Petit tour en voiture avec Nathalie
L’étrange rendez-vous
Ce mardi matin, confortablement installé devant mon chevalet, je peins dans une sorte d’extase pas du tout mystique. Pourtant, concentré sur ma peinture, je pense à tout sauf à ce que je fais. Mon esprit vagabonde. Je me livre à de fructueuses introspections quand à l’avenir. Il y a juste le crépitement du feu dans la cheminée de l’atelier. En regardant par une des deux grandes baies vitrées de la vaste pièce je vois le ciel d’un gris uniforme, sinistre et morose. Je suis plongé dans cet enchantement paradisiaque quand les vibrations de mon I-phone m’arrachent de mes méditations. C’est Anne-Marie. Je suis étonné. Après nous êtres salués, une question m'échappe : << Mais ? Tu n’es pas en cours ce matin ? >>. Ma professeur des écoles répond : << Si, mais à tout hasard, si tu regardes l’heure, il est dix heures et je profite de la récréation ! >>. C’est vrai. Égaré dans mes pensées je n’ai que rarement notion du temps quand je me livre à ma passion. << On se voit demain après-midi ? Seize heures ? Chez moi ? >> lance t-elle.
Cette invitation me ravit. Aussi je confirme ma présence à partir de seize heures. << Nathalie ne pourra pas être là. Elle s’en excuse ! >> rajoute encore mon amie. Elle ne s’attarde pas. J’ai prévu d’emmener ma voiture au contrôle technique cet après-midi. Je lui en fais part. Elle conclue : << J’ai besoin d’un contrôle technique moi aussi ! On se voit ce soir en webcam, vingt et une heures. Bisou ! >>. Je regarde un instant l’écran noir de mon téléphone. Bien évidemment, il y a maintenant bien d’autres idées qui viennent titiller ma psyché. Je me promets de me montrer plus entreprenant. Peut-être même plus exigeant demain après-midi. Et comme la coquine à ses "petits machins", m’envahissent de drôles de projets. Je change de véhicule tous les trois ans. Je ne roule exclusivement qu'en Mercedes. En prévision de ce changement, avant la vente, c’est chez concessionnaire de la marque que je fais réviser mon auto. Je vais en profiter pour découvrir le nouveau modèle de classe S.
Il va être midi. Je nettoie la palette, les pinceaux. Je touille un peu les braises avec le tisonnier avant de quitter l’atelier pour la cuisine. J’ai les restes d’une délicieuse tourte aux poireaux à réchauffer. Le temps de faire l’assaisonnement d’une grosse endive et voilà la sonnerie du four. Je savoure ce repas. C’est tellement meilleur quand c’est réchauffé. Je ne m’attarde pas. J’ai deux brouettes de bois à rentrer et à empiler à côté de la cheminée et à côté de la cuisinière à bois. Dès la vaisselle terminée, les dents brossées, j’enfile le K-ways. La température extérieure est de 17°. Un tapis de feuilles s’épaissit chaque jour sur le sol. L’entreprise paysagère doit intervenir lundi prochain. Je procède à mes travaux de bois. J’empile soigneusement les bûches. Je fais le tour de la propriété. Mon voisin le plus proche, monsieur Bertrand, remonte de la rivière. Il y va tous les jours nourrir les canards. Nous bavardons un peu. Il termine toujours nos conversations par un tonitruant : << Dans deux ans la retraite ! Ras-le-bol ! >>
Il va être quatorze heures. Je monte me changer. Levis, chemise blanche sous un pull bleu nuit. Mes bottines noires. Mon blouson de cuir noir. C’est parti. Il y a une quinzaine de kilomètres jusqu'à la zone commerciale. Je passe devant l’université. Devant l’hypermarché. Je traverse le carrefour et voilà le concessionnaire Mercedes. Le contrôle est fixé à quatorze heures trente. Je suis en avance. Le directeur est un vieil ami. Depuis vingt ans, c’est la septième voiture que je m’apprête à acheter chez lui. Je suis donc reçu en hôte de marque. Nous bavardons dans son bureau. Je reluque la splendide secrétaire qui officie dans le bureau voisin. << Elle est attractive n’est-ce pas ! Je l’ai embauché il y a huit mois. Au printemps. Une fille sérieuse qui ne renâcle pas à la tâche. Et du boulot ce n’est pas ce qui manque ici ! >> me confie monsieur Jacquelin. Nous faisons le tour de la concession. Il y a là de splendides nouveaux modèles. Notamment cette Classe S, haut de gamme, d’un magnifique bleu de cobalt. Aux jantes magnifiquement moulées, en fibres de carbone.
