L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

St Andrews

                                                               St Andrews

 

        J’ouvre les yeux. Pas vraiment réveillé. Ce sont les pieds d’Odélie qui viennent de heurter les miens. Sa main vient de frôler mon torse. Très certainement en changeant de position. Elle est couchée sur le dos, sur ma droite. Les yeux fermés, la bouche entrouverte. Sans faire le moindre bruit. En contrôlant ma respiration je l’observe. Elle inspire et expire lentement, de façon régulière. Dans ces circonstances, trop rares, monte du fond de mon être un sentiment de privilège. Je regrette de ne pas avoir à portée immédiate mon I-phone. Immortaliser l’instant serait tellement gratifiant. A t-elle son sixième sens qui l’alerte ? Il ne s’est pas passé plus de deux minutes. Ma voisine ouvre les yeux. C’est instantané. Elle tourne la tête, découvre son spectateur. Me fait ce merveilleux sourire qui me fait fondre tel un glaçon dans un verre de grenadine. Dans le même élan Odélie se tourne pour venir se serrer contre moi. << Bonjour monsieur. Tu es réveillé depuis longtemps ? >> demande t-elle en glissant sa main sous mon T-shirt pour monter sur ma poitrine.

 

        Je passe la mienne sous son T-shirt, le long de son dos en répondant : << Non, depuis quelques minutes seulement et j’étais au spectacle ! >>. Elle me renverse pour me chevaucher en murmurant : << Voyeur ! >>. En mitraillant mon visage de bises elle m’avoue me mâter tous les matins. Chercher la meilleure formule pour me tirer du sommeil. Nous en rions. De la voir sauter du lit pour courir vers le coin toilettes s’inscrit dans la parfaite continuité de ce théâtre matinal. L’intérieur du camping car est bien éclairé. Je me lève pour allumer la bouilloire, peler les kiwis. << Huit heures moins le quart ! >> fait ma compagne de vacances en me rejoignant. Je lui laisse les préparatifs afin d’aller à mes besoins. Par le hublot je découvre un ciel d’azur. Quelques voiles en décorent le bleu. Je rejoins Odélie dans les parfums du café, du pain grillé. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur nos aventures de hier. La visite du château et de la ville. << Au retour, il me faudra trier tous mes souvenirs car ils se mélangent dans ma tête. C’est tellement intense chaque jour ! >> lance ma douce amie.

 

        Nous mangeons de bon appétit. Tartines au miel avec lequel nous mélangeons de la purée d’amandes et des graines de sésame. Le programme du jour est simple. Départ pour St Andrews ce matin. Quatre vingt quinze kilomètres vers le Sud, sur la route à quatre voies le long de la mer. Odélie veut bien rouler. De circuler à gauche sur de doubles voies ne l'inquiète plus. Assise sur mes genoux, ma chapardeuse confisque la moitié de ma dernière tartine. Picore les graines tombées du pot. Tout en me confiant l’immense joie de vivre la découverte quotidienne de l’Écosse. Dans des conditions météos exceptionnelles. Il reste quatre journées à passer ensemble. << On n’y pense surtout pas ! >> lance t-elle. Je rajoute : << Le premier qui en parle a un gage ! >>. Ma coquine le fait exprès : << Ça me rend tristounette ! J’ai un gage ? >>. Elle change de position pour s’installer à califourchon. Nous n’avons sur nous que nos T-shirts. Cette position est propice aux idées. Je dis : << Tu es adorable ! Tu as un gage ! >>. Elle répond : << Pas besoin d’enlever ma culotte, je n’en porte pas ! >>

 

