L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Nathalie et notre premier rendez-vous ...

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                                                 NATHALIE .      
 
                                      Un charmant rendez-vous .
  
Sur un site consacré à cet effet, gratuit et sympathique, j’ai fait une rencontre avec une jeune fille de vingt ans. Étudiante et désireuse d’une rencontre virtuelle. Après plusieurs échanges et quelques "précisions", déclinés sur une semaine, par courriels successifs, nous avons arrangé une première entrevue. Un premier rendez-vous. Une première rencontre à la bibliothèque municipale de la ville voisine.
 
Un rendez-vous avec une jeune fille de vingt ans, étudiante et désireuse de vivre "une expérience" nouvelle est un objectif passionnant pour tous libidineux quinquagénaire qui se respecte. Nous nous sommes donc donnés rendez-vous à 15 heures, le premier mardi du mois de décembre. Le mardi après-midi est le seul après-midi où l’étudiante peut se libérer. Le week-end, elle rentre chez elle, à quelques cent cinquante kilomètres. Voilà donc par le menu ce premier contact. Bonne découverte et bonne lecture…

 

                                                               La bibliothèque

J’entre dans la grande salle de lecture. Il y a là deux employées derrière leur bureau d’accueil. Il y a aussi deux jeunes adolescents qui découvrent des bandes dessinées. Un couple de personnes âgées. Une jeune fille, debout devant l’écran d’un ordinateur. Je me rends dans le rayon "ésotérisme". Me saisissant d’un ouvrage consacré à la sorcellerie au XVIème siècle, je me mets à feuilleter et à lire.

Au bout d’une dizaine de minutes, mon attention est attirée par le bruit de pages, que l’on tourne avec une certaine "énergie". Tournant mon regard sur la droite, je découvre la jeune fille de tout à l’heure, accroupie, à quelques mètres de moi. Elle feuillette un grand livre. Sa position est un peu ambiguë. Les cuisses légèrement écartées, ses longs cheveux châtains, qui pendent sur le livre.

Vêtue d’une veste d’hiver, d’une jupe sombre, de collants noirs et de mocassins à légers talons, la jeune fille semble absorbée par sa lecture. Accroupie et concentrée. Comme toujours, dans ces moments particuliers, on ne sait que penser. Etait-ce délibéré ? Etait-ce un concours de circonstances ? Je continue ma lecture, louchant de temps à autre sur la jeune fille. Soudain, dans une sorte de révélation, je viens de comprendre que j’ai affaire à mon "Contact" ! A mon rendez-vous…

La situation perdure ainsi, depuis une bonne dizaine de minutes. Il n’y a pratiquement aucun bruit. Seul le murmure des deux adolescents parvient jusqu’à moi. La jeune fille est toujours accroupie, (bonjour les crampes). De temps à autre, elle se redresse pour choisir un autre livre. A chaque fois qu’elle reprend sa position initiale, je découvre que "sa pose" devient plus "élaborée". L’obscurité qui règne sous sa jupe, ne permet pas de distinguer quoi que ce soit. Peu importe. C’est la "situation", le "jeu", qui comptent. Je savoure l’instant. Je sais que la jeune fille, elle aussi savoure cet instant…

Au bout d’un bon quart d’heure, elle se redresse. Lentement, d’un pas nonchalant, contournant les étagères, elle se rend dans le rayon parallèle. Le rayon face à celui ou je me trouve. Faisant, depuis longtemps, semblant de lire, je reste le témoin privilégié de ce que je vis là. Un moment truculent. Vivre ainsi la réalité d’un fantasme récurrent est toujours un grand bonheur. Je ne savais pas encore que dans cette jeune fille se dessinait Clémentine qui n'apparaîtrait dans ma vie que deux ans plus tard.

J’ai toujours beaucoup apprécié ces situations. J’ai toujours beaucoup apprécié ces complicités. J’ai toujours aimé sentir battre mon cœur à cause de ces situations troublantes. J’ai toujours aimé être profondément exalté par des moments torrides. Des moments comme celui que je vis là. Des instants que l’on vit hélas de trop rares fois dans une existence. Mais des instants qui restent à tout jamais dans nos souvenirs. Des sortes de "déclencheurs".

Par l’espace laissé libre entre les livres, disposés sur le bois des étagères, je peux distinguer, en me penchant un peu, le visage de la jeune fille. Cette dernière est à nouveau accroupie. Regardant autour de moi, tous mes sens aux aguets, frissonnant quelque peu, je me cambre en avant, entre deux piles de livres, "je prends l’air". C’est une éventualité convenue dans le "plan" . Je ne suis pas du genre à avoir ce genre d’attitude sans une entente préalable.

Je sais que la jeune fille n’en perd pas "une miette". Cela dure depuis deux ou trois minutes. Et ces minutes, dans des moments d’une telle intensité, sont longues ! Je me retire un peu. Je peux constater qu’un filament laiteux s’écoule sur le bois de l’étagère. Formant là une grosse goutte d’un liquide opaque…

Tout cela a été élaboré et scénarisé au préalable lors de nos échanges de mails. Rien n’est véritablement improvisé. Donc, tout est réglé comme du papier à musique. Discrétion, complicité et plaisirs fous. Dans ces situations, il n’est pas rare d’être télépathes et de partager des émotions communes. Ce que je ressens à l’instant avec une acuité remarquable.

La jeune fille est toujours là. Mon cœur bat la chamade. J’ai de délicieux frisson qui parcourent mon échine. Je sens presque une douleur dans les reins. Sans doute est-ce ma position. Cette cambrure nécessaire pour dissimuler mes "activités", au cas ou ! Je suis couvert de sueur. Je suis le jouet d’une peur délicieuse. Une délicieuse "trouille" m’envahit. C’est vraiment un "grand moment".