Cet autre modèle d’un noir mat, extraordinaire. Mon choix se porte toutefois sur le noir brillant. Mes goûts sont classiques. Je suis invité à y prendre place. C’est d’un confort invraisemblable. L’intérieur d’un vaisseau spatial. Le tableau de bord en bois de rose. Les sièges de cuir beige. Et surtout les vitesses automatiques qui ont toute ma préférence. J’ai une conduite "pépère" et cela me convient parfaitement. Six cylindres sous le capot, développant 340 chevaux. << Je vous reprends l’ancienne et nous en tirerons un très bon prix ! >> précise monsieur Jacquelin. Nous prenons rendez-vous pour le premier mardi de novembre afin de finaliser cette opération. << J’ai déjà un éventuel client ! >> rajoute encore mon ami. Nous retournons au bureau où Sylviane, la secrétaire, nous prépare un vrai café. << Ne partez pas, j’ai un dossier à traiter avant ce soir ! >> lui lance son directeur. J’admire sa plastique. C’est vrai que cette jeune fille est véritablement attractive. Surtout assise à ma gauche, en tailleur noir, les jambes croisées à prendre des notes.
Je me pose la question récurrente dans ces situations : << Sont-ce des bas noirs ou des collants noirs ? >>. Cela restera un mystère. Les mystères me passionnent. Je sens bien que je ne la laisse pas indifférente. Ses rares sourires sont éloquents. Monsieur Jacquelin, concentré sur l’écran de son ordinateur, dicte une série de références que note sa secrétaire. Elle nous laisse pour retourner dans son bureau. Malgré la vitre fumée je devine le discret sourire qu’elle m’adresse. Furtif. Un employé toque à la porte. Il entre pour annoncer que ma voiture est prête. Tout est OK. Elle va avoir un peu plus de trois ans et seulement vingt milles kilomètres. Le rêve pour tout acquéreur d'un véhicule de luxe d’occasion. Elle est comme neuve en étant passée sous les rouleaux laveurs. Je m’acquitte de la facture. Monsieur Jacquelin bavarde encore un peu : << Je vous tiens informé ! >> conclue t-il. Nous nous saluons. Je m’apprête à sortir du parking commun à celui du Quick. Quelle n’est pas ma surprise ! C’est Nathalie qui vient par là. Mais ? Elle devrait être en cours ! Il n'est que 15 h45.
Elle aperçoit la voiture. Me reconnaît. Me fait un grand signe. Je m’arrête à sa hauteur. << Salut. J’ai pris libre à partir de 15 h. Gynéco. C’est juste le bâtiment là-bas, derrière le Quick ! >> m’explique t-elle. Je l’invite à monter. La jeune femme contourne l’auto pour s’installer sur le siège passager. Elle semble beaucoup plus détendue. << J’avais la crainte d’avoir des soucis graves. Mais tout va bien ! >> dit elle en évoquant sa visite médicale. Je propose d’aller boire un café au salon de thé près de l’université. C’est un endroit charmant et très bien fréquenté. << Bonne idée ! >> lance t-elle. << C’est un paquebot ta bagnole ! C’est pas trop grand pour partir seul en croisière ? >> dit elle par boutade. Je demande : << Tu veux rouler ? Tu veux l’essayer ? >>. Nathalie répond : << Après le café ! >>. Je gare l’auto sur le parking de l’université. Il y a cinq minutes à pieds. Il n’y a que quelques clients dans la salle. Nous nous installons sur une banquette d’angle. Deux tranches de tartes aux abricots accompagnent nos cafés.
