L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Peyrepertuse

 

                                                          Peyrepertuse

 

        Ce sont ses pieds contre les miens, avides de chaleur, qui m’arrachent de mon sommeil. Dès qu’elle me sait réveillé, Odélie vient se serrer contre moi. Je passe mon bras autour de ses épaules afin qu’elle puisse se blottir encore plus fort. J’ouvre les yeux. Son visage tout près du mien. J’adore son haleine matinale. Je pose mes lèvres sur le bout de son nez. Nous regardons par la porte fenêtre. Ce rectangle de ciel bleu. Il est à peine huit heures. << Nous sommes des lèves tôt ! Tu as remarqué ? >> murmure ma douce amie. Force est de le constater. Nous n’en sommes encore qu’au second matin. C’est plaisant d’avoir davantage de temps à se consacrer dans la journée. Surtout que nous avons en projet la visite du château de Peyrepertuse. Il faudra parcourir 90 km dans les deux sens. L’impérieux besoin naturel nous oblige. Odélie investit les toilettes. Je vais sur le balcon. Avec seulement 14°, juste en T-shirt et en slip, c’est un peu limite. Odélie vient me rejoindre. La lumière encore pâle et l’humidité résiduelle de la nuit permettent de voir au loin.

 

        C’est à mon tour d’aller vider ma vessie. Je descends rejoindre Odélie à la cuisine. Elle est affairée à la préparation du café qui embaume déjà la pièce. Je m’occupe des fruits. Dans un geste gracieux Odélie saisit les tranches éjectées par le grille pain. Je les beurre. Elle y étale miel et confiture. Nous prenons un copieux petit déjeuner en revenant sur notre mardi à Caunes-Minervois. De bons souvenirs qui s’inscrivent déjà dans nos mémoires à tout jamais. << J’aime ce que tu me fais tu sais ! >> lance ma compagne d’aventures. Je sais à quoi elle fait allusion. En venant s’installer sur mes genoux, elle rajoute : << Tu refais quand tu veux ! >>. Je passe ma main sous ses cheveux, dans sa nuque pour dire : << C’est noté ! Je vais d’ailleurs avoir quelques initiatives licencieuses aujourd’hui. L’ambiance des châteaux en ruines exerce sur ma psyché d’étranges tourments ! >>. Odélie rajoute : << Seulement sur ta psyché ? Pas sur ta libido ? >>. Je passe les doigts dans ses cheveux en murmurant : << Coquine ! >>

 

        La vaisselle. Nous remontons pour nous brosser les dents. Nous faisons les plus horribles grimaces en riant. Tête contre tête, au-dessus du lavabo, à nous rincer les bouches en poussant des cris d’animaux qui n’existent pas. Nous recouvrons le lit. Passons nos K-ways. Nous dévalons l’escalier pour sortir. C’est au bord de la piscine que nous pratiquons nos échauffements. Pressés de nous retrouver en situation, nous traversons le hall. Séverine, fidèle à son poste, nous adresse un grand : << Bonjour ! >>. Nous apercevant en tenues sports elle lève le pouce comme pour nous féliciter. Nous courons le long du même itinéraire que hier. Une heure d’un gratifiant plaisir avant la douche salvatrice. En déconnant sous la flotte qui rince nos corps savonnés. Odélie dans une jupette carmin, un T-shirt beige. Je suis en bermuda gris, T-shirt blanc. Nos baskets. Nous interrogeons nos boîtes mails sur mon MacBook. Je laisse Odélie répondre aux siens. Pendant ce temps j’équipe le petit sac à dos en pommes, barres de céréales.