       Nous en rions aux éclats. Des baisers au gout de miel et de café. La vaisselle. Nous avons tellement envie de rester serrés dans de doux câlins. C’est une épreuve de nous brosser les dents. Nous revêtons nos tenues sports. Shorts, T-shirts, baskets. La température extérieure est de 20° alors qu’il n’est que huit heures trente. C’est une véritable ville de caravanes, de vans et de campings cars tout autour de nous. Il faut y passer comme on le ferait dans une venelle. Notre gymnastique aérobic afin de nous mettre en condition. Devant nous la mer bleue aux reflets d’argent. Odélie donne le tempo d’un jogging qui nous emmène vers les prés en pentes douces. Les vaches aux longues cornes, aux longs pelages bruns nous regardent passer, nonchalantes et indifférentes. Une heure de pur plaisir avant de revenir. De la chance. Une cabine douche disponible dans les sanitaires hommes. La présence d’une fille en ce lieu ne semble déranger personne. << Tu imagines le contraire ? Ce serait un scandale ! Tu serais traité de pervers ! >> me fait ma comparse.

 

        Odélie porte sa jupette mauve, son T-shirt fuchsia. Je suis en short beige, T-shirt blanc. Nos sandalettes. Nous voilà parés. Je m’installe sur le siège passager. Je boucle ma ceinture. J’allume l’écran de l’ordinateur de bord. C’est amusant de voir à l’écran ce que je vois par le pare brise. Cela fait cinq minutes. Que fait ma conductrice ? Je regarde à l’arrière. Quelle n’est pas surprise. Odélie, assise sur la banquette du coin repas. Les cuisses largement écartées, souriante, le regard par en-dessous, lance : << Enfin tu t’inquiètes ! >>. Je m’écrie : << Mais tu es adorable ! S'il te plaît, fais-moi des surprises comme ça toute la journée ! >>. Elle demande : << C’est mon gage ? >>. Je réponds par l’affirmative alors que je n’y avais pas pensé. Mon ange se lève, passe entre les sièges pour s’installer au volant. Elle démarre. Nous avons repéré la station service à la sortie du bourg en arrivant sur la nationale. La jauge indique le zéro. Odélie se gare à côté de la pompe Gasoil. Le plein. Elle décroche le pistolet pour l’introduire dans l’orifice.

 

       Je suis dans son dos, mes bras autour de sa taille, à chuchoter des coquineries. Impossible de la distraire. Imperturbable elle reste concentrée sur le compteur. Les possesseurs de cartes Gold le savent, l’automate ne les accepte pas. Il faut aller la présenter au terminal de la caisse dans la petite maison. La jeune femme souriante nous salue. Odélie choisit des chewing-gums, des pastilles à l’eucalyptus. Un paquet de cacahuètes. C’est parti. Sur notre gauche l’immensité de la mer. Nous repassons une nouvelle fois devant Dunnottar Castle. Sur notre droite les prés en pentes de plus en plus marquées. Les collines se rapprochent de la route. << Regarde, mon gage ! >> me fait soudain mon chauffeur. Sa jupette retroussée dévoilant sa broussaille. Le vide qui sépare nos sièges est frustrant. Je réponds : << Si tu te gares, je te mange un peu ! >>. Elle se contente de rire en réajustant sa jupette. Il va être onze heures trente. Se dessine sur l’azur des cieux la tour carrée du clocher de l’église. Le donjon de la célèbre université et les ruines de la cathédrale. Nous arrivons à St Andrews.

 

        En arrivant du Nord on passe devant le grand bâtiment "Aquarium". Sont présentés là de petits cétacés, des dauphins et autres curiosités des profondeurs dans de grands aquariums. Il faudrait passer au moins trois jours ici pour voir l’essentiel. La route longe un haut mur. Nous passons sous l’imposante tour carrée et les hauts clochers en ruines de la cathédrale. Forth House Caravan Site est au Sud, à la sortie de la ville en direction de Dundee. J’y ai réservé notre emplacement. Une vaste esplanade de verdure au-dessus de la mer. Il y a de nombreuses places, la notre porte la référence A-11. C’est un monumental moustachu roux qui nous reçoit dans sa guérite à l'accueil. Il nous indique la piste à suivre au pas. Nous donne notre badge. Une fois encore Odélie nous conduit exactement là où il faut. Elle coupe le moteur. La faim commence à se faire sentir. Quand je suggère le restaurant devant le Camp Park, ma conductrice s’écrie : << On a du riz, des filets de saumon fumé et de quoi faire une mayo pour les avocats ! >>. Je n’insiste pas.

