Virginie révise ses cours chez moi
L’après-midi avec Virginie
Il est quatorze heures quand je suis confortablement installé devant mon chevalet. Les crépitements du feu de la cheminée. Cette ambiance si particulière dans l’atelier. Je peins en pensant à mon après-midi de hier en compagnie de Laure. La séance de psychothérapie. La piscine. Le restaurant en soirée. Je passe de très bons moments avec cette agréable jeune femme. Je suis impatient à l’idée de l’inversion des rôles que nous avons décidé pour jeudi. Je serais à son cabinet de consultation pour dix sept heures quinze. Après son dernier patient "officiel", elle interprétera ce rôle alors que j’exercerai celui du thérapeute. De quoi rendre légitimes tous nos fantasmes quand à ce nouveau rendez-vous. Je suis absorbé dans mes réflexions quand mon I-phone se met à vibrer. Je le saisis parmi les tubes de peintures. Le visage de Virginie sur l’écran. << Bonjour. Je suis entrain de franchir le portail et je m’apprête à descendre jusque devant le garage ! >> dit elle en conduisant. Elle me montre son avancée dans ma propriété.
Je pose palette et pinceaux avant de sortir. Le ciel est bas et menaçant. La température avoisine les 10°. J’ouvre la porte pour accueillir ma visiteuse. Virginie me saute au cou. << J’ai plein de choses à te raconter ! >> dit elle en retirant sa parka bleue nuit. Elle m’attrape par la taille pour me suivre dans l’atelier. Elle jette son cartable dans le fauteuil à bascule. S’assoit sur le tabouret à côte de la chaise sur laquelle je m’installe. Tout en peignant je l’écoute. << Mathias n’est venu qu’à la fin de la compétition, dimanche. Comme je te l’ai dit, je suis première aux trois épreuves. Il était avec ses parents et une tante. On a eu une conversation dans sa voiture. Ça craint ! >> m’explique t-elle. Quelle que soit le sujet de la conversation, j’aime peindre en écoutant une femme me raconter. Des histoires comme des faits réels. C’est donc encore des instants passionnants. Elle continue : << Ça m’a fait plaisir de te voir. Tu es resté jusqu’à la fin ? >>. Je la félicite une fois de plus pour ses compétences sportives. En m’excusant de n’avoir pas assisté aux deux autres épreuves.
<< Mathias doit réaliser un stage en entreprise de trois mois dans le cadre de sa préparation au Master. Il va être à Saint-Malo ! Tu te rends comptes ! Trois cent bornes ! On ne va se voir qu’aux week-end ! J’en suis malade. Je vais avoir besoin de toi, de ta présence ! >> rajoute ma visiteuse. J’écoute attentivement tous les ressentis qui l’accablent. Je pose ma palette et mes pinceaux. Elle profite immédiatement de l’opportunité pour s’installer sur mes genoux. Ses bras autour de mon cou. Je la rassure. Je serai présent et à l’écoute. Mathias sera absent du premier décembre au premier mars. Je saisis l’ampleur de la mission que me demande la jeune fille. Palier un vide affectif. Elle sait pouvoir compter sur moi. << Parfois, j’aimerais avouer au monde entier que je connais un homme qui me comprend ! C’est dur de garder notre relation secrète ! >> lance t-elle. C’est bien évidemment préférable. Je dis : << Inutile d’être confronté d’une manière ou d’une autre à la vindicte populaire ! >>
Je propose de préparer un thé et des petits gâteaux secs. << C'est moi qui fait ! >> lance Virginie en se levant d’un bond. Je reprends ma peinture en l’écoutant me confier le plaisir de ses victoires équestres. Le concours national auquel se prépare la jeune écuyère aura lieu le 17 janvier au Mans. << On ira avec mes parents. Papa va louer l’hôtel. J’ai toujours un peu la trouille avant les épreuves ! >> précise t-elle. Nous savourons notre collation, vautrés dans le vieux canapés de velours carmin. À gauche de la cheminée qui crépite de plus belle. Virginie est vêtue d’un jeans, d’un pull. Ses bottines, une écharpe. Parfois elle se lève pour aller s’accroupir devant les flammes. Remuer les braises avec le tisonnier. Tout en me racontant d’amusantes anecdotes de sa vie d’étudiante. << Je ne veux pas que ce soit trop sérieux avec Mathias. Je veux me consacrer entièrement à mes études. Mais c’est quand mieux d’avoir mon copain à moi ! On en a parlé au moins une heure dans sa voiture. Il réagit de la même façon ! >> fait elle.