 

        La bouteille d’eau. La minuscule paire de jumelles dont nous aurons besoin. Il est dix heures trente. Nous voilà en route. Odélie conduit. << Put-hein j’aime conduire les bagnoles électriques ! >> lance t-elle lorsque nous quittons le bourg en direction de Duilhac. La voix de la fille du GPS reste la plus simple formule pour nous guider. << Ta main ! >> s’exclame ma conductrice. Je m’empresse d’obéir à l’injonction. Nous descendons vers le Sud par la D9. Les contreforts des Pyrénées. Les paysages deviennent arides. << Tu ne m’avais pas parlé d’initiatives licencieuses au petit déjeuner, toi ? >> lance mon chauffeur entre deux chants improvisés. Je remonte lentement l’intérieur de sa cuisse droite. Doucement. En faisant durer. Millimètre par millimètre. Pour arriver, avec mon petit doigt contre le doux coton noir de sa culotte. << Mmhh ! >> murmure t-elle sans se laisser distraire de sa conduite consciencieuse. J’insiste en faisant bouger mon auriculaire. << Oh mais c’est très cool tes initiatives. Et pas du tout licencieuses ! >> dit-elle.

 

        Là, j’y vais franco. Du plat de la main. Elle écarte ses cuisses autant que le permet sa position. Sans détourner son attention de la route. Je découvre qu’elle a orienté le rétroviseur intérieur pour observer mes expressions. Je répète : << Coquine ! >> quand nos regards s’y croisent un court instant. Je change de main. C’est avec la droite que je pénètre son sous vêtement. Un léger frisson parcourt son corps. Mon bras gauche autour de ses épaules. Je fouille un peu dans la broussaille. Il n’y a plus de petite ficelle blanche. Je limite toutefois mes explorations. Inutile d’avoir à créer puis à affronter des circonstances inconsidérées. Il reste une dizaine de kilomètres. Peu de circulation si ce n’est quelques machines agricoles. Nos estomacs commencent à geindre. Ça nous fait rire. Il est exactement onze heures quarante quand nous garons la voiture à l’entrée de Duilhac-Peyrepertuse. C’est un village magnifique. Là-haut, se confondant avec la roche calcaire, la citadelle du vertige. Quel génie humain a donc érigé ce château en ces lieux ?

 

        En entrant dans la rue principale on distingue sur la colline proche le Moulin de Ribaute. Une bâtisse de pierres d’ocre clair par endroit recouvertes de chaux. Des tuiles rouges vernies reflètent le soleil comme autant de miroirs. C’est surtout le restaurant qui reste le but principal de notre instantanéité. J’ai pris le soin d’y réserver une table. La décoration est simple mais de bon goût. Un peu l’intérieur d’une maison provençale. Les tables recouvertes de nappes à carreaux vichy. La serveuse vient prendre notre commande. Ce seront des tomates farcies accompagnées de pommes de terre poêlées. C’est fameux. Arrosées d’un rosé des Corbières bien frais et en carafe. Par la fenêtre nous apercevons le potager. Les deux grandes serres. C’est très certainement là que sont cultivés les légumes que nous savourons. La farce des tomates fond dans la bouche à la façon d’un bonbon chamallow. Légèrement relevée et subtilement piquante. Il y a peu de clients. Pas plus d’une dizaine. Probablement des touristes comme nous.

 

        Les coupes glacées du dessert et le café achèvent de nous plomber. Il faut traîner un peu à table avant l’addition. Il est treize heures quand nous quittons cet établissement discret aux charmes désuets. Il faut reprendre la route principale. Sortir du village. Revenir sur le parking. Le panneau indique le sentier balisé de jaune. Il reste en droite ligne jusqu’au bas des falaises abruptes. Sur environs trois cent mètres. Tout autour de nous des bosquets. Au fur et à mesure de la montée de plus en plus perceptible, ils deviennent plus hauts. Jusqu’à ombrager le sentier devenu plus étroit encore. Impossible de marcher en nous donnant la main. Odélie se retourne parfois pour poser ses lèvres sur les miennes. C’est lors d’un de ses câlins que je la surprends d’une de mes initiatives promises. Ma main droite glisse sous sa jupette pour se poser à plat sur son entre jambes. Elle ouvre de grands yeux. Surprise et très vite amusée. Il y a des tronçons pavés qui sont plus larges. D’anciennes maçonneries pas encore envahies d’herbes et de ronces.