 

       Un rapide pissou avant de nous mettre aux fourneaux. Il ne faut pas plus de vingt minutes pour se concocter un repas simple mais bourratif. Nous mangeons de bon appétit sans traîner. Impatients de partir à l’aventure et surtout de nous dégourdir les jambes. La vaisselle. Le brossage des dents. Dans le petit sac à dos, pommes, thermos d’eau fraîche. Le sachet de cacahuètes. On peut quitter Forth House par l’escalier qui descend vers la ville. St Andrews est une des capitales mondiales du Golf. Se disputent ici des compétions réunissant les plus grands champions de la discipline. C’est également un haut lieu de la compétition équestre. Il faut traverser le square pour arriver dans le périmètre des ruines de la cathédrale. Cet édifice religieux a connu deux incendies dont le second fut dévastateur et définitif au quinzième siècle. Le vaste parc qui l’entoure est un cimetière. Personne n’est plus enterré là depuis des siècles. Les pierres tombales les plus anciennes abritent les dépouilles de chevaliers du Temple. Des pierres moussues par endroits.

 

       Les armoiries gravées des chevaliers sont encore visibles depuis plus de 700 ans. Il n’y a pas foule. L’herbe évoque une moquette tant elle est soigneusement entretenue. Nous contournons les pans de murs. Ce sont des ruines, certes, mais soignées avec tant d’attention que certaines de leurs pierres semblent vernies. Odélie me saute au cou. Nous nous embrassons passionnément à l’ombre des murs. La température n’excède pas 26° et une légère brise du large participe de l’enchantement. Je regarde partout autour de nous. Juste un couple, là-bas, qui ne nous prête aucune attention. Je glisse discrètement ma main sous la jupette. Je coiffe un peu tout cela de mes doigts avant de m’attarder en descendant plus bas. Nos bouches font l’amour. Nos mentons en sont trempés. J’avise trois pierres tombales. Un haut socle, sans statue, abrite des regards la tombe du milieu. J’y entraîne ma compagne d’aventures. Elle peut s’y assoir. Nos doigts restent croisés alors que je m’accroupis. Odélie s’installe sur le bord de la pierre afin de me permettre le meilleur accès.

 

        Je dis : << J’ai trop envie ! Tu fais le guet ? >>. J’avance mon visage entre ses cuisses. Je pose ma bouche sur son bouton. J’adore ce premier spasme. Ce premier réflexe. Ce premier frisson. << Tu es fou et tu vas me rendre folle aussi ! >> lance t-elle dans un souffle, comme résignée. J’en ai très vite le tournis. Je tombe même à genoux dans l’herbe pour éviter l’ankylose. Je me régale de ses nectars de jouvence. Je suis pétri d'émotions et de vertiges. Nos doigts restent croisés jusqu’à ce que la fille au van se laisse aller en appui sur ses coudes. J’ouvre les yeux, elle m’observe. Ses expressions vont de l’amusement à l’inquiétude. De l’étonnement à l’extase. Odélie n’omet toutefois pas de regarder dans toutes les directions très régulièrement. Je sais que si je continue je l’expose à l’inéluctable. J’hésite. C’est l’arrivée inopinée d’un petit chien blanc et noir qui met un terme à mes ablutions. Je me redresse en même temps que ma partenaire. In extremis. Car un couple apparaît soudain depuis le pan de mur. Nous l’avons échappé belle.

 

        J’attrape Odélie qui s’est mise debout sur la tombe avant de me sauter dans les bras. Elle enlace ma taille de ses jambes, mon cou de ses bras. C’est ainsi que nous quittons l’endroit avant d’éclater de rire un peu plus loin. Ma complice me confie apprécier les situations à risques depuis qu’elle me “fréquente“. Nous venons encore d’en vivre une. Nous quittons les ruines et leur cimetière pour nous engager dans la rue principale. St Andrews est une charmante petite ville comptant un peu plus de 15 000 habitants à l’année. Mais il faut doubler ce nombre à la saison estivale. La large rue est bordée de maisons basses, parfois à un étage. Comme souvent en Écosse leurs fenêtres en sont fleuries. Les vitrines des boutiques sont attractives. Nous flânons là en admirant cet environnement citadin. J’adore les magasins d’antiquités et les brocantes. J’entraîne ma douce amie dans l’une d’entre elles. C’est un vieux monsieur aux longs cheveux gris qui tient la boutique. Dans la pièce du fond il y a une superbe collection de poupées anciennes. L’odeur des greniers d’antan.