Je n’ai absolument rien à rajouter. Mais je sais que de l’écouter apporte de la sérénité à mon interlocutrice. Et c’est très certainement ce dont elle a besoin. Elle s’allonge sur le dos, sa tête sur mes cuisses pour parler de ses vacances de fin d’année. De ses projets. Je caresse ses cheveux. << Si je suis chiante, il suffit de me le dire ! >> s’exclame t-elle en passant ses doigts sur ma joue. Je réponds : << Non, depuis quelques jours, ça va plutôt bien ! >>. Elle éclate de rire en se redressant et en s’écriant : << Ah tu vois ! Tu n’osais pas me le dire ! Je suis chiante ! >>. Je ris avec elle alors que sa main s’égare sur ma braguette. Je saisis son poignet pour l’empêcher de la retirer. Je précise : << Je te connais depuis huit mois. Je n’ai jamais eu à me plaindre. Tu es d’une compagnie des plus plaisantes. Tu n’es pas seulement intéressante mais passionnante ! >>. Elle s’installe à califourchon sur mes cuisses. Ses bras autour de mon cou, se frottant lascivement en disant : << Tu promets ? C’est vrai ? Tu le penses vraiment ? >>
Je n’arrête pas de la rassurer cet après-midi. Je demande : << Tu n’as pas de cours à préparer pour demain ? Profites-en tu as toute cette grande pièce pour toi ! >>. Virginie semble avoir une révélation. << Mais tu vas t’ennuyer si je bosse ! >>. Je précise : << Non, au contraire. Je continue à peindre en sachant que tu es à proximité. Sympa, non ? >>. Trop heureuse, Virginie se lève d’un bond. Termine sa tasse de thé et se précipite vers son cartable. Je me lève. Je débarrasse la table des calques et des dessins qui l’encombrent. Je l’invite à s’installer. Je demande : << Tu manges avec moi ce soir ? >>. La jeune fille s’écrie : << Non, ce serait génial, mais il faut que je sois rentrée pour dix huit heures trente au plus tard ! >>. Je retourne m’assoir devant mon chevalet. Il y a de longues séquences de silences. J’adore ces situations. Même si les occupations sont différentes, le simple fait de s’y atteler à deux les rend positives. Plus simples. Parfois Virginie sort de ses concentrations. Nous échangeons un sourire.
Il est dix sept heures lorsque ma voisine réunit ses affaires. Je nettoie la palette, les pinceaux. Virginie vient me rejoindre au petit lavabo de l’atelier où je me lave les mains. Ses bras autour de ma taille pour dire : << C’est génial de bosser ici, avec toi. Ça va être l’habitude des mardis après-midi ! Je peux ? >>. Je trouve la suggestion parfaite. Je l’entraîne vers le canapé où nous nous vautrons une nouvelle fois. << Après l’effort, le réconfort ! >> lance t-elle en posant une nouvelle fois sa main sur ma braguette. Sa tête sur mon épaule. << J’ai envie ! >> murmure t-elle soudain. Elle se répète en jouant de sa main. Je demande : << De quoi ? >>. Elle se serre pour chuchoter : << De "ça" ! >>. Je n’hésite pas une seule seconde. Je déboutonne mon jeans. Virginie y fourre sa main. Fouille un peu dans mon slip pour y extraire mon érection grandissante. << C’est génial ! >> soupire t-elle en jouant avec le hochet. << Regarde ! >> dit elle en attrapant son téléphone. Je découvre les trois coupes gagnées ce dimanche. Sidéré je vois la vitrine contenant tous ses trophées.