 

        Nous attaquons à présent la pente verticale de la falaise. Le sentier, taillé dans la roche, gravit cette verticalité en épingles à cheveux. J’évite de regarder sur ma gauche. C’est vertigineux. Odélie ouvre la marche. Le sentier n’est sécurisé qu’aux endroits les plus effrayants. Nous sommes seuls. Ma guide se retourne. Sans un mot, passant sa main entre mes cuisses pour remonter jusqu’à mon entre jambes. << Alors, on ne frime plus je vois ! >> lance t-elle. Sans me laisser réagir, mon aventurière enfonce sa langue dans ma bouche. Je m’agrippe à la paroi rocheuse sur ma droite. Notre baiser est rapidement fougueux. Il faut continuer car nous entendons les voix des gens qui montent. Vingt minutes de marche. Au détour d’un virage serré, l’entrée de la forteresse. Une porte en arche gothique. Pas très large. Pas très haute. C’est insolite d’y pénétrer et de découvrir l’aménagement moderne de l’accueil. Une construction rapportée. La jeune fille nous propose une visite guidée. Il faut attendre d’être au moins dix visiteurs.

 

        Nous préférons rester seuls. Il faut s’acquitter des 12 € d’entrée. Les visites libres ne sont autorisées qu’hors saison. C’est une chance d’être à la fin mars. Le château est situé sur un éperon rocheux. À plus de 800 mètres d’altitude. Sa construction défie la raison. Il est impossible d’imaginer la logistique qui a permis sa réalisation. Un véritable tour de force. Nous suivons l’allée entre deux hauts remparts. Il y a des fourrés, des bosquets et même quelques arbres secs d’altitude. L’endroit impressionne par sa solennité. Tout ici force à l’admiration sinon au respect. Nous nous tenons par la main. Avec cette montée escarpée, la digestion s’est faite sans problèmes. L’air est vivifiant et il faut mettre les K-ways. La citadelle se divise en deux parties distinctes. La première partie étant la plus importante. Un labyrinthe de couloirs, de portes qu’il faut franchir en se courbant. << Ils étaient tellement petits les gens au moyen-âge ? >> demande Odélie. Pour toute réponse, je l’attrape par la taille pour la plaquer contre la muraille.

 

        C’est moi qui enfonce ma langue dans sa bouche. Ma main droite entre ses cuisses. Nos mentons sont rapidement trempés de nos salives. Pas que nos mentons. Et rien à voir avec la salive. Odélie, accrochée à moi comme une naufragée à sa branche, totalement surprise par mon attitude, gémit de contentement. Nous sommes absolument seuls. Pas un bruit si ce n’est les gazouillis de quelques oiseaux bien téméraires. Mon érection contre son bas ventre, je la maintiens bloquée contre le mur. Le rayon du soleil passe juste au-dessus de sa tête. Un reflet doré dans ses cheveux. Il fait presque trop chaud dans nos K-ways. Je murmure : << Je vais te prendre, là, maintenant ! >>. Odélie tente de se dégager en disant : << T’es fou, si quelqu’un arrive ! >>. Elle a peut-être raison. Je relâche mon étreinte. Nous quittons cette portion du château. Le sentier qui mène sur le piton rocheux du second château est terrorisant. Il faut faire le funambule sur un espace ne dépassant pas un mètre de large. De chaque côté les abysses. Terrifiantes et vertigineuses.

