L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Virée à bicyclette avec Virginie

                                                 Virée vélo avec Virginie

 

       Ce premier mercredi d’octobre s’annonce magnifique. Le ciel d’un bleu pâle de l’automne naissant. Une température de 20° alors qu’il est à peine onze heures. Nul doute que mon escapade de l’après-midi sera un nouvel enchantement. Je sors de la poste sous les rayons d’un soleil généreux. Le retour par la départementale sous les frondaisons aux chatoyantes déclinaisons des verts les plus profonds aux ocres les plus clairs. Je roule lentement pour admirer cette ambiance champêtre. Mon repas de midi sera des plus simples. La seconde pizza des deux préparées hier soir. J’incorpore à la pâte de la poudre de Parmesan et du jus d’ail. Le lendemain les goûts sont magnifiés. Je n’ai qu’à réchauffer au four pendant que je fais l’assaisonnement d’un concombre. Je m’apprête à m’assoir quand mon téléphone se met à vibrer. Avant la sonnerie à l’ancienne que j’affectionne. C’est le visage de Virginie qui apparaît à l’écran. Depuis samedi dernier, elle m’appelle tous les jours. << Ça marche ? Quinze heures ? Près de l’abri ? >> lance t-elle.

 

        Je confirme. Amusé par sa façon d’aller droit au but. << Alors à plus ! >> conclue t-elle avant de raccrocher. Je mange de bon appétit en pensant à cette singulière jeune fille. À peine ai-je retiré l’opercule de mon yaourt que mon téléphone se manifeste une nouvelle fois. Cette fois c’est le visage d’Anne-Marie. << Bonjour. On se voit samedi après-midi ? On se fait une balade s’il fait beau. Ça te dit ? >> me demande t-elle. Je réponds : << Mais je me réjouis ma chère amie. Où et à quelle heure ? >>. Anne-Marie a très certainement prévu le programme car elle rajoute : << Sur le parking du restaurant à quatorze heures ? >>. Je confirme. Elle conclue : << Tu me feras essayer un de tes plus beaux trous ! Bisou. À samedi ! >>. Je savoure mon yaourt au miel autant que l’idée de revoir ma charmante amie. La vaisselle. Je monte me brosser les dents. C’est à vélo tous chemins que je compte me rendre à mon rendez-vous. Mon bermuda de lycra noir. Mon T-shirt de lycra rouge. Je dévale les escaliers. Des fruits dans le petit sac à dos. Barres de céréales.

 

        Avec la fraîcheur des soirées je n’oublie pas d’y rajouter le K-ways. Je vérifie le gonflage des pneus. 5 bars à l’arrière comme à l’avant. Je les aime durs et réactifs. Me voilà parti. Trois cent mètres jusqu’à la rivière. L’étroite passerelle en bois dont j’ouvre le cadenas de la haute porte métallique. Cinq cent mètres jusqu’à la piste cyclable. Cette fois en direction du bourg. Il fait aussi chaud qu’une journée en fin de printemps. Je croise quelques cyclistes. Je pédale avec un rythme soutenu. Il me faut une heure pour arriver au hameau. C’est à partir de là qu’il faut emprunter un chemin de terre pentu. Un parcours d’une bonne demi heure qui va me demander quelques efforts. Je trouve un peu stupide de le gravir seul puisque Virginie suivra le même itinéraire. Aussi, il me vient une idée saugrenue. Et si je réservais une surprise coquine à la jeune fille ? Même si j’ai découvert il y a peu qu’elle aimait prendre toutes les initiatives. J’hésite. Pris au jeu de mon effort sportif, je décide de continuer jusqu’au lieu prévu.

 

        Il va être quatorze heures quarante cinq quand j’arrive à l’abri. Cette petite guérite en bois d’environs quatre mètres sur quatre. Décorée d’une de mes créations murales. Je constate que cet orifice, confectionné il y a une année, est en parfait état. Quelques ronces à arracher à l’arrière. Il n’y a personne. Du moins je le crois. Convaincu d’être largement en avance. C’est le lieu idéal pour préparer ma surprise. Faire mon petit effet. Je bois une goulée d’eau fraîche de la thermos. Je retire de la terre s’étant instillée dans le disque du frein. << Bonjour ! >>. La voix de Virginie. Décidément, elle saura toujours me surprendre. Je me redresse en me retournant. Elle est vêtue comme moi. Sa tenue de cycliste. Ses tresses sont fixés en deux cercles gracieux de chaque côté de sa tête. Elle est de plus en plus belle. C’est fou ce qu’une jeune fille de dix neuf ans peut changer en quelques mois. Elle a encore gagné en assurance aussi. Elle se précipite pour me faire la bise. Je ne m’y attends pas du tout. Elle empoigne ma bosse au travers le tissu synthétique de mon bermuda.

