L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Surprenante Virginie

                                                   Inattendu et inopiné

 

       Ce dimanche matin, consacré aux réponses de mes différentes messageries privées, est des plus agréable. Même si la température extérieure n’excède pas 16°, alors qu’il va être onze heures, le soleil est de la partie. Dans un ciel d’azur sans nuages. Un début novembre sous les meilleures augures. Mon I-phone se met à vibrer. Je m’en saisis machinalement. Le visage de Virginie apparaît à l’écran. << Bonjour. Tu es libre cet après-midi ? >> lance mon appelante. Moi, qui m’apprêtais à partir pour une randonnée "contrôle de routine", sur un de mes circuits trous, me voilà bien surpris. Je n’ai pas le temps de répondre qu’elle me propose le vieux moulin. Je n’ai encore creusé aucun trou nulle part sur cet itinéraire. La proposition m’enchante instantanément. Je demande : << Mais, le dimanche, n’es-tu pas sensée être avec ton copain ? >>. La jeune fille s’écrie : << Sa mamie est passée de vie à trépas hier. Il reste avec ses parents et moi je n’ai pas envie de me faire chier en famille ! Ça ne me concerne pas. On se voit devant la salle polyvalente. Treize heures trente ? >>

 

        Je n’ai pas l’occasion de dire davantage que << Oui ! >> qu’elle raccroche. J’aime cette instantanéité. Avec Virginie tout est toujours radical et souvent sans appel. Amusé, je termine ma correspondance avant d’éteindre l’ordinateur. Je quitte le salon pour la cuisine. Pendant que réchauffent les deux tomates farcies et les coquillettes, je prépare l’assaisonnement d’une petite laitue. Je mange de bon appétit en songeant à l’escapade de cet après-midi. Ce parcours du vieux moulin est magnifique. Je le fréquente rarement. Les sentiers qui y mènent évoluent dans la facilité. Rares sont les dénivelés. L’endroit est également très fréquenté. C’est la promenade des habitants du bourg. Dès la vaisselle terminée, les dents brossées, je prépare le contenu du petit sac à dos. Des mandarines, des barres de céréales, la gourde isotherme de thé bouillant. La minuscule paire de jumelles et l’appareil photo. Une veste K-ways doublée. Avec cette luminosité les forêts sont extraordinaires. Il va être treize heures. Pourquoi ne pas arriver en avance ?

 

       Je suis vêtu de mon pantalon kaki multi poches. Un sweat sous une chemise veste "canadienne" à gros carreaux. La température est de 18°. Mes chaussures de marche, basses et aux semelles crantées. Parfaites pour la pratique paisible et sur terrain peu accidenté. Il y a une animation dans la salle polyvalente. Des jeunes font voler des drones. Des adultes bavardent. Ce serait presque un après-midi de printemps. Je gare la voiture sur le parking. J’ai une vingtaine de minutes devant moi. Du moins je le crois. Je prends quelques photos des drones qui s’entrecroisent dangereusement. Je filme. La Toyota Yaris bleu cobalt arrive lentement. Virginie ne me voit pas immédiatement mais elle a repéré ma voiture. Elle se gare à côté. Je me dirige vers l’endroit. Elle sort de son véhicule et m’aperçoit. Pour éviter tous quiproquos, il est entendu de ne pas s’exposer à la foule. Aussi nous ne nous attardons pas. Nous récupérions les sacs que nous mettons sur le dos. Il faut sortir du parking en direction du chenil.

 

       Nous croisons des promeneurs sur les cinq cent mètres qui nous séparent des bâtiments. Les aboiements canins sont à la limite du supportable. Nous les contournons pour prendre le chemin. Il longe la rivière torrentueuse. Il faut marcher prudemment car ici les vélos tous terrains défilent à toute vitesse. Virginie me raconte sa semaine. Elle est en jeans, sweat et chaussures de marche. Quelquefois, pour appuyer une de ces phrases, elle saisit ma main, ou mon bras, un instant. L’épais tapis de feuilles rend notre avancée bruyante. Elles volent à chacun de nos pas. J’écoute. Je ne dis pas grand chose. J’évite évidemment d’évoquer Anne-Marie ou encore Laure. Il y a deux abris. De simples constructions de bois ouvertes aux quatre vents. J’étudie la configuration des lieux. De beaux trous mériteraient d’êtres creusés là. Je me promets de les réaliser avant l’hiver. Virginie m’attire dans le second abri. A t-elle deviné mes pensées ? En passant ses bras autour de mon cou, elle dit : << Quand tu viendras faire des trous ici, je viendrai avec toi ! >>