 

        De tomber là serait une chute verticale de plusieurs centaines de mètres et une mort certaine. De quoi calmer mes ardeurs. Ce qui fait rire aux éclats ma compagne d’exploration. Je dois retenir ma respiration. Contrôler chacun de mes pas. Je ne me souvenais plus à quel point cet endroit m’a toujours angoissé. C’est la quatrième fois. Comme ça sur une centaine de mètres. Et c’est très long cent mètres dans ces conditions. Je sue à grosses gouttes. Alors que ma guide se meut avec un naturel désarmant. Enfin j’arrive au bout de cette épouvantable épreuve. Odélie se serre contre moi. Je retrouve une respiration normale. Les battements de cœur dans mes tempes s’atténuent pour disparaître. Je m’assois sur un rocher. Odélie s’accroupit devant moi. Cuisses largement écartées, provoquant de nouvelles suées. Elle garde ses mains posées sur mes genoux. Son sourire est désarmant. << Tu disais quoi déjà, là-bas, dans l’autre château ? >> dit elle. Je comprends l’allusion. Elle se touche de la main droite restant en appui sur mon genoux de l’autre.

 

        Je la regarde faire. Nous nous fixons longuement. Nous sommes à découvert. On pourrait nous apercevoir depuis l’autre château. Cette prise de conscience nous fait réagir. Nous nous redressons en même temps. Nous tenant la main, nous entrons dans les ruines. Il y a là des recoins, des sous terrains de quelques dizaines de mètres. Le donjon au dessus du vide fait chavirer mon estomac. La vue sublime compense toutefois très vite. On voit dans le lointain. Avec la paire de jumelles que nous nous passons. Tous les sommets monochromes qui nous entourent de toutes parts. Féérique. Extraordinaire. J’ai des pensées aussi stupides que ridicules que je partage avec Odélie : << Et s’il y avait un glissement de terrain ? Un éboulement ? Que la falaise s’effondrait subitement après des millions d’années de verticalité ? >>. Elle en rit aux éclats. Elle m’entraîne dans les escaliers. Une porte donne sur un espace sombre. Sans doute une ancienne salle de garde. Nos yeux s’habitent rapidement à la pénombre. Nous y voyons suffisamment pour découvrir les dalles de pierres sèches sous nos pieds.

 

        Odélie palpe ma braguette. Je pose mes mains sur ses hanches. Elle s’approche. Moi aussi je glisse ma main entre ses cuisses. Nous nous caressons. En nous embrassant. En gémissant. Sans même nous consulter, nous retirons nos k-ways. Le mien est encore humide de mes angoisses. Nous les posons au sol. Odélie retire sa culotte qu’elle enroule en double autour de son poignet. << Viens ! >> murmure t-elle en s’allongeant. Je reste en appui sur mes mains à plat sur le sol. Elle saisit ma turgescence qu’elle frotte longuement sur son intimité. Nous tentons de nous fixer dans la pénombre. Au loin des voix. Des visiteurs. << On s’en fout ! >> chuchote ma complice en m’introduisant en elle. Nous restons immobiles. Aux aguets. Puis nous nous berçons. Plus aucun bruit si ce n’est le léger vent qui souffle en ces hauteurs. Nos gémissements se confondent dans d’étranges résonances. << On est au moyen-âge. Je suis la Dame du château. Tu es le chevalier servant ! >> murmure Odélie. Je change de comportement.

 

        Je murmure : << Tu es la Dame du château et je suis le fantôme du chevalier noir qui hante les ruines pour assouvir ses bas instincts ! >>. J’accélère. Odélie s’accroche à mon coup. M'encourage de ses coups de reins. Étonnée. Surprise. Je l’emmène dans une chevauchée médiévale. Un tournois dont les joutes sont autant de victoires. Ma lance fièrement dardée, je chevauche la gente dame à la hussarde en poussant des cris d’ours en rut. Je pourrais éjaculer tellement c’est fort, tellement c’est bon. Mais je contrôle parfaitement chacune de mes pulsions. Chacun de mes élans. Odélie découvre cette facette nouvelle, longuement tapis dans l’ombre de ma psyché. Elle aussi pousse de petits cris de ravissements. Enchantée par cette découverte. Des soupirs d’extases quand je ralentis. Quand je cesse, haletant, pour repartir à la bataille. Jusqu’à présent, nous avons toujours fait l’amour. Là, à 800 mètres d’altitude, dans un des châteaux Cathare du patrimoine médiéval de l’Aude, nous baisons comme des fous…