C’est la toute première fois que nous sommes seuls. Nathalie me parle d’elle. De ses soucis de santé. << Je déteste prendre une heure de congé sur mes horaires d’enseignante. Mais là c’était sur l’insistance de la directrice. Je suis soulagée. Mon gynécologue m’a confirmé que ce n’était même pas bénin. C’est trois fois rien ! Juste inhérent à mes menstrues douloureuses ! >> explique t-elle. La jeune femme rajoute : << J’ai des céphalées et il m’arrive alors de perdre conscience ! >>. J’écoute. Que pourrais-je bien dire. Nous savourons ces tartelettes absolument succulentes. En prenant tout notre temps. Nathalie en arrive enfin à nos préoccupations communes. Ce qui se passe avec Anne-Marie. << Je suis voyeuse depuis que je suis petite. Il y a juste Anne-Marie et toi dans le secret ! >>. Je m’empresse de la rassurer. Les secrets qui me sont confiés tombent à tout jamais dans un puits sans fond. Comme le blog où je publie mes récits par exemple. Ce qui la fait rire aux éclats. << Mais ce sera un super pseudo que tu me donneras. Tu m'en choisiras un beau ! >> rajoute t-elle.
Nous ne nous verrons pas chez Anne-Marie demain après-midi. << C’est dommage, je vais rater du spectacle ! >> lance t-elle. Nous quittons le salon de thé. Nathalie s’installe sur le siège passager. Je démarre. Je m’apprête à prendre la direction du Quick quand elle dit : << Prends à droite, la petite route, elle mène aux collines ! >>. Sous l’effet de cette proposition, je ralentis. << Ne pose aucune question ! >> rajoute t-elle. J’accélère graduellement. C’est une route communale, étroite qui serpente dans les vignobles à flancs de collines. Il y a une chapelle blanche tout en haut. Un point de vue panoramique avec des bancs. Je n’ai jamais réalisé de créations murales dans ce coin-là. Aucun trou nulle part. Nathalie me parle du projet de vacances en baie de Somme durant les congés de la Toussaint. Et tout en parlant, elle avance son bras pour poser sa main sur ma braguette. J’en ai le souffle coupé. Toute son attitude est différente, seule avec moi, moins réservée dans ses confidences, comme visiblement dans ses actes.
Nathalie me palpe délicatement. Je m’arrête sur le bord de la route. Je déboutonne la braguette boutons de mon 501. J’en extrais la raideur de ma virilité. Ma passagère s’en saisit immédiatement. Elle me fait le plus beau des sourires. Je démarre en ajustant le rétroviseur intérieur afin de voir son visage. Ce qui l’amuse. Ses cheveux en catogan. Elle porte un pull mauve à col roulé sous son blouson. Un jeans, des bottines. Quand elle joue avec mon érection les deux bracelets de son poignet émettent une doux tintement. Seul bruit dans l’habitacle depuis quelques minutes. Je vérifie ma vitesse sur le tachymètre. Quinze kilomètres heure. La route est déserte. Pas le moindre risque en restant prudent. Nathalie se penche en écartant sa ceinture de sécurité. Sa tête contre mes abdominaux. J’anticipe mentalement la suite des évènements en ralentissant encore davantage. La douceur des lèvres de Nathalie. J’ajuste le rétroviseur intérieur afin de ne rien perdre du spectacle qui se prépare. L’indicible caresse m’enivre instantanément.
C’est immédiat. Aussi je redouble d’attention. La route devient sinueuse et monte en épingles à l’assaut des collines. Le crépuscule s’annonce. Je ne roule qu’à 10 km/h. Je ne connais rien de plus excitant que de devoir rester concentré ainsi sur mon volant. De devoir contrôler mes réactions alors que vis probablement la situation la plus épique que puisse vivre un automobiliste. C’est une fellation qui se décompose en multiples séquences de quelques minutes. Pas un mot. Juste les gémissements de ma partenaire. Les gargouillis produits par les succions successives. J’allume les veilleuses. Mes regards vont de la route au rétroviseur. Un poète devrait un jour inventer les mots les plus justes pour décrire ces émotions très spéciales. Comment les traduire avec les locutions existantes ? Je ne vois que des vocables comme "extases", "exaltations" ou encore "exubérances". Bien trop loin de cette réalité. Parfois, Nathalie se redresse. Laissant une sensation de fraîcheur désagréable sur l’extrémité de mon prépuce. Ses sourires sont alors extraordinaires.