 

       Nous en rions de bon cœur. << Ça me fait toujours du bien de me balader avec toi, tu sais. Je peux mettre mes idées au clair ! >> rajoute la jeune fille. Je pose mes mains sur ses hanches pour répondre : << C’est réciproque ! >>. Virginie place sa main sur ma braguette en rajoutant : << Ça me donne des idées aussi ! >>. Il faut cesser car voilà un groupe de marcheurs. Virginie s’écrie : << Oh put-hein, des gens que je connais ! Viens ! >>. Elle saisit ma main pour m’entraîner dans une course effrénée. Nous sommes rapidement hors de la vue de ces gens. << C’est un des employés à mon père. Un cadre de la boîte. Avec sa femme. Ils viennent régulièrement à la maison ! >>. Je la rassure. Il est tout à fait impossible d’avoir été reconnue. Nous sommes partis en courant à toute vitesse. Virginie me saute au cou en s’exclamant : << J’aime vivre dangereusement ! >>. Je la soulève. Elle enserre ma taille de ses jambes. Sa langue exploratrice dans ma bouche qu’elle fouille passionnément. Il n’en faut pas davantage pour provoquer une érection champêtre et bucolique.

 

       Je pose mon amie sur une souche d’arbre. Elle me dépasse d’une tête. Sa façon de marteler chaque syllabe de ses phrases est aussi attractive que ses paroles. Elle caresse ma tête. Je caresse ses hanches. Les arbres, dénués de feuillages, laissent passer les rayons d’un soleil généreux. Je propose de manger au restaurant du bourg en soirée. Le “Bol d’or“ et ses spécialités. Simples mais délicieuses. << Je ne peux pas. Je rejoins Mathias pour dix huit heures trente. Puis je rentre pour dix neuf heures ! >> répond ma complice. Elle me tend les mains. Je les attrape. Virginie saute du tronc couché. Je la réceptionne dans mes bras. Elle en gémit de plaisir. Nous reprenons notre avancée. Là-bas, au détour de l’amas rocheux couvert de mousse, le vieux moulin. Sa grande roue à aubes baignant dans les eaux de la rivière. Bloquée par quelques mécanismes invisibles. Dommage.

 

       Il n’y a personne. Nous traversons le pont. Virginie joue à la funambule sur la margelle de pierres taillées. Tenant ma main. J’en ai le vertige. Un autre prétexte pour me sauter dans les bras. M’embrasser dès réception avant de mettre pieds à terre. C’est une bâtisse carrée, toute en hauteur. Au toit de tuiles rouges. Pointu. Abandonnée mais un très bon état. C’est une porte en bois de chêne, au linteau arrondi, qui en permet l’accès. C’est ouvert. Deux lucarnes éclairent une pièce encombrée de sacs en toile de jute. Ils contiennent du petits bois. Des bûches empilées jusqu’aux poutres du plafond. Il y a bien là quinze stères. Un étroit escalier raide et presque verticale. Il donne sur une ouverture rectangulaire et lumineuse. << Viens ! >> lance Virginie en grimpant la première. Il y a bien quatre mètres. J’hésite. Son buste apparaît dans l’ouverture : << Tu fais quoi ? >> demande t-elle. Alors que je commence à monter en évitant de regarder vers le sol. Je me concentre sur une des deux lucarnes. Arrivé à l’étage, je me redresse d’un rapide rétablissement.

 

       C’est une pièce rectangulaire. Il y a le mécanisme de la roue à aube. Un vaste bac en béton. Rond. Une sorte de crémaillère horizontale. Tout cela servait à réduire les grains de blé en farine. Jadis car le moulin a cessé toute activité après la seconde guerre mondiale. Il y a d’ailleurs des sacs éventrés déversant des grains de blé. Virginie grimpe sur ces sacs. << Viens ! >> lance t-elle une seconde fois. Je me hisse à mon tour pour la rejoindre. Il y a deux fenêtres qui laissent entrer une lumière vive. C’est magnifique sur l’ocre des murs. << Sens voir ! >> me fait mon amie en me tendant sa main pleine de grains. << Ils en ont trouvé dans les pyramides, vieux de plusieurs millénaires, ils ont fait un pain parfaitement comestible avec ! >> rajoute t-elle. Je m’assois à ses côtés. Par la fenêtre nous avons une vue parfaite sur le pont, la rivière et le chemin. Il va être quinze heures trente. Un gobelet de thé bouillant et une mandarine chacun. Un délice en ce lieu qui garde l’odeur des vieux greniers. << Je suis bien avec toi ! >> fait Virginie à quelques reprises pour conclure ses phrases.