Virginie m’explique les dates et les endroits de ses concours, de ses victoires. Il doit y avoir là une vingtaine de coupes de différentes tailles ainsi que des statuettes équestres. Je reste admiratif. J’ai droit à des photos de sa chambre, de ses chevaux et de ses copines du club d’équitation. J’observe et j’écoute avec intérêt. Tout en tordant mon érection dans tous les sens, Virginie m’explique et me raconte ce que je vois. Elle se lève. Je me sens un peu stupide avec son smartphone à la main alors qu’elle jette un des épais coussins au sol. Entre mes pieds écartés. << J’ai envie ! >> répète t-elle en s’y mettant à genoux. Ses mains à plat sur mes cuisses. Ses yeux qui louchent sur ma virilité dressée devant son visage. Je fais bouger mon sexe par contractions des muscles fessiers. Virginie me sourit. Elle approche ses narines jusqu’à presque les coller sur l’extrémité de mon sexe. Pour humer. Les yeux fermés. Je pose mes mains sur les siennes. Cet acte d’attention la fait pousser un gloussement. Elle ouvre les yeux pour me sourire une nouvelle fois.
Je murmure : << Tu es belle Virginie. Tu es attractive. Passionnante ! >>. Son sourire est presque gêné et timide quand elle dit : << Personne ne me dit jamais ça ! Merci ! >>. La jeune fille ferme les yeux. Elle gobe mon sexe de ses lèvres. Je regarde ses joues se creuser. Je caresse sa tête. Je saisis ses oreilles. Comme pour la guider. Je murmure : << Tu aimes tellement "ça" ? >>. Elle cesse un instant, le temps de chuchoter : << Oui ! J’adore ! >>. Le crépuscule annonce la nuit. Seules les flammes éclairent cette partie de la pièce. Je surveille les aiguilles de l’horloge. Il ne reste pas trente minutes. C’est frustrant. Ce serait détestable de devoir arrêter brutalement à cause du timing. Aussi, toutes les cinq minutes je joue à l’horloge parlante. À chaque fois un gloussement amusé pour toute réponse. Je ne veux pas m’emmener jusqu’à l’orgasme. Je saisis ses cheveux pour la forcer à se retirer en disant : << Il va être dix huit heures quinze ! Il reste un quart d’heure ! >>. Virginie prend un air attristé. De circonstance. Elle joue la déception.
Je l’aide à se redresser en me relevant. Je veux remballer lorsque la jeune fille s’écrie : << Non, accompagne-moi à la voiture comme ça ! C’est trop bien ! >>. Un verre d’eau au lavabo. Virginie me fait : << J’aime garder le goût. Tu sais que comme ça c’est parfait. Je préfère ce qui vient "avant" ! >>. Je passe ma main sous ses cheveux pour la poser sur sa nuque. << Ça sent ? >> me demande t-elle en ouvrant sa bouche pour me faire sentir son haleine. Je me contente de dire : << Croque dans une pomme. C’est très efficace ! >>. Nous quittons l’atelier pour la cuisine. Virginie mord dans la pomme que je tends en précisant : << Pomme d’un des pommiers du jardin ! >>. Elle me la prend en m’entraînant dans le hall d’entrée. Je l’aide à remettre sa parka. J’enfile mon anorak. Je l’accompagne jusqu’à sa voiture. Elle téléphone chez elle pour prévenir d’un retard de cinq minutes. Il fait froid. Mon sexe flotte toujours à l’extérieur de ma braguette. Minuscule avec cette température. 4°. Je me penche pour une dernière bise.