 

        << T’es assez salaud toi ? Tu ne m’as même pas fait un coucou avant de partir samedi sur le parking de l’hypermarché ! >> dit elle en serrant sa poigne plus fermement. J’explique que la voyant en compagnie de sa mère, je ne voulais surtout pas attirer l’attention de cette dernière. << Oui, c’est ça. Toi qui es toujours d’une totale discrétion ! >>. Elle serre encore plus fort avant de me lâcher. Je me masse un peu pour me soulager. Virginie récupère sa bicyclette cachée à l’endroit où habituellement elle attache son cheval. Je la rejoins pour l’aider à la descendre. Je mets son vélo sur béquille à côté du mien. Elle me prend la main pour m’entraîner vers la table d’orientation. La luminosité permet de discerner les collines au loin. Le hameau dans la vallée. C’est magnifique. Je sors la minuscule paire de jumelles du sac à dos. Nous nous les prêtons. << Tu fais quoi dimanche ? >> me demande ma jeune amie. Je n’ai encore rien prévu. Devant mon silence et mon hésitation, Virginie rajoute : << J’ai un concours hippique. Si ça t’intéresse ! >>

 

        Je trouve la suggestion plaisante. Je réponds : << Je ne te ferai ni bonjour, ni au revoir puisqu’il y aura probablement tes parents ! >>. Elle s’exclame : << Exact ! >>. Un silence. Elle me tend les jumelles en disant : << Mais ça me ferait plaisir de te savoir dans les gradins ! >>. Je n’ai rien prévu et ce qui devient une proposition me convainc. Elle saute sur la table métallique en demi lune pour se livrer à une sorte de danse tribale. Toute contente de me savoir spectateur dimanche après-midi pour quinze heures. J’ai moi-même pratiqué l’équitation dans mes jeunes années. Je me réjouis. Virginie cesse sa danse. Se cambre sur ses genoux fléchis. Elle mime une masturbation masculine. Insistante. Je m’éloigne pour ne pas être obligé de garder la tête levée. De sa main libre elle regarde dans les jumelles. J’assiste là à une scène aussi cocasse qu’insolite. Mon érection naissante déforme l’avant de mon bermuda. Ma danseuse la remarque. Se met à genoux sans cesser de la fixer. Je passe ma main dans mon slip pour bien placer ma virilité.

 

        << Wouah ! Bien droite, bien raide ! >> s’écrie Virginie en s’asseyant sur le bord de la table. Le soleil l’illumine soudain. C’est une image magnifique. Biblique. Je tire mon téléphone du sac pour faire quelques photos. Ma comparse prend la pose. Je la rejoins pour montrer l’écran. << Tu me les envoies, là, tout de suite s’il te plaît ! >> s’exclame t-elle en sortant son téléphone. Et voilà. Chose faite. Virginie saute de la table. Nous rangeons nos appareils. << Viens, j’ai une vengeance à accomplir ! >> dit elle en m’attrapant la main. Nous contournons le cabanon pour récupérer nos machines. C’est en les poussant que nous remontons dans la clairière. Les vélos à nouveau sur béquilles. De son sac, ma jeune amie tire une cordelette de coton blanc. Elle précise : << J’ai vu ça dans un porno ! >>. Je ne comprends pas du tout de quoi il est question. << Sors ton machin ! >> ordonne t-elle. Je reste un instant pantois. Décidément cette étonnante jeune fille ne cesse de me surprendre.

 

        Son ton autoritaire qui souligne encore davantage sa façon de marteler chacune de ses syllabes. Je descends mon bermuda et mon slip. Je me sens stupide avec mes vêtements à mi cuisses. << Enlève ! >> ordonne t-elle. Je regarde évidemment dans toutes les directions. L’endroit est distant d’une centaine de mètres du sentier. Parfaitement invisible, entouré de fourrés, de ronces et de hautes fougères. << Le haut aussi ! >> lance t-elle en faisant tournoyer la cordelette. Me voilà juste en socquettes et baskets. Pas très rassurant. Plus aucune excitation. J’ai même une légère appréhension. Virginie s’approche, s’accroupit, passe la cordelette autour de mes organes génitaux. Elle y fait un nœud. Je me laisse faire en la regardant s'affairer. Concentrée et méticuleuse. Elle vérifie, se redresse en demandant : << Ça va ? >>. Je la rassure. Mon étrange dominatrice lance la cordelette par dessus la branche basse au-dessus de nous. Elle tire. Encore. En s’éloignant. Tire davantage, me forçant à me mettre sur la pointe des pieds.