 

        << Tu sais, je suis libre mardi après-midi. On se voit ? >> rajoute t-elle. Je tourne la tête pour lui sourire. << Je termine à quinze heures et je suis chez toi à vingt ! >> précise ma complice, d'un ton autoritaire. Inutile de discuter. Ce sera comme ça. Ce qui me ravit. Je rajoute simplement : << Tu te débrouilles mais tu manges avec moi le soir. Je prépare un bon truc ! >>. Virginie s’exclame : << D’accord ! Je dirai que je suis chez Sophie. Je ne manquerai pas de la mettre dans la combine ! >>. Elle s’allonge, sa tête sur ma cuisse. Je prends appui contre les sacs. Dossier assez confortable. Nous restons silencieux. Je passe mes doigts dans ses cheveux défaits. Ce moment est une bénédiction de sérénité et de quiétude. Virginie se tourne sur le côté. Son visage contre ma braguette. La tirette qu’elle ouvre en chantonnant malicieusement. Mon érection naissante rend son extraction ardue. Un défi que ma complice relève avec panache. Une érection contre laquelle mon amie frotte son visage. Elle s’empare de son téléphone pour se photographier ainsi. Quelques selfies.

 

        Pour me sourire, pour me faire des clins d’œil entre chaque cliché. << C’est pour mon album "Lui et moi" ! >> dit elle. Nous en rions. << Tiens, prends des photos ! >> lance t-elle en mettant son appareil dans ma main. Virginie se positionne pour gober mon sexe. Je place le téléphone afin de prendre différents clichés sous les angles les plus divers. C’est contraignant car dans cette situation mon érection est tordue. Jusqu’à la douleur lorsque Virginie pose sa tête sur ma cuisse. Comprenant très certainement la gêne occasionnée, la jeune fille cesse, se redresse, prend le téléphone pour regarder la douzaine de photos. << Ah oui, sympa ! >> conclue t-elle. Je dis : << Mardi, si tu n’es pas sage, je te fais l’amour ! >>. Elle rit avant de répondre : << Mais je n’ai absolument pas l’intention d’être sage ! Que vas-tu imaginer là ! >>. Nous rions. << Fais-moi une tresse ! >> lance t-elle en me tournant le dos, s’asseyant en tailleur. Je divise ses longs cheveux en trois parties. Je m’applique alors qu’elle m’invite à son concours hippique dimanche prochain.

 

       << Je monte un de nos chevaux. Ça me ferait vraiment plaisir de te savoir parmi les spectateurs. Tu verras Mathias avec ses parents ! >> dit elle. Je me moque éperdument de Mathias, autant que de ses parents, mais je promets de faire mon possible pour être présent. Virginie me tend deux chouchous noirs. Ces élastiques permettant de nouer le bas de sa tresse. Au milieu de son dos. Je soulève la tresse pour poser mes lèvres sur sa nuque. J’adore le frisson qui agite son échine, son corps. Elle se retourne, toujours assise en tailleur. Nous nous fixons longuement. Immobiles. Impassibles. Ce qui redouble d’effet sur mon érection revenue. Pour divertir ma jeune amie, je contracte mes muscles fessiers. Ce qui a pour effet d’agiter mon érection. Comme si elle était animée d’une vie lui étant propre. Virginie fait semblant de pas s’en rendre compte. Le sourire qui s’esquisse sur ses lèvres devient rapidement rire. << J’adore quand tu fais ça ! >> s'écrie t-elle.

