L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Nathalie dans les ruines du vieux chateau ...

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                                                              Les ruines du château

Depuis notre dernière aventure, mardi dernier, dans le parc, nous avons échangé quantité de courriels. Dans son message de dimanche matin, Nathalie me propose de manger avec elle ce mardi à venir. Je suis invité pour treize heures. Touché par cette initiative, je m’empresse de répondre par l’affirmative.

Le mardi, vers midi trente, je vais au salon de thé pour y acheter deux éclairs à la vanille. La jeune serveuse semble très heureuse de me voir. Nous bavardons entre deux clients et je file. Un jour je viendrai en ce lieu rien que pour elle. Son sourire, son regard, son charisme exercent un charme certain sur ma psyché.

Mardi, j’arrive au studio de l’étudiante à l’heure convenue. Situé dans un quartier tranquille, au premier étage d’un petit immeuble résidentiel, le lieu est des plus agréables. La jeune fille a préparé un délicieux gratin de pâtes. Un plat simple mais délicieux accompagné d’une excellente salade d’endives. De nems au crabe. Je propose de mettre les éclairs au frais, dans le réfrigérateur.

Par courriel Nathalie exprime parfois le désir de vivre une "situation" dans les ruines d’un château. Dans nos échanges virtuels nous évoquons souvent nos intérêts communs pour l’histoire médiévale. L’époque du gothique flamboyant nous attire tout particulièrement. Je connais une ancienne citadelle du XIIème siècle perchée sur les contreforts du massif des collines, à une trentaine de kilomètres. Ces ruines sont bien entretenues à la belle saison. En hiver, je ne sais pas…

Nous mangeons d’un bon appétit. Après le repas, nous prenons la voiture pour nous rendre aux ruines de ce vieux château. Il fait froid. Le ciel est gris et bas. Aussi, pour nous prémunir des rigueurs de l’hiver, nous avons tous deux nos vêtements chauds. Une petite demi heure de route, puis un quart d'heure sur un chemin carossable et, vers quatorze heures trente, je gare la voiture sur le parking, sous les murs cyclopéens des remparts.

Il y a là deux autres véhicules. La brume enveloppe le paysage d’un certain romantisme. L’ambiance évoque l’atmosphère d’un roman Arthurien. A tout moment peut surgir du brouillard un chevalier armé de pieds en cape et dans son armure. C’est du moins ce que me raconte Nathalie en souriant. Nous marchons vers la poterne d’entrée. Au sol il y a quelques rares plaques de neige, fines et gelées.

Nathalie est vêtue comme à son habitude de sa jupe sombre, d’un pull sur un chemisier, de bas noirs et de sa bonne veste d’hiver. La jeune fille marche à mes côtés en sautillant presque. Heureuse de ce que nous nous apprêtons à vivre une nouvelle fois. Chaussée de ses bottes noires à légers talons, la jeune fille marche avec prudence et attention sur le sol. Sol souvent pierreux par endroit. Nous franchissons maintenant le pont de pierres qui mène à l’intérieur de la forteresse. Bâtisse qui paraît présentement fantomatique.

Nous arrivons dans la vaste cour du château. Autour de nous, les vieux murs à demi écroulés forment le décorum parfait d’un roman de chevalerie. Nous avisons un escalier en mauvais état qui monte vers une sorte de plate-forme sur notre droite. Un escalier étroit mène au bas des ruines du donjon. Nathalie me confie que chacune de nos aventures nourrie ses fantasmes pour le restant de la semaine. Une addiction qu’il faut à présent gérer et alimenter tous les mardis. Pour notre plus grand bonheur. Cette addiction est devenue commune. Elle me gagne aussi. Jour après jour.