 

        Mais la poupée qui suscite toute mes attentions se retrouve dans mes bras. Étonnée par mon initiative alors qu’une nouvelle fois ma main passe sous sa jupette. Elle chuchote : << Tu es fou ! Pas ici ! >>. Pour toute réponse j’enfonce ma langue dans sa bouche. J’appuie la grosse bosse qui déforme mon short contre le bas de son ventre. Elle s’en saisit de sa main gauche alors qu’elle fait tourner l’index de sa main droite sur sa tempe. << Oui, je suis toqué de vous mademoiselle ! Sachez en profiter ! >>. Je porte mon doigt inquisiteur tout mouillé à ma bouche. Odélie m’observe avec la compassion d’une petite sœur des pauvres devant un miséreux. << Viens ! >> fait elle brusquement en m’attrapant la main. Elle m’entraîne pour passer dans l’autre pièce. D’anciens meubles à la patine ancestrale. Je récidive. Ma "victime" tenant mon poignet. Est-ce pour me guider ? Pour que je ne cesse surtout pas ? Ou pour tempérer mes ardeurs tactiles ? Nous ressortons. Il va être seize heures. Nous passons devant l’université et son parc. C’est ma complice qui m’y entraîne.

 

        Des statues de personnages célèbres, un kiosque. Une aire circulaire autour d’une fontaine. Des bancs. Peu de gens. Celui que nous choisissons est ombragé, entouré sur ses trois côtés de haies de houx taillé. En face de nous le kiosque. Ce qui nous rend quasi invisibles. L’endroit idéal pour savourer nos pommes. Nous adorons nous embrasser avec leur goût en bouche. Il me vient une idée saugrenue. Je la partage avec ma douce amie. Elle rit aux éclats mais reste ouverte à l’expérience. Je me lève. Je m’accroupis entre ses jambes. J’introduis un petit morceaux de fruit. Elle scrute les environs. Il serait stupide de se faire surprendre en pleine extravagance. Impossible de le retirer avec la bouche. Même avec les contractions d’Odélie. Je dois me résoudre à le récupérer comme je l’ai introduis. Le portant à ma bouche, sous l’œil amusé de ma partenaire, je le suce longuement. Elle se penche pour murmurer : << Mon fou ! >>. Bien évidemment je retourne à ma collation. Ma bouche avide et gourmande.

 

        Une nouvelle séquence de douce démence. Les tremblements de l’intérieur des cuisses de ma “victime“ contre mes joues. Je suis à genoux sur le sable. Odélie caresse ma tête, poussant de profonds soupirs. Je devine sa frustration de ne pouvoir se laisser aller. Mais nous apprécions ces instants à risques. Des voix. Je cesse. Je me redresse. Une fois encore juste à temps. Deux dames qui bavardent en se promenant. Nous quittons pour prendre la sortie de la ville. Sur la droite, les ruines du château. Il n’en subsiste plus qu’une tour carrée, quelques bouts de remparts. En contournant l’enceinte de la forteresse on se retrouve au-dessus de l’étroite plage. Odélie m’entraîne. Nous descendons les marches du large escalier. Personne. Je la plaque contre le mur de soubassement. Elle ouvre de grands yeux. Ma main sous sa jupette je reprends mes gammes, mes doigtés. Ma complice peut enfin se laisser aller. Je lui fais sentir la bosse. Elle s’en saisit. Je l’extrais de mon short. Je soulève ma compagne de jeux. Pour guider sa descente.