Virginie attrape ma virilité en lançant : << Et si je viens dimanche matin, juste cinq minutes ? Tu me chasses ? >>. Je pose mes lèvres sur son front pour préciser : << Quand je suis prévenu à l’avance, tu viens quand tu veux. Ainsi, tu es certaine de me trouver ! >>. Elle referme la portière, démarre en levant son pouce. Je regarde la voiture monter jusqu’au portail. Disparaître en tournant à gauche sur la route. Je m’empresse de rentrer au chaud. Virginie a oublié son stylo doré. Voilà le prétexte idéal pour revenir le chercher dimanche matin. Je le mets en évidence sur le rebord de la cheminée, à la verticale contre la petite boule de Canton. Je quitte l’atelier pour la cuisine. Des pommes de terre à rissoler dans une poêle. Un steak avec des champignons dans l’autre. Je mange de bon appétit en revenant sur des moments particuliers de l’après-midi. Décidément, Virginie est une fille pleine de spontanéité et d’initiative. J’en reste enchanté. Vais-je tout raconter à Anne-Marie, ce soir, lors de notre rendez-vous webcam ?
J’opte une fois encore pour des aveux complets. La vaisselle. Je passe au salon pour surfer un peu sur les forums où je publie. Il y a souvent des courriels en messagerie privée sur mon Blog. Blog que je tiens à jour quotidiennement. Mon I-phone qui vibre. Ça faisait longtemps ! Le visage de Virginie : << Merci pour ton accueil cet après-midi. C’est une bonne idée de travailler avec toi. J’avance plus vite ! >> dit elle. Je précise que je tiens son stylo à disposition. << Excellent. Je viens le récupérer dimanche matin entre dix heures trente et onze heures. Ce sera une visite rapide ! >> rajoute t-elle. << Tu es sur un site de cul ? >> me demande Virginie. En riant je réponds : << Pas encore ! >>. Elle conclue : << Bon, je te laisse à tes occupations. À dimanche ! >>. Elle raccroche. Il va être vingt et une heures dans quelques minutes. Le minuscule avatar d’Anne-Marie apparaît en bas, à droite de l’écran. Le petit signal sonore m’indique qu’elle est en ligne. Je me connecte. Son visage apparaît. Entouré de ses cheveux auburns.
Les minuscules tâches de rousseur qui maculent son nez et ses pommettes sont magnifiques. Dorés par la lumière délicate de la bougie parfumée posée à ses côtés. Anne-Marie me raconte sa journée. Je raconte la mienne. Quand j’évoque ma visiteuse de l’après-midi, je découvre son expression affectée. << Je suis jalouse de cette gamine ! >> lance t-elle. Je la rassure. Il n’y a pas de quoi s’inquiéter. Tout est parfaitement assumé de part et d’autre. << On se voit demain après-midi. Je passe te prendre et on file au vieux moulin. N’oublie pas le matériel ! >> précise mon amie. Je ne vois pas d’endroit particulier pour percer un trou dans un des épais murs du vieux moulin. << Dans les murs, non, mais dans la porte avant et dans celle des latrines derrière ! >> s’exclame Anne-Marie. Je dis : << Tu vas te recycler dans la menuiserie ! >>. Elle rit aux éclats en rajoutant : << C’est moi qui vais fabriquer la crèche de Noël pour la fête des séniors. Ça va me faire de l’entraînement ! >>. Je ris avec elle.
Anne-Marie vient de prendre sa douche. Elle est en peignoir. Tout en parlant, comme elle le fait souvent, elle écarte son vêtement pour dévoiler ses petits seins. J’adore, car il y a juste une constellation de tâches de rousseur au-dessus. De sa main libre, elle caresse chacun d’eux tout en revenant sur notre randonnée de demain. Je dis : << Demain, je vais partir à leurs découvertes ! >>. Anne-Marie s’exclame : << Tu es fou, il fait trop froid ! >>. Je rajoute : << Chez moi. Parce qu’on mange chez moi demain soir ! >>. Anne-Marie hésite avant de préciser : << Mais pas trop tard, j’ai école jeudi ! >>. Je la rassure. On mange à dix neuf heures et elle sera chez elle pour vingt et une heures au maximum. Rassurée, mon amie rajoute : << J’emmène le dessert ! >>. Nous terminons notre petite demi heure en ligne par une petite masturbation habituelle. Je retrouve la douceur de mes draps pour vingt et une heures quarante…
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