Sur les marches de l’escalier en colimaçon, tout en montant, Nathalie se touche le sexe. Au travers du tissus de sa jupe, sa main appuie son entre-jambes. Je m’arrête pour observer. Cela me procure une érection des plus agréables. << Je me prépare. J’espère qu’il y aura un "super plan" ! >> me dit la jeune fille avec ce sourire désarmant qui me fait fondre. J’ai la folle envie de la serrer dans mes bras et de la faire tournoyer. J’ai le désir secret de lui hurler ma reconnaissance. Le désir fou de la remercier d’exister. Je crois qu’elle ne se doute pas de toutes ces émotions. C’est ce que je crois…

Arrivés sur cette partie située en hauteur, nous avons une vue d’ensemble sur toute la cour du château. L’endroit où nous nous trouvons est une plate-forme aménagée. Un garde-fou de métal, épaisse barre en fer, entoure toute la partie donnant sur le vide. De là nous pouvons voir un homme qui prend des photographies dans la cour du château. Plus loin, un couple scrute les fondations d’un ancien corps de garde. Nous ne sommes pas seuls dans les ruines de la grande bâtisse.

Nathalie me propose de l’attendre là. Elle descend pour retourner à l’entrée du donjon. Passant derrière un pan de mur, elle descend sa culotte. S’accroupissant, la jeune fille tire sur le sous-vêtement pour le lever à la hauteur de ses genoux. Elle procède ainsi pour ne pas se pisser dessus. Nathalie attend en guettant. Je peux constater une fois encore que ses bas, s’arrêtant en haut de ses cuisses, sont retenus par un porte-jarretelle noir. Elle est belle et excitante. C’est une situation qui malgré le froid est absolument torride. La jeune fille regarde par dessus le muret. Elle voit arriver le quidam.

Je ne suis pas au bout de mes surprises. Nathalie sort rapidement un gode de son sac à main. Elle l’enduit de sa salive et se l’introduis doucement dans l’entre-jambes. Je reste en retrait, le souffle coupé. La jeune fille reste immobile devant la descente d’escalier. Je suis prêt à toute intervention. De ma cachette je peux parfaitement voir la scène. Et de la haut, je peux observer, anticiper tout ce qui se passe.

Passant la tête au dessus des pierres, je regarde arriver le photographe. Un monsieur plutôt grand, la cinquantaine grisonnante. Nathalie, jambes écartées, tête penchée vers le sol, imprime un léger mouvement à son bassin. Aucun doute, elle se masturbe réellement. Je sais qu’elle n’est pas du genre à simuler. La recherche d’une nouvelle sensation est l’évidente raison de cette nouvelle expérience. Je suis follement excité. Autant qu’elle…

Le photographe arrive sur la petite butte. Il "tombe" sur le spectacle. La jeune fille fait parfaitement semblant de ne pas s’en apercevoir. Ses cheveux pendent vers le sol. Sa tête penchée vers son entre-jambes, Nathalie continue son mouvement masturbatoire. C’est réellement fabuleux. Pas seulement de voir un tel spectacle. Mais d’en être le complice privilégié. Autant pour l’inconnu à son insu que pour moi, le comparse.

Il y a un moment où tout parait figé. Le silence de l’hiver semble s’être empli d’une densité étrange. Presque palpable. L’homme est surpris. Il observe ce qui se passe. Il reste très discret pour ne pas rompre le charme de ce qu’il voit. Cela dure ainsi un moment. Je sais que Nathalie vit là une véritable extase. Un enchantement. Il y a un soudain un jet bref qui vient s’écraser sur le sol. Libérant une légère vapeur. Puis un second…

C’est au bout de deux bonnes minutes que l’inconnu ouvre enfin la bouche : << Bonjour ! >> fait-il presque timidement. La jeune fille fait semblant d’être surprise. Elle joue à la perfection. Elle lève la tête et répond : << Bonjour ! Oh ! Excusez-moi >>. Devant ce superbe numéro "d’actrice", je reste admiratif. Une fois encore l’aplomb dont fait preuve Nathalie ici me laisse pantois. Un nouveau jet bref et vif vient s’écraser sur le sol froid. Se changeant lui aussi en vapeur.