 

       Elle tend son bras, se penche pour saisir mon sexe. Elle me masturbe doucement en rajoutant : << Sois certain que mardi je ne serai pas sage du tout ! >>. Je demande : << J’aurai la visite d’une vilaine fille ? >>. En riant, accélérant son mouvement, elle s’écrie : << Non, beaucoup mieux, une fille dépravée ! >>. Je tends mon bras pour placer ma main à l’endroit de son sexe. Je palpe délicatement. Je fais bouger mes doigts. Virginie se redresse avant de se mettre à plat ventre. Sa bouche se refermant sur mon érection. La position n’est pas confortable. Elle cesse rapidement. Je me couche à ses côtés. La jeune fille revient sur son concours équestre. L’équitation étant sa passion première elle en parle avec enthousiasme. Ponctuant ses phrases en me déposant une bise rapide sur la joue. Il va être seize heures trente. Il y a une heure trente de marche jusqu’aux voitures. Je suggère d’y aller, doucement mais sûrement. << Quand c’est bien ça passe toujours trop vite ! >> dit elle en se levant. Nous nous réajustons. Je veux remballer alors qu’elle m’en empêche.

 

        << Non, je veux pouvoir l’avoir à disposition quand je veux ! >> lance t-elle. Nous sautons de la pile de sacs. << Descends le premier ! >> me fait Virginie. Avec de multiples précautions je pose mon pieds sur la première marche. Puis la seconde. Jusqu’en bas. Je réceptionne Virginie qui saute dans mes bras. Avant de sortir du moulin, elle s’accroupit. Une fellation d’une petite minute peut-être. Elle se redresse en disant : << Ça y est on peut y aller. Mais je vais me servir plusieurs fois jusqu’aux voitures ! >>. La température a chuté pour se situer à 14°. Nous enfilons nos K-ways doublés. Une fois de plus, ma complice m’empêche de remballer. << Que nenni ! >> dit elle en saisissant ma main. Nous traversons le pont. Je regarde partout, plutôt inquiet et anxieux. Je n’aimerais pas être surpris ainsi. On n’entend arriver les VTT que lorsqu’il est trop tard. Il y a un groupe. Je me retourne pour ranger l’outil. Virginie dissimule son visage, relevant sa capuche, en se tournant pour consulter l’écran de son téléphone.

 

       Nous revenons au second abri. << Assis-toi sur la table ! >> me fait Virginie. << Là ! >> précise t-elle en me montrant l’endroit. Elle s’installe sur le banc entre mes pieds, mes jambes. Elle descend la tirette de mon pantalon pour en extraire l’objet de son désir. J’observe les alentours avec attention. Personne. Ma complice semble se régaler en poussant de petits gémissements à peine audibles. Il m’est interdit de me laisser aller. Ce qui décuple évidement mon excitation. Celle de Virginie probablement aussi. J’hésite. Une éjaculation ? Deux couples sur le sentier. Je me lève précipitamment pour m’assoir en face de Virginie. Nous donnons le change car ces gens nous dépassent avec un << Bonsoir ! >> obséquieux, sans se douter de quoi que ce soit. Là, il faut vraiment y aller. Nous arrivons aux voitures pour dix huit heures trente. Il fait nuit. << Je téléphone ! >> lance Virginie en s’éloignant. Je m’installe au volant pour changer de chaussures. Virginie revient. << C’est réglé ! Je vois Mathias demain soir après les cours ? >> fait elle, comme soulagée.

 

       Ma comparse vient s’assoir sur le siège passager en murmurant : << J’ai encore un quart d’heure avec toi ! >>. Elle change de chaussures. Je ferme la portière avant d’extraire mon sexe. En se redressant mon amie découvre ce que je tiens à sa base entre le pouce et l’index. << Génial ! Merci ! >> lance t-elle en se penchant sur sa gauche. Cette nouvelle fellation est beaucoup plus agréable. Je chuchote : << J’aimerais t’emmener faire un tour en voiture, comme ça ! >>. Ma complice se redresse, déglutit et répond : << Voilà un excellent programme pour mardi ! >>. Elle y retourne. J’ajuste le rétroviseur intérieur pour mieux assister au spectacle. Une nouvelle fois j’hésite. Une éjaculation scélérate, sans prévenir, ça surprend toujours. C’est comme si elle devinait ma préoccupation. Virginie cesse, se redresse et dit : << Je préfère ce qui vient avant. C’est meilleur ! >>. Je pose ma main sur sa nuque pour demander : << Et ce qui vient après ? >>. Elle me lance un regard complice et extrêmement suggestif sans répondre. Il faut nous quitter.