Soudain un bruit de pas se fait entendre sur ma droite. Très rapidement je me détourne le plus discrètement possible. Faisant mine d’être concentré sur la lecture de l’ouvrage que je tiens en main, je donne parfaitement le change. Tous discrédits impossibles. Comme convenu, lors de l’élaboration de notre "aventure", par courriels, je me rends aux toilettes.

Pour conserver son anonymat, j’appellerai ma complice "Nathalie". Pour entrer dans les toilettes de la bibliothèque, il faut faire un chiffre sur le "digicode". Code qui m’a été communiqué par Nathalie lors d’un précédent mail de "préparation". J’entre dans les toilettes. Devant moi il y a une porte fermée. A ma droite, il y a les WC hommes. Fixés sur le mur, il y a les urinoirs et, au fond la porte vitrée du lieu d’aisance. Lorsque la porte des toilettes s’ouvre, un bruit électrique se fait entendre.

Je referme cette porte derrière moi. Me mettant devant le premier urinoir, je me déboutonne. De la main droite, entre le pouce et l’index, je déroule l’extrémité de mon prépuce. J’enroule et déroule lentement, provoquant ainsi une légère érection. A cause de l’excitation de tout à l’heure, un filament de sperme s’écoule sur la faïence de l’urinoir. Le bruit électrique de la porte se fait entendre. Me détournant prestement, je me reboutonne avec une célérité extraordinaire. Une voix douce et féminine me fait : < Bonjour ! >. Je me retourne, c’est la jeune fille de tout à l’heure, Nathalie !

Tout cela, toujours plus ou moins parfaitement scénarisé au préalable, se déroule comme prévu, comme dans une sorte de rêve. C’était divin ! J'ai retrouvé ces merveilleuses émotions quelques années plus tard avec Clémentine. Avec bien plus d'intensité encore.

Elle s’avance vers le lavabo. Moi, je reprends ma position devant l’urinoir. En semi-érection, les mains sur les hanches, je lâche un jet sonore qui vient gicler sur la vieille faïence. Nathalie s’approche. Elle se met derrière moi, sur ma droite et, par dessus mon épaule, semble observer avec intérêt. Puis la jeune fille se met à côté de moi. Je lâche de petits jets par intermittences. C’est à la fois gênant et très excitant. Un moment réellement sublime.

La jeune fille s’accroupit soudain. Son visage est à une vingtaine de centimètres à peine de la faïence et de ma braguette. Créant à mes sens une sorte d’hallucination bien réelle, cette situation me donne le vertige. Je suis obligé de prendre appui de ma main libre contre le carrelage du mur me faisant face.

Nathalie observe avec une grande concentration. Elle retient sa respiration de longues secondes pour la relâcher, dans un souffle, à intervalles réguliers. Excité et joueur, je fais bouger mon sexe raide et turgescent. Les petits jets que je lâche sont plus puissants à cause de mon érection. Mon cœur bat à grande vitesse. Je sens la sueur me couler dans le dos.

Je regarde mon sexe et le visage de la jeune fille qui s’est encore rapprochée. Son regard se lève vers le mien avec un air délicieusement vicieux. Puis, joueuse, elle regarde à nouveau la scène. Une scène toute aussi vicieuse qui se déroule, là, pour notre plus grand plaisir à tous deux.

J’ai du sperme sur le côté gauche de mon pantalon ! Des coulures "anarchiques". Nathalie se redresse. Se plaçant devant le second urinoir, la jeune fille se cambre. Puis, de la main droite, elle mime une masturbation masculine. A la perfection ! Tout en faisant cela, elle plonge ses yeux dans les miens. C’est moi qui me met à l’imiter. Nous sommes tous les deux là, cambrés devant les urinoirs à pratiquer des gestes obscènes. Un partage fabuleux.

Tous les deux, là, à partager des instants d’une intensité torride. Indicible…

J’entends Nathalie respirer fortement, presque haletante. Elle est sans doute aussi excitée que moi. Pourtant elle ne fait qu’imiter ce que je fais réellement. Nathalie s’accroupit une fois encore, mais à ma gauche. Je continue mon mouvement de va et vient. Son visage est si près que je pourrai passer l’extrémité de mon sexe sur la peau de sa joue, de son nez, de ses lèvres. Le vertige me fait presque tituber. A tel point que je suis obligé de poser ma main sur le carrelage une nouvelle fois.

A présent la jeune fille a passé sa main droite sous sa jupe. Elle se masturbe sans doute elle aussi. Soudain le bruit électrique de la porte se fait entendre une nouvelle fois . Quelqu’un va entrer. Nathalie se redresse à la vitesse de l’éclair. Moi, je me détourne et me reboutonne, vite, avec une célérité et une précision qui m’étonne. C’est une jeune fille, très grande, aux cheveux châtains. En entrant dans les toilettes "femmes", elle a un regard amusé vers nous.

Nathalie et moi décidons d’en rester là ! Nous avons fini l’après-midi dans un salon de Thé ! Il est convenu qu’entre nous il n’y aura jamais de relations sexuelles. De quelques natures qu’elles soient. Et cela me convient parfaitement. La fidélité d’une amitié naissante, si elle est à ce prix, en vaut vraiment la peine.

Nathalie ayant une relation avec un garçon de son âge et dans sa région, ne tient pas à se "disperser". La jeune fille désire vivre des situations vicieuses et en rester à ces aventures. Ce basculement des fantasmes dans une réalité complice, est un partage souhaité. Devant deux chocolats chauds et fumants, nous élaborons déjà notre prochaine rencontre…

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18/04/2012

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