 

        Derrière moi la mer et ses clapotis contre les rochers. Odélie, les yeux fermés, vivant là très certainement une extraordinaire extase, murmure d’incompréhensibles choses à mon oreille. Je suce le lobe de la sienne. Mes lèvres telles des ventouses partout dans son cou alors que je maintiens nos équilibres. Des voix. Je la soulève pour me retirer, la poser au sol. Inutile de s’affoler, il nous suffit de longer le bas des murailles pour rester invisibles depuis la cour du château. De toutes manières, la gradation de nos excitations ne trouvera son apogée et sa libération que ce soir, au couché. Nous partageons tous deux le plaisir de faire monter la température. À chaque cran supérieur, c’est meilleur. J’ai réservé une table dans un restaurant très classe. Du moins sur le site Michelin que j’avais visité dès le mois de mars. The Seafood Ristorante est situé un peu en hauteur. Il va être dix neuf heures trente. Nous lisons la liste des menus proposés avant d’y pénétrer. L’accueil est chaleureux. Quelques tables sont occupées.

 

        La nôtre est dans le fond. Ronde, avec deux chaises fauteuils. La baie vitrée donne sur la mer, la plage et les rochers. C’est un endroit “cosy », très moderne. Lumineux, aéré. La serveuse vient prendre la commande. En nous entendant parler français, elle s’exclame : << Je suis de Bordeaux ! >>. Pour nous ce seront des plateaux de fruits de mer avec leurs crudités. L’ambiance est calme, silencieuse et la vue magnifique. Odélie a pour habitude de faire quelques photos de tous les endroits que nous découvrons. Des plats posés devant nous. Nous mangeons de bon appétit en appréciant tout particulièrement les salicornes en salade. C’est fameux. Ce qui semble s’annoncer comme un nouveau rituel quand ma douce amie m’entraîne aux toilettes. La partie hommes. Dans un des cabinets. << Je ne peux plus être seule plus de cinq minutes sans que mon "fou" me manque. À cause de toi ! >> fait elle en prenant position. Je la maintiens afin de préserver son équilibre. Je m’accroupis, développant quelques talents de contorsionnistes. << Tu es vraiment fou ! >> répète t-elle. Gémissante.

 

        La position n’est pas confortable. Ma nuque est douloureuse. Mais je peux "siroter". Ma comparse tient ma mollesse pour en diriger les multiples jets. Nous en rions sous cape. Ne nous attardons pas. C’est déjà suffisamment louche d’aller aux toilettes à deux ! Les coupes glacées viennent conclure ce repas délicieux. Le café finalise l’ensemble. L’addition. Il est vingt et une heures quarante cinq. La nuit ne va pas tarder. Une petite laine serait la bienvenue. C’est d’un pas leste que nous traversons la ville. La fatigue se fait sentir. Voilà Forth House et sa vaste esplanade qu’il faut traverser également. Notre petite maison sur roue. Il y fait chaud à l’intérieur. Le contraste est saisissant. Une rapide toilette. Le dernier pipi avant de nous précipiter vers le coin lit. De se glisser sous les draps est un autre bonheur. Nos mains partent en promenades. J’offre à ma complice quelques délicieux instants "sirupeux".

 

        Elle m’attire sur elle. J’adore quand elle prend toutes les initiatives. Ma nature passive y trouve son compte. Sa plénitude. En appui sur mes bras, je la berce doucement. Un mouvement lent et régulier que nous harmonisons dans la pénombre. Odélie me confie ses ressentis. Sur le ton de la confidence. Ses secrets de fille. J’écoute. Elle aime bien me poser tout un tas de questions quant à mes attitudes, mes sensations, nos comportements. Éclaircir certaines séquences de douces folies que j’initie un peu n’importe où. Quand elle ne s'y attend pas du tout. Dans l’explosion de nos plaisirs, je me laisse retomber alors qu’elle me serre de toutes ces dernières forces. Nous ne sommes plus que des baudruches dépourvues de forces. Je me déplace. Nos corps s’imbriquent dans une dernière étreinte…

 

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06/12/2024

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