Aux sommets des collines, la route fait une boucle. Je passe pour la troisième fois devant la chapelle. D’un blanc fluorescent dans la nuit noire. << Tu crois que c’est ouvert ? >> demande ma complice. Je propose d’aller voir. Je gare l’auto. Je veux remballer avant de sortir. << Non, surtout pas. Tu ne veux pas offrir un plaisir supplémentaire à ta voyeuse ? >> rajoute t-elle. Je sors. Nathalie contourne la voiture pour me rejoindre. Les veilleuses sont restées allumées. Nous pouvons avancer sans craintes. Nathalie prend ma main. La porte de la chapelle est fermée. Impossible de regarder par les étroites fenêtres bien trop hautes. Nous faisons le tour de l’édifice. La fraîcheur de la nuit n’invite pas aux flâneries romantiques. Aussi, nous revenons rapidement pour nous installer au chaud. Nathalie chuchote : << J’aime bien faire ça en voiture. Et toi ? >>. Je passe mon bras autour de ses épaules pour murmurer : << C’est ce que je préfère ! >>. Nous restons longuement silencieux. Il va être dix neuf heures. Je démarre.
Nathalie reprend ses activités buccales et linguales. La route qui descend en épingles nécessite de rester concentré. Ce qui décuple mon excitation. Je me laisse faire dans une totale béatitude. Jetant régulièrement un rapide coup d’œil dans le rétroviseur intérieur. C’est inutile. Avec l’obscurité qui règne je ne discerne rien. Je saisis son catogan. Je tire un peu puis j’appuie. J’adore entendre les gloussements amusés qu’émet ma comparse. Ce n’est pas la première fois que je vis de telles merveilles. Et pourtant c’est une redécouverte. Nous n’échangeons pas un mot. Même durant les instants où la jeune femme se redresse. Nous traversons des étendues de vignobles. Les points lumineux dans le noir sont les yeux de quelques animaux nocturnes. Nathalie reprend ses ablutions. C’est hypnotique. Je propose d’aller manger dans la ferme restaurant en contrebas. C’est un corps de ferme. Une exploitation agricole. Je ne m’y suis jamais arrêté. Nathalie hésite. << Pas plus de trois quart d’heure alors. J’ai mes préparations à faire ! >> finit elle par dire.
Je stationne sur le parking. Il y a quelques véhicules. C’est un plat unique qui est servi là. Des pommes de terre aux lardons avec une laitue. Meringue glacée en dessert. La décoration est celle de l’intérieur d’une ferme ancienne. Tout y est authentique. Des faux, des fourches aux râteaux suspendus. De vieilles lampes à pétrole dans les niches de pierres taillées. Jusqu’au mobilier de l’ancien temps. Nous savourons ce repas en revenant sur nos rencontres. << Sans Anne-Marie, rien n’aurait été possible ! >> dit la jeune femme. C’est certain, hormis un sérieux coup de pouce du destin. << On pourrait se faire de petites balades en voiture cet hiver. Ça te dirait ? >> propose ma complice. Je m’empresse de témoigner de mon enchantement à cette idée. Je précise : << Mais de préférence toujours dans la mienne, tu veux bien ? >>. Nathalie s’exclame : << Mais cela tombe sous le sens ! >>. Je rajoute : << Je crois qu’on s’est bien trouvé tous les deux ! >>. Forts de ces certitudes, nous nous promettons de nombreuses récidives. L’addition.