 

        << On ne frime plus là, hein ! >> s’exclame t-elle. La bougresse s’amuse à donner des à coups. De plus en plus forts. Ce n’est pas douloureux mais contraignant. Je l’observe. Ses expressions sont étonnantes. Elle ne cache pas le plaisir qui l’habite à me tourmenter. Je suis un peu gêné. Je me sens de plus en plus ridicule. À poil, dans cette petite clairière. Les organes génitaux noués à l’extrémité d’une corde qu’agite une jeune fille. Je demande : << Mais sur quel site tu vas voir des choses pareils ? >>. Virginie se contente de hausser les épaules. Toujours en tenant la corde, elle tourne autour de moi. J’ai une crainte. Et s’il arrivait quelqu’un ? << Tu es vachement musclé Arnold ! Ça fait combien de temps que tu pratiques la muscu ? >>. Je réponds : << Vingt deux ans ! >>. Elle s’approche, palpe mes pectoraux, mes abdos tablette de chocolat, mes bras en poussant des << Wouah ! >>. Tout en donnant de petits à coups sur la corde. Elle est à présent derrière moi. Ses mains remontent de mes mollets jusqu’aux fesses.

 

        Elle les écarte. Virginie est accroupie derrière moi. Un souffle puissant sur mon anus. << Tu es épilé partout ou c’est naturel ? >> demande ma curieuse. Je réponds : << C’est naturel ! >>. Je suis l’objet d’une véritable inspection. Ma tortionnaire ne se gêne d’ailleurs pas pour enfoncer un de ses doigts. Tout en le gardant bien vissé dans mon intimité elle se redresse. << Tu es puceau par là ? >> fait elle. Je réponds : << Oui ! Et je tiens à le rester, à préserver mon intégrité ! >>. Elle rajoute : << Tu fais ta chochotte Arnold ? >>. Elle cesse. Ses mains entre mes cuisses. Saisissant mes organes d’une poigne ferme. Toujours par derrière. Je fais l’objet d’un véritable examen d’anatomie. << Je ne sais pas encore si je veux me lancer en médecine. Alors je me donne des idées. Tu es le cobaye parfait ! >> dit elle le plus sérieusement du monde. Elle cesse, me contourne. Je découvre qu’elle ne porte plus que son T-shirt. Saisissant mon érection naissante elle lèche mon visage, mon cou, descend sur mon torse.

 

        Enfonçant soudain sa langue dans ma bouche en caressant mon corps, Virginie m’embrasse passionnément. Elle cesse. S’accroupit. Scrute mes parties génitales tout comme le ferait un docteur. Ça me gêne. De son index, elle contraint ma raideur pour la lâcher afin de la faire bouger comme un ressort. Je n’ai jamais vécu de tels moments. Jamais. Cela ne m’est même jamais venu à l’esprit. Soudain, gobant mon sexe, en tombant à genoux, elle se laisse aller à d’autres plaisirs. Je m’apprête à caresser sa tête. Elle repousse mon bras. J’avais oublié que j’étais sa proie. On peut parfois entendre des voix au loin. Des randonneurs sur le sentier. Virginie, tout en se livrant à une authentique fellation, donne des à coups sur la corde qu’elle tire. M’obligeant le plus souvent à me dresser sur la pointe des pieds. Ce n’est pas très agréable. Je n’arrive pas à percevoir la durée de cette séance très particulière. Virginie cesse, se redresse et se met à défaire le nœud. C’est un soulagement car la cordelette m’a irrité.

 

        Je masse l’espace entre mes organes et les cuisses de mes deux index. Ce soir, pommade. Un peu d’homéoplasmine sera parfait. Virginie, couchée sur le dos, dans l’herbe, jambes relevées, cuisses écartées qui me fait : << Vous avez passé le contrôle. Vous avez droit à votre récompense ! >>. Je la rejoins. Je reste en appui sur mes bras, au-dessus d’elle. Je réponds : << C’est vous qui méritez une belle récompense. Je n’ai jamais vécu un tel moment ! Merci mademoiselle ! >>. Je la pénètre avec d’infinies précautions. Virginie m’en est reconnaissante. Elle murmure : << J’ai vécu un de mes fantasmes. Mais j'en ai d'autres ! >>. Je reste immobile. L’assurance dont témoigne cette fille malgré son jeune âge, me laisse dubitatif. Si elle joue, elle joue très bien. Si elle est authentique, c’est tout simplement bluffant. Je la berce. Je cesse. Je recommence. Il y a des trucs qui nous piquent dans l’herbe. Je me retire. Assis l’un à côté de l’autre, nous nous grattons. La prochaine fois je n’oublierai pas le tube de pommade apaisante. Nos salives sont une bonne alternative.

