L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Nathalie se promène dans les magasins ...

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                                                            Les grands magasins

Ce lundi soir, en ouvrant ma boîte mail, je découvre un courriel de Nathalie. La jeune fille m’invite dès demain, mardi, à vivre ensemble une nouvelle aventure. Elle me fixe rendez-vous au salon de thé de la dernière fois. Malgré une certaine impatience, le mardi arrive très vite. Je me rends au salon de thé pour quatorze heures. Cet endroit dont je décris le cadre dans le précédent épisode.

Je suis assis à une table depuis cinq minutes à lire un magazine d’art. Je parcours distraitement un article consacré à Neo Rauch, peintre Allemand dont j’apprécie le travail. Nathalie arrive avec sa bonne humeur habituelle. Nous nous faisons la bise. Vêtue comme à l’accoutumé d’une jupe sombre, d’une épaisse veste d’hiver, de bas noirs et chaussée de bottes à talons, la jeune fille est toujours aussi attractive. Ses longs cheveux pendent sur ses épaules en toute liberté. Elle s’assoit devant moi.

La non moins ravissante jeune serveuse arrive pour prendre la commande. Nous prenons deux chocolats chauds. Nathalie me parle un peu de sa semaine. Elle précise quelques points de détails évoqués dans nos échanges de courriels. D’amusantes anecdotes d’étudiantes ayant trait à ses cours. Nous échangeons des courriels tous les jours. La jeune serveuse me lance un de ses regards appuyés et étonnants. Un regard qui me surprend toujours autant.

Nous bavardons un peu en évoquant les pénibles week-end où Nathalie rentre chez ses parents. Quand elle aborde sa relation plutôt orageuse avec son "petit ami", elle ne peut s’empêcher de lâcher un long soupir d’exaspération. Ce dernier n’est intéressé que par les voitures de sport qu’il répare dans le garage où il travaille. Dans le cadre de ses études, la jeune fille prépare un voyage d’une semaine, au mois d’avril, dans le nord de l’Allemagne. La jeune fille semble ravie de cette opportunité et surtout par la perspective de pouvoir changer d’horizon.

Au bout d’une dizaine de minutes, Nathalie extirpe de son sac un petit paquet. Elle le déballe. C’est une boîte contenant une sorte de petit œuf en plastique rose. Il y a également une petite boîte parallélépipédique de même couleur et de même matière. Cela évoque un porte-clés. La jeune fille me montre le boîtier de la taille d’une petite boîte d’allumettes. Il y a, sur sa partie supérieure, un petit bouton et un voyant lumineux. Lorsque la jeune fille appuie sur le bouton, le voyant s’allume. Le petit œuf que la jeune fille tient dans son autre main se met à vibrer en émettant un petit grésillement à peine audible.

Nous sommes seuls dans le salon de thé. Nathalie se lève. Debout, elle retrousse sa jupe. Je peux constater qu’elle ne porte aucun sous-vêtements. Ses bas sont retenus par un porte-jarretelles noir. La jeune fille, se cambre légèrement en avant. Elle introduit l’œuf dans la partie la plus intime de sa personne. Elle se rassoit. Se saisissant du boîtier "porte-clés", Nathalie me le met dans la main.

Je suis là, un peu stupide, un peu gêné, ce petit objet entre le pouce et l’index. En même temps, je me sens "flatté" d’avoir les "commandes". Nathalie m’invite à faire un essai. J’appuie sur le petit bouton. Aussitôt, je vois la jeune fille avoir un léger spasme. Assise sur sa chaise, elle se cambre en plongeant son regard dans le mien. Elle lève les sourcils et me fait un sourire. J’arrête d’appuyer. Je recommence. Je fais cette manipulation plusieurs fois. Je peux constater que tout fonctionne très bien. Nathalie me fait savoir que la distance "d’action" est d’environ six mètres. A la condition évidente qu’il n’y ait aucun obstacle.

Nous terminons nos chocolats. Nathalie se lève une nouvelle fois. Elle sort un bout de tissus noir de son sac. Je m’aperçois rapidement que c’est une petite culotte qu’elle enfile rapidement. C’est à ce moment que je découvre que la jeune serveuse nous observe derrière le grand aquarium du salon. Je fais semblant de rien. J’en informe discrètement Nathalie qui, en souriant, me fait : < Nous nous occuperons de son cas au moment opportun ! >.

Nous sommes à la mi décembre. Un de ces après-midi de grisaille, au ciel bas. Journée plutôt fade et tristounette. Cette ambiance crée un curieux paradoxe avec nos activités plutôt ludiques et joyeuses.

