j’ai la certitude rassurante d’être en compagnie d’une grande intellectuelle. Je lui en fais part. Elle rit.

Les aventures que j’ai commencé à partager avec Nathalie, ne sont en fait qu’une sorte d’exutoire. Un exutoire particulier, certes, mais radical et, visiblement efficace. Une catharsis sexuelle. Des éléments très importants pour la jeune fille. Je ne m’en doute pas encore. Elle allait m’en révéler la teneur bientôt. Je quitte Nathalie vers dix-huit heures.

Je garde une merveilleuse impression et je me réjouis à l’avance de notre prochaine aventure. Rendez-vous est pris pour mardi prochain…

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18/04/2012

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