 

        Nous nous rhabillons. << Saloperies de bestioles ! J’ai plein de boutons sur les fesses ! >> s’écrie Virginie en se tortillant. J’ai un plan de grand mère. Écraser des orties pour en récupérer le suc. Ce que je fais avec un mouchoir en papier pour les cueillir. Nous redescendons en poussant nos bicyclettes. J’écrase les orties avec une pierre sur la table d’orientation. C’est un alliage de cuivre ou de bronze. Je m’en étale sur les fesses et entre les parties génitales. Le soulagement est immédiat. C’est peut-être psychologique mais tant que ça fonctionne. Virginie descend son bermuda en disant : << Tu m’en mets ? >>. J’étale de cette pâte fluide sur ses fesses. Elle aussi constate les bienfaits de cette méthode. Sur le ventre également ainsi que sur les cuisses. << Oh là là, il va être dix sept heures trente ! >> s’exclame ma comparse en regardant son téléphone. Nous prenons le sentier en roulant l’un derrière l’autre. Je ne tente pas de figures de style comme le fait Virginie. C’est une jeune sportive. Je préfère jouer la prudence.

 

        Je la laisse parfois me précéder d’une centaine de mètres. Elle s’arrête pour m’attendre. Me fait une rapide bise et nous repartons. Le sentier devient quelquefois chemin avant de redevenir étroit. Il faut redoubler de vigilances. Il est un peu plus de dix huit heures. Nous arrivons au hameau. Nos chemins vont devoir se séparer. << Tu m’accompagnes encore un peu ? >> me demande Virginie en tenant mon bras alors que nous sommes à pédaler sur la piste cyclable. Je propose de croquer une pomme parce que nos estomacs grognent. Nous nous arrêtons à l’endroit des bancs sur l'aire de repos. Une gorgée d’eau encore fraîche, chacun une pomme et une barre de céréales. C’est Virginie qui fait le bilan de cet après-midi un peu fou. Je l’écoute me confier ses impressions. Nous rions des bestioles qui en ont gâché le final. << C’est à cause de la sueur ! On refait ça mais en intérieur et je filme ! >> conclue ma complice. Je préfère ne rien dire. Après tout cette étonnante jeune fille ne manque pas d’imagination ni d’initiatives. Que pourrais-je bien rajouter ?

 

        Nous repartons. Trois kilomètres. Nous nous séparons au calvaire. << Tu me fais un coucou depuis les gradins dimanche ? Tu t’habilles de bleu comme ça je te cible ! >> me dit elle après un rapide et dernier bisou. Je la regarde s’éloigner. Elle accélère pour filer à toute vitesse. Je revêts mon K-ways. J’ai encore une dizaine de bornes à faire. La douche au retour est un autre bonheur. Je me passe de la pommade en massant longuement par petits cercles concentriques. Je reste en peignoir pour redescendre. Je fais bouillir l’eau des spaghettis. Une escalope de poulet à la poêle. L’assaisonnement d’une endive. Je mange de bon appétit en me faisant le film de l’après-midi. Je n’en reviens pas. Et il me faudra très certainement quelques jours avant d’avoir fait le tour du sentiment qui en subsiste. La vaisselle. Le crépuscule précède la nuit qui tombe à vingt heures. Je passe au salon. J’allume l’ordinateur. Un courriel d’Anne-Marie. Mon amie me fixe notre rendez-vous virtuel habituel pour vingt et une heures. Je suis impatient de lui raconter mes aventures.

 

        Une petite visite sur ma page Facebook, sur ma page Youtube et il va être l’heure de retrouver Anne-Marie en webcam. Nous adorons boire une tisane en conversant devant les écrans où nous pouvons nous voir. Anne-Marie me raconte son mercredi. Ses préparations de professeur des écoles. Puis elle en vient aux questions insidieuses qu’elle sait poser avec ruse. Ce sont des question gigognes. Comme les poupées Russes. De l’une en sort une autre. Je me plais à y répondre dans le détail. Quand elle apprend ce qui s’est passé cet après-midi elle en est médusée, renversée. << Put-Hein mais elles commencent de plus en plus tôt de nos jours ! >> s’exclame t-elle à plusieurs reprises. Je ne peux qu’adhérer à ce constat. << Et toi bien sûr, vieux dépravé, tu t’es laissé embarqué dans cette histoire. Tu n’as pas honte ! >> lance t-elle. Je réponds : << C’était juste pour faire plaisir ! >>. Anne-Marie rajoute : << Mets le pied sur le frein. Ça va mal se terminer. Elle a dix neuf ans ! >>. Je promets d’essayer de trouver la pédale de frein. Nous terminons par une dizaine de minutes de masturbations. À nous encourager par nos silences en nous observant…

 

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17/12/2024

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