Tout ce que je vivrai d'ici quelques années avec Clémentine est déjà là, devant mes yeux admiratifs. Je ne le sais évidemment pas encore...

L’homme a certainement retrouvé ses esprits. Il a ces mots : << Mais il n’y a pas de mal ! Si j’ai l’autorisation, je prends volontiers quelques clichés ! Je peux prendre une photo ? >>. De l'endroit où je me trouve, retenant ma respiration sous l’effet de l’excitation, je discerne parfaitement les paroles qui s’échangent en bas. Nathalie paraît amusée par la requête. Elle reste silencieuse tout en gardant la position. C’est du grand art. Un spasme agite son corps.

Finalement, Nathalie se redresse. Elle laisse le gode en place et fait : << Non merci, je vous en prie, pas de photos. Excusez-moi, mon ami est quelque part dans le château >>. Debout, écartant sa culotte, la jeune fille lâche un nouveau jet…

Nathalie est debout à quelques mètres, là, devant l’inconnu, sa culotte aux genoux. Elle a ses jambes légèrement écartées pour que ce bout de tissus ne glisse pas au sol. La jeune fille amorce une conversation. Je sais qu’elle jouis de ce moment avec une délectation toute particulière. Soudain le gode glisse du sexe de Nathalie pour tomber au sol. Il tombe comme au ralenti après avoir rebondi sur la culotte. Je peux entendre Nathalie éclater de rire. Le photographe rit également. Dans ma cachette, je m’y mets aussi.

Toujours depuis l’endroit où je me trouve, je peux parfaitement percevoir la nature des échanges. Je contemple cette scène surréaliste avec une grande attention. L’homme insiste pour prendre quelques photographies "normales" afin de garder un souvenir de cette journée. La jeune fille ne le désire pas du tout. Au bout de deux à trois minutes d’échanges de cette nature Nathalie s’accroupit pour ramasser son gode. Dans cette position sans équivoque, Nathalie lâche deux nouveaux jets successifs. J’ai envie de me masturber.

Je peux deviner l’embarras et la confusion du quidam. Ce dernier commence d’ailleurs à bafouiller. Ce qui n’ait pas sans entraîner une certaine hilarité chez la jeune fille. J’ai l’envie folle de me masturber. Moi aussi, ces situations nourrissent mes fantasmes pour le restant de la semaine. Mon plaisir est encore décuplé à l’idée que, tout à l’heure, j’aurais le privilège d’être en compagnie de cette merveilleuse exhibitionniste. Seul avec elle. Contrairement au quidam, pour moi, cette jeune fille n’est pas une simple inconnue…

Nathalie reste ainsi face à l’homme. Elle prend son temps pour ranger le gode dans son sac à main. Longuement la jeune fille essuie l’objet avec un mouchoir en papier. Puis, se redressant, elle remonte sa culotte en l’ajustant. Le spectacle est sublime. A présent, le photographe se touche. Il comprend maintenant parfaitement le jeu de la jeune vicieuse. Une excitation fait probablement place à toutes ses surprises répétées.

Je sens que pour éviter toutes velléités éventuelles et non souhaitables, il me faut me manifester. Je me mets à appeler d’une voix forte : << Catherine ! Catherine ! Où es-tu ? >>. Le pseudo "Catherine" étant un "code" entendu. Je descends lentement l’escalier. Nathalie se met à répondre : << Ici, je suis là, j’arrive ! >>. Le photographe fait rapidement demi-tour. Il se retourne pour lancer : << Bonne journée et encore merci ! >>. Puis il tourne les talons avant de disparaître rapidement, contournant l’amas des pierres.