 

       Je dis : << Tu vas être en retard, téléphone ! >>. Mon amie prend son téléphone. Elle sort de la voiture pour s’installer au volant de la sienne. Tout en téléphonant. Je sors. Je contourne mon auto. Le parking est désert. Je lui tend mon sexe. Je l’agite. “L’hélicoptère“. << Génial ! >> s’exclame une nouvelle fois la jeune fille, avant de le gober quelques instants. Elle démarre. Je me retire. Je remballe. Je me penche dans l’habitacle. Une dernière bise. Mes lèvres sur les siennes. << Mardi, un peu avant quinze heures trente ! >> fait elle avant de refermer la portière. Je la regarde s’éloigner lentement. Avant de disparaître elle agite une dernière fois sa main. Il fait nuit noire. Un froid glacial avec seulement 8°. J’arrive à la maison pour dix neuf heures quinze. Des patates rissolées avec un filet de colin. Une endive avec des olives noires. Je mange de bon appétit en me remémorant les moments forts de l’après-midi. Quelle que soit mon accompagnatrice, ces randonnées sont toujours d’extraordinaires séquences d’enchantements.

 

        Une question devient récurrente. Vais-je raconter mon après-midi à Anne-Marie ? Autant jouer la carte de la vérité. Nous avons rendez-vous webcam d’ici une cinquantaine de minutes. Le temps de faire la vaisselle, de prendre une douche, de redescendre en peignoir. Je surfe un peu sur les forums où je publie mes récits. Le petit avatar qui s’affiche en bas à droite de l’écran. Le signal sonore. Anne-Marie vient de se connecter. Quel joie de se revoir. Même si ce n’est que virtuel. Mon amie me raconte son week-end auprès de ses parents. Ses cheveux auburns en liberté, qui encadrent son visage. Ses minuscules tâches de rousseur. Je ne peux m’empêcher de répéter : << Tu es belle ce soir ! >>. Elle rajoute : << Toi aussi, mais beau ! >>. Nous en rions. << Raconte-moi tes aventures. Demain j’ai école. Une besoin d'une belle histoire avant d’aller dormir ! >> fait elle encore. Je raconte ma randonnée avec Virginie. << Je commence à devenir jalouse. Est-ce normal docteur ? >> dit elle. Je la rassure. Anne-Marie me propose le prochain mercredi après-midi ensemble.

 

        << Je fais toutes mes préparations le matin et je suis avec toi jusqu’au soir ! >> précise t-elle. Je propose de passer la chercher. De la ramener en soirée. Après le restaurant. La séparation sera moins difficile. << Excellent ! >> lance mon interlocutrice. << Regarde ! >> dit elle sur un ton de conspirationniste. Elle ouvre son peignoir pour me montrer ses seins. Petits. Sublimes. Réguliers et symétriques. La constellation de ses minuscules tâches de rousseur s’arrête juste au-dessus. La faible lumière de la lampe donne à l’ensemble une teinte dorée. Je m’écrie : << Je fais une capture d’écran ! >>. Anne-Marie s’écrie : << Pas question ! >>. Je réponds : << Trop tard ! >> alors que ce n’est pas vrai. << Ne bouge surtout pas ! >> rajoute t-elle en se levant. Offrant à mes yeux ravis la vue de son ventre plat, de son pubis, de la fine toison auburn qui le recouvre. Elle se penche. Son visage apparaît en gros plan sur l’écran. << À toi ! >> murmure t-elle. Je me lève. J’écarte mon peignoir. Dévoilant une magnifique érection.

 

       << Vivement mercredi ! >> s’exclame mon amie en se rasseyant. Nous buvons nos tisanes en envisageant les différentes options d’activités pour mercredi après-midi. En fonction de la météo. << Je n’arrête pas de porter les beaux vêtements que tu m’as offert. Merci mille fois ! Maman adore la jupe ! >>. Je précise : << Anne-Marie, tu n’es redevable de rien. Même pas d’un merci. Je passe tellement de bon temps avec toi ! >>. Son sourire est désarmant. << J’aurai mes "petits machins" mercredi. C’est con, hein ! >> lance t-elle en faisant une moue. J’adore. Je la rassure : << Mais on s’en contre fou. Je t’invite au restau mercredi soir ! >>. Les réjouissances connaissent leurs gradations habituelles devant nos écrans. Comme souvent, nous terminons par une petite masturbation. En nous éloignant de nos ordinateurs afin que la caméra puisse nous saisir en entier. J’adore entendre ses gloussements résonner dans son salon. Comme à chaque fois, nous cessons juste "avant". Nous gardant pour le lit. << À demain soir en webcam ! Bisou ! >> lance Anne-Marie avant de se déconnecter…

 

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04/02/2025

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