 

       C’est comme une révélation. Pour tous les deux. Nous aimons comme ça aussi. Odélie va de plaisirs en plaisirs, son corps agités des spasmes les plus incontrôlables. Quand je fais l’amour je ressens un orgasme presque permanent. C’est souvent affolant. J’ai appris à bien orienter mon plaisir. Je ne ressens jamais le besoin de m’emmener à l’éjaculation. Mais là, dans cette situation extraordinaire, je ne contrôle plus rien. Je me lâche. Odélie, collée contre moi, savoure cet instant. Je me répands. Je me déverse. Nous nous embrassons jusqu’à la douleur. Jusqu’à la dolence qui nous étreint. Jusqu’aux limites de l’étourdissement. En même temps, nous hurlons : << Je t’aime ! >>. Je retombe lourdement sur ma compagne de tendresses qui me reçoit avec une affection presque maternelle. Nous restons ainsi. Il ne faut pas s’endormir. La fermeture du château est à dix sept heures. Trente minutes avant les premiers crépuscules, permettant ainsi aux visiteurs de redescendre en toute sécurité. Avec le personnel. Il va être dix sept heures.

 

        Nous nous redressons. Nous enfilons nos K-ways en sortant. La fraîcheur est beaucoup plus marquée. Mon Dieu. Il faut refaire le funambule au-dessus du vide. Là-bas, la jeune fille de l’accueil. << On va fermer ! >> crie t-elle. Odélie répond : << On s’excuse, on arrive ! >>. L’épreuve vertigineuse d’une à deux minutes terrifiantes. Nous marchons très vite jusqu’à la sortie de la citadelle. << On n’attendait plus que vous ! >> fait un jeune homme portant un gros sifflet attaché à une ficelle autour de son cou. Nous descendons le sentier à huit personnes. C’est rassurant. Un couple du Nord. Un couple d’Allemand. Le jeune homme, la jeune fille, ma complice et moi. Il est dix sept heures vingt quand nous arrivons aux pieds de la falaise. Nous quittons le groupe à l’entrée du manège où se donnent les spectacles des « Ailes de l’Urga ». Des Aigles et autres rapaces dressés pour l’occasion. Odélie conduit. Je caresse sa cuisse. Nous restons silencieux. Peut-être un peu gênés de nous êtres révélés pour la toute première fois.

 

        Ce n’est qu’après une cinquantaine de kilomètres qu’Odélie me fait : << J’aime vos joutes mon chevalier ! >>. Quand mon petit doigt touche sa culotte, elle rajoute : << C’est tout congestionné là >>. Je dis : << Pareil chez moi ! >>. Il est dix neuf heures quand nous sommes de retour à l’hôtel. Morts de faim. Une douche s’impose. Prétexte à de nouvelles pitreries sous l’eau. Vêtus de nos jeans, de nos sweats, baskets, nous dévalons l’escalier. La pancarte sur le comptoir "Fermé". Notre table nous attend. Ce soir ce sera un gratin de courgettes accompagné de boulettes de viandes en sauce. Nous traînons longuement à table à échanger nos ressentis. Il n’est surtout pas question d’évoquer notre cri commun. Nous le savons pourtant tous les deux. Une pudeur qui nous rend muets à ce sujet. Je trouve que c’est très bien ainsi. Ce n’est que sous les draps que ma douce amie aborde les mots criés. Je murmure : << Il ne faut surtout pas le répéter ! >>. Odélie rajoute : << Juste quand on refait pareil ! >>. Le sommeil nous surprend en traître alors que nos mains se promènent sur nos cuisses…

 

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19/11/2024

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