Le froid sec et vif nous attend au dehors. Nathalie me propose un tour dans les grandes enseignes du centre-ville. Nous commençons notre "circuit" par "BOULANGER". Spécialisé en vente de DVD , de CD et de livres, ce magasin est très agréable. Je le connais bien pour y faire mes achats de matériel audio-visuel. Pour y flâner parfois aussi.

Nous nous séparons. Nous gardons une distance de quelques mètres. Pour n’importe qui, nous sommes de parfaits inconnus. Je marche à deux ou trois mètres derrière la jeune fille. Je ne peux m’empêcher de la regarder. J’admire une fois encore l’aplomb avec lequel elle va nous entraîner dans une autre aventure excitante. Comme elle est attractive et sexy en marchant ainsi avec nonchalance.

Dans ma main droite, je serre mon petit "objet". Je regarde Nathalie feuilleter des ouvrages sur l’Art. Me plaçant de l’autre côté du rayonnage, j’appuie sur le petit bouton. Je peux deviner en observant le visage de la jeune fille que le petit "œuf" enfoncé dans son intimité fonctionne à la perfection. Cela m’excite sans doute autant qu’elle. Cela m’amuse également beaucoup.

Je reste à appuyer avec insistance. Nathalie, discrètement, le visage baissé, se mordille la lèvre inférieure. Au bout d’une minute la jeune fille lève la tête et me cherche du regard. Elle fronce les sourcils et ouvre légèrement la bouche. Elle me fait un sourire désarmant et replonge dans son semblant de lecture. J’éteins le boîtier.

Nathalie s’avance à présent dans une autre allée de livres. Moi, marchant parallèlement de l’autre côté du rayonnage, j’actionne à loisir mon petit boîtier. Parfois, s’arrêtant pour feuilleter un nouveau livre, la jeune fille me cherche du regard. Ses yeux semblent m’implorer. Quelle est la demande ? Allumer ou éteindre ? Je ne sais pas encore vraiment décrypter les regards de la jeune fille. J’y vais au jugé.

La jeune fille s’arrête près d’un homme d’un certain âge. Un quinquagénaire aux tempes grisonnantes. S’accroupissant de trois quart, à deux mètres de l’inconnu, la jeune fille se met à feuilleter un ouvrage qu’elle a retiré du rayonnage du bas. Au bout de quelques instants, l’homme découvre la scène, discrète, mais bien réelle. J’appuie sur le bouton. Nathalie a un léger spasme. J’arrête et je recommence.

A chaque fois, la jeune fille a un très léger soubresaut. Le monsieur observe discrètement ce qui se passe là, sous ses yeux écarquillés. Je sais ce que Nathalie vit à ce moment précis. Elle m’en a expliqué la teneur dans plusieurs courriels. Une situation dont elle est friande et qu’elle recherche absolument. Avec un complice, tout cela est tellement plus simple. Nous en prenons bien conscience une fois encore. Je ne savais pas encore que quelques trois années plus tard, je vivrai des choses aussi intenses avec Clémentine.

La situation perdure ainsi depuis cinq bonnes minutes. La jeune fille se redresse. Posant le livre qu’elle tient à la main, elle s’éloigne de quelques mètres. Discrètement, faisant mine de choisir un ouvrage, je reste le plus près possible. Il me faut rester dans le rayon d’action de l’appareil. Je louche donc continuellement dans la direction de Nathalie jusqu’à en avoir mal aux yeux.

Je peux à présent constater que Nathalie prend appui de son autre main sur une des étagères. Fléchissant légèrement les genoux, debout derrière le rayonnage, Nathalie est debout. Une position discrètement équivoque. Le quidam fait semblant de lire à moins de deux mètres d’elle. La jeune fille se met à imprimer un discret mouvement régulier du bassin. Presque imperceptible. A la condition de ne pas concentrer son attention sur ce qui se passe là !

J’appuie sur le petit bouton avec une fébrilité inutile et incontrôlée. En observant avec attention, je peux découvrir le mouvement masturbatoire de Nathalie. Je peux aussi deviner qu’elle cherche, tout au fond d’elle-même, le plus secret plaisir. L’homme s’en rend à présent compte lui également. Il s’approche de la jeune fille et lui murmure quelque chose. Des mots qui me sont évidemment inaudibles depuis l’endroit où je me trouve. Nathalie cesse immédiatement et se raidit quelque peu. Elle a cet air offusqué que prennent les filles lorsqu’elles se sentent importunées. Un merveilleux numéro d’actrice.