Nous reprenons la route. Nathalie défait sa ceinture de sécurité. Pour déboutonner ma braguette il faut ses deux mains. Il reste une dizaine de kilomètres jusqu’au parking du Quick. Ma passagère me prodigue les "derniers soins" avant de retrouver sa voiture. Elle se redresse. << Tu n’éjacules pas ? >> me demande t-elle toute étonnée alors que je coupe le moteur. Je réponds : << Non, jamais la première fois. Jamais le premier soir ! >>. Nous en rigolons comme des bossus. << Je veux refaire ça. Le plus tôt sera le mieux ! >> rajoute t-elle après avoir retrouvé son sérieux. Elle joue avec mon sexe en disant : << Faut-il en parler à Anne-Marie ? >>. Je reste dubitatif devant cette question. Je finis par répondre : << Jouons la carte de la sincérité. C’est toujours mieux pour l’avenir ! >>. Nathalie lâche son nouveau jouet pour conclure : << Oui. Tu as raison. Jouons "cash" ! >>. Elle me fait une rapide bise avant de sortir. << Je te fais un texto jeudi soir. On se fait un plan pour le week-end ! >>. Je la regarde entrer dans sa voiture.
Elle me suit jusqu’au carrefour. Elle tourne à droite. Son bras par la vitre baissée. Un dernier signe de la main. Je fais un appel de phares. Il est très exactement vingt et une heures quand j’allume l’ordinateur. Juste à temps pour le rendez-vous webcam avec Anne-Marie. Elle me raconte sa journée. Je lui raconte mon après-midi. << Mais quelle salope ! C’est ça ses rendez-vous chez le gynéco ! >> s’écrie mon amie. Nous en rions de bon cœur. << Et c’était comment ? >> demande t-elle. Je réponds : << Succulent. Des pommes de terre aux lardons avec une salade ! >>. Anne-Marie, écroulée de rire, rajoute : << Non, dis-moi, ce qui s’est passé dans la voiture ! >>. Je reviens sur cette absence de mots permettant de décrire l’indicible. << Tu m’emmènes promener dans ta voiture demain après-midi. Ça tombe hyper bien, j’ai mes "petits machins" ! >> s’exclame t-elle. Je réponds : << Je passe te prendre pour seize heures. Comme ça tu auras du temps pour tes préparations ! >>. Anne-Marie s’écrie : << Génial ! C’est carrément parfait ! >>
Nous aimons beaucoup passer une petite demi heure tous les deux en webcam. Presque tous les soirs. Des tasses de tisanes fumantes à côté des claviers. Parfois l’un se lève pour montrer ce qu’il fait de ses mains. Ce soir encore. Ce rituel nous excite toujours beaucoup. Exquise thérapie préparant au sommeil. Nous nous masturbons un peu avant de nous saluer. Rendez-vous pris pour demain. Je vais encore surfer un peu sur un de mes sites Gloryhole. Je possède un abonnement sur deux d’entre eux. Certainement les tous meilleurs. Il y a là de régulières nouveautés. Je commence à cligner des yeux et à bailler. Déjà vingt deux heures. J’éteins l’ordinateur. Une rapide toilette avant de retrouver la douceur du lin de mes draps. Soudain, l’I-phone posé sur la table de nuit se met à vibrer. C’est le visage de Nathalie qui apparaît sur l’écran. Quelle agréable surprise. << Tu es bien rentré ? >> demande t-elle. Je raconte notre webcam et mes aveux. << Oui, c’est bien, il vaut mieux qu’elle sache tout. Comme ça, pas de lézard ! >> répond t-elle.
<< J’ai beaucoup apprécié. Je n’ai pas arrêté d’y penser. Et en préparant des exercices de conjugaisons, c’est assez perturbant tu sais ! >> explique la jeune femme. Nous rions. Elle continue : << J’ai match de basket samedi soir. On peut se voir après ! >>. Je préfère décliner l’invitation. Je propose plutôt avant le match, où dimanche. << Et vendredi soir, vers dix huit heures ? >> demande t-elle. Je précise : << D’accord mais si tu manges avec moi. On se refait le même restau ! >>. Nathalie s’écrie : << Génial ! Super ! >>. Je conclue : << Je passe te prendre à dix huit heures, devant la salle polyvalente ! >>. Enchantés par cette perspective, nous nous saluons. << Tu éteins le premier. Toujours. Je n’y arrive pas ! >> lance mon interlocutrice. Je me contente d’un : << OK ! >> avant de raccrocher. Je suis fourbu. Ce sont les bras de Morphée qui s’apprêtent à m’accueillir…
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