Lorsque nous sommes seuls Nathalie se précipite dans mes bras et me fait : << Jamais ! Jamais ça n’a été aussi bon ! >>. Je la serre contre moi. Nous faisons encore un tour dans les ruines. Elle me confie les sensations et les émotions qu’elle vient encore de vivre là. << Tu sais, je n’arrête plus de me masturber le soir en pensant à nos "expéditions" ! >> me fait-elle avant de rajouter : << Sans ta présence, tout cela ne serait tout simplement pas possible ! >>. La jeune fille me fait une bise sur la joue en me prenant par le bras. Mon cœur bat la chamade.

Arrivés sur l’ancien mur du chemin de ronde, nous pouvons voir le "photographe". Ce dernier s’est placé dans l’angle d’un muret. Il semble se toucher. Sans doute s’apprête t-il à se masturber, à se soulager de toutes les émotions vécues. Nathalie me fait : << Attends-moi là , je reviens ! Je ne fais pas d’autres bêtises, promis ! >>. Je la regarde descendre le sentier abrupte avec d’infinies précautions.

La jeune fille, avec prudence, mais rapidement, descend la petite sente de terre et de gravas. Elle se met à marcher en direction de l’homme. Arrivée à une dizaine de mètres de lui, Nathalie fait : << Vous aussi les ruines vous inspirent ? >>. Je suis consterné pas l’attitude presque effrontée de la jeune fille. Elle enfonce encore le clou. Vicieuse jusqu’aux toutes dernières extrémités.

L’inconnu, braguette ouverte, le sexe dans la main droite, se tourne en direction de la jeune fille. Etonné, voir consterné lui aussi par tant de culot, il regarde partout autour de lui. N’en pouvant plus, il se met à se masturber. Nathalie, prudente, reste à quelques distances. Très rapidement, le quidam éjacule. De là où je me trouve, je ne peux qu’apercevoir les spasmes de l’orgasme. Ayant retrouvé la totalité de son bon sens, il doit avoir compris notre "petit manège" . Il fait un geste de son index levé. Un mouvement de son doigt qu’il agite comme pour une sentence.

Nathalie, tournant les talons, en remontant la pente, se retourne une dernière fois pour lui dire : << Au revoir et bonne fin d’après-midi ! >>. Le type, rapidement, prend plusieurs photos de Nathalie entrain de remonter les gravas. De dos, le visage de la jeune fille reste toutefois invisible. Il a bien mérité ces quelques photographies le bougre. Quelques souvenirs qui seront sans doute autant de supports à ses introspections futures.

De retour à la voiture Nathalie me remercie pour ce moment de complicité. Visiblement, selon les affirmations de la jeune fille, cette aventure a été plus sublime que les précédentes . << Je veux me terminer ! Tu veux bien ? >> me fait-elle. La jeune fille, pendant que je descends la route lentement, concentré sur la conduite de la voiture, se masturbe en gémissant. Je peux sentir son souffle sur ma joue quand elle approche son visage du mien pour murmurer des choses incompréhensibles.

Je peux distinguer ses apnées entrecoupées de souffles courts. Nathalie tourne sa tête dans ma direction pour me dire : << Comme je suis bien avec toi ! Si bien ! Si tu savais ! >>. La route du retour et la concentration que cela demande, achèvent de me ramener à un état d’apaisement. De sérénité aussi. Ce qui est vraiment parfait après une telle aventure.

Nous terminons l’après-midi chez elle, dans son petit studio, devant un délicieux chocolat chaud. Nous faisons le bilan de cette nouvelle page de notre histoire. Nathalie narre par le détail toutes ces choses qui m’ont échappé. Les mots échangés avec l’inconnu. Le combat qui se déroulait en elle, entre ses inhibitions et son désir. C’est passionnant.

Vers dix-huit heures trente, je la laisse. Nous sommes un peu tristes de nous quitter mais il le faut bien. C’est le "contrat". La jeune fille doit se consacrer à ses études. Beaucoup de travail solitaire, en soirée, après ses cours en faculté. Le retour à la réalité demande une certaine fermeté et de la discipline. Qualités qui sont des composantes essentielles de la personnalité de cette adorable personne.

Vivement mardi prochain …

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18/04/2012

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