De l’endroit ou je me trouve je n’entends rien. Nathalie se redresse complètement. Au bout de quelques instants, tout en souriant à l’inconnu, la jeune fille me cherche du regard. Elle cherche à me situer et me rejoint. L’homme, constatant que la jeune fille est accompagnée, s’en retourne à sa lecture. Être à deux, dans ce genre d’aventure, permet d’instaurer ces revirements de situation d’une façon tout à fait imparable.

Une fois dehors, nous décidons d’aller visiter l’Hypermarché. Il y a sans doute là quelques "terrains de chasse" de toute première qualité. En marchant, Nathalie m’avoue qu’à deux moments précis, l’orgasme n’avait pas été très loin. La jeune fille est pressée de recréer une nouvelle situation. Nous sommes tous deux considérablement excités. Cette complicité décuple encore nos émotions. De bien délicieuses sensations.

Nous entrons dans la grande surface. A nouveau, je me mets à suivre Nathalie à environ trois mètres. Nous marchons doucement en nous mêlant aux autres clients. La jeune fille prend la direction du rayon des vêtements homme. S’arrêtant à quelques mètres d’un homme mûr, bien vêtu, elle se met à regarder les manteaux et les vestes. Sur le rayon du bas, il y a des chaussures d’une certaine "classe". Une fois encore, s’accroupissant, Nathalie prend sa position "favorite". Comme le fait aujourd'hui Clémentine.

Très rapidement, l’homme a son attention attirée par la présence de la jeune fille. La voyant ainsi accroupie, à quelques deux mètres de lui, il concentre son regard sur ses cuisses très légèrement écartées. J’appuie sur le bouton à cet instant précis. Une fois encore, Nathalie a un léger spasme. Là , peut-être à cause de l’emplacement discret, la jeune fille laisse une plus grande liberté à ses soubresauts. Je suis dans un état d’érection démentiel. J’imagine aussi l’état émotionnel de l’inconnu qui découvre la scène. Depuis ma cachette j’observe avec intérêt. Voyeur privilégié.

Une femme vient rejoindre l’homme et lui glisse quelques mots en lui montrant un vêtement. Elle s’en retourne. Nathalie s’est redressée. Contournant le rayonnage, elle vient s’accroupir derrière les pantalons. L’homme, étant resté à sa place initiale, peut, par l’espace entre les manteaux, découvrir la même position de la jeune fille. Nathalie apprécie tout particulièrement de s’exhiber dans cette posture. Elle en profite donc pour faire un splendide "numéro". Un véritable "show". Put-Hein, j'adore les filles exhibitionnistes !

Prenant appui de sa main gauche sur un pilier, la jeune fille se met bouger du bassin. Un mouvement masturbatoire sans équivoque pour qui observe attentivement. Rythmique et régulier. Moi, faisant semblant de regarder les chaussettes et les slips, j’appuie sur le petit bouton, comme un dément. Au risque de casser le boîtier. C’est presque invraisemblable. Totalement délirant. Du grand art…

L’homme, n’en croyant pas ses yeux pourtant grands ouverts, se touche à présent discrètement le sexe de la main droite. Je peux parfaitement le comprendre, le "pauvre" ! Il sait sa femme dans le rayon voisin, cela calme sans doute toutes velléités inconsidérées. Cela tempère aussi considérablement toutes initiatives non souhaitées. Et non souhaitables en de tels lieux.

Cette situation pousse Nathalie à en rajouter dans une discrète surenchère. La jeune fille, tête penchée en avant, se tient au pilier. Elle est accroupit, les cuisses légèrement écartées. Elle a une série de soubresauts violents. Elle connaît certainement là une série d’orgasmes qu’elle ne peut réfréner. Elle me le confia une fois à l’extérieur. Pourtant, sachant parfaitement maîtriser ses pulsions, elle doit admettre que cette fois-ci l’excitation est arrivée à son comble…

Lorsque nous nous retrouvons dans le froid de la rue, Nathalie m’avoue qu’elle n’a plus connu de tels plaisirs depuis longtemps. Elle me dépose une bise sur la bouche ! C’est la première fois qu’elle a un tel élan envers moi. Je devine que c’est le témoignage d’une sorte de reconnaissance. Elle m’avoue que ces instants de jouissance, mêlant plaisir et honte, lui sont devenus nécessaires depuis son adolescence. Je devais découvrir, longtemps plus tard, l’origine de cette "pathologie"…

Nous terminons l’après-midi dans son petit studio devant un second chocolat. Je la quitte vers dix huit heures trente. Nous réjouissant déjà pour mardi prochain. Nous nous promettons d’échanger nos impressions par de nombreux courriels jusqu’à mardi prochain.

Pour la prochaine aventure...                                    

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18/04/2012

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