L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Christine rencontre un forestier

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                                                         Le forestier

En ce mois de mai 1996, par cette belle journée, nous mettons à profit ce mercredi après-midi pour partir en randonnée dans le massif des collines. Il n'y a pas encore ces grosses chaleurs mais il fait véritablement très agréable. Une grande douceur baigne toute chose dans un climat superbement printanier. Nous partons à treize heures.

Je gare la voiture au pied des collines, tout au début du sentier qui monte doucement. C'est l'ancienne voie romaine. Les larges dalles au sol sont encore présentes. Elles permettent une marche aisée sur les premiers cinq cent mètres. Dans nos petits sacs à dos des barres de céréales, des bouteilles d'eau et des fruits. Pommes, oranges et bananes.

Nous marchons depuis une heure lorsque nous arrivons sur la première chaume. La randonnée est un grand moment de plaisir dans cette nature renaissante. Il y a là deux bancs de bois, un abri et surtout un point de vue magnifique sur la plaine. La vue porte jusqu'au lac dans le lointain. Il est quinze heures. Nous avons bien marché. Il est temps de boire. De se sustenter.

Un peu plus bas, depuis le banc où nous nous sommes assis, nous voyons une petite maison de pierres. Elle est entourée d'arbres. Cette masure a un caractère qui fait songer à quelques contes d'antan. Christine, se saisissant de la paire de jumelles, se met à scruter le lieu et ses environs. Au bout de quelques minutes elle me tend les jumelles. Elle m'invite à regarder. Il y a quelqu'un à proximité de la petite maison.

Je regarde. C'est un forestier qui s'affaire. Il y a quelques grumes posées au sol. L'homme élague les branches à l'aide d'une scie. Nous n'entendons aucun bruit. Je propose à Christine de passer par cette maison lors du retour. Décision est donc prise de reprendre notre chemin. De continuer notre randonnée. Arrivés aux ruines du vieux château nous en faisons le tour. Il est seize heures. Il faut songer à revenir.

Après avoir savouré nos barres de céréales et nos fruits, assis sur une grosse pierre, nous reprenons le chemin. Le soleil, encore haut dans le ciel, prodigue sa douceur et sa luminosité partout autour de nous. Nous arrivons à l'endroit des bancs et de l'abri. De là, nous prenons le sentier qui descend vers la maison de pierres. Nous y arrivons au bout de dix minutes. Il est dix sept heures.

Au dernier détour du sentier nous pouvons découvrir la masure. C'est une toute petite maison aux volets fermés. Sans doute une propriété de l'Office National des Forêts. Devant la construction il y a un véhicule tous terrains. Un homme qui range des outils à l'arrière de la voiture. Christine, me retenant du bras, me demande de rester là. Je me mets derrière un groupe d'arbres. Des bosquets.

De là je vois Christine arriver à la hauteur de la maison à environ trente mètres. J'ai les jumelles. J'observe avec attention. Je vois en gros plan. Aucun détail ne peut m'échapper. Christine fait mine de ne pas s'être rendue compte de la présence de l'homme. Accroupie, elle fouille dans son sac à dos. L'homme, lui, l'a aperçu. Il passe derrière le véhicule.

Christine se relève. Vêtue d'un jean, d'un sweat-shirt, chaussée de "baskets", sa silhouette fine et élancée est sexy. Attractive. Même dans la nature, comme c'est le cas ici. Elle passe devant la maison. Elle s'arrête devant pour la regarder. C'est à ce moment que le type, la quarantaine, fluet, vêtu d'un bleu de chauffe, s'avance. Il me tourne le dos. Je ne peux rien entendre.

Il adresse la parole à la jeune fille. Christine se retourne. Elle le salue d'un aimable sourire. La conversation dure quelques minutes. Christine s'apprête à remonter dans ma direction. C'est lorsque le quidam se retourne pour continuer à parler que je constate sa braguette ouverte. Sans gêne, l'inconnu se touche tout en conversant. Christine s'arrête pour reprendre le bavardage.

Il agite son sexe tout en discutant. Christine, amusée, converse tout à fait normalement. Son sourire est sans équivoque. Je la connais bien. Je sais pourquoi elle m'a demandé de rester à l'écart. Elle ne tarde pas à se rapprocher tout en parlant. Le type est plus petit qu'elle. De son mètre soixante dix huit, elle le dépasse d'une demi tête. Je vois Christine mimer un mouvement masturbatoire en se cambrant sur ses jambes. De son autre main elle désigne l'abri à bois vide. Petit cabanon ouvert aux vents juste à côté de la maison.

Le type se masturbe. Christine, amusée, se dirige vers l'abri à bois. Son index s'agite. Une invitation à la suivre. Là, elle s'accroupit devant le type. Je scrute chaque geste avec les jumelles. Une fois encore ma compagne m'offre un "film". Elle en est l'actrice. Je suis dans un état d'excitation considérable. Je sors mon sexe pour me tripoter en observant. Je suis envahi d'une étrange émotion.

L'inconnu est cambré sur ses jambes. Il prend appui de ses deux mains derrière lui, sur une palette de bois posée à la verticale contre les planches de la cloison. Je peux voir Christine. Elle renifle le sexe du type. Longuement. Le quidam a une belle érection. Christine se met à genoux. Elle prend ce sexe en bouche. Je peux voir ses joues se creuser par l'effort de succion. C'est fameux. J'en ai le vertige.

L'homme se laisse faire. Ses yeux fermés. Un air d'extase. Avec les jumelles, je peux observer comme si j'étais à trois mètres. Christine suce doucement, sans bouger, concentrée, les yeux fermés, comme à son habitude. Lâchant son appui, de sa main droite, le type prend son sexe pour le retirer de la bouche de la jeune fille. Il le lui passe sur le visage. Je découvre Christine se pâmer d'aise. Je suis un peu jaloux.

Soudain, juste avant de le lui remettre dans la bouche, le vicelard se met à pisser. Un jet bref, précis. Christine, surprise, se met à tousser. La tête penchée sur le côté pour recracher. Le type lui frotte à nouveau le sexe sur le visage. En ce faisant, je constate qu'il pisse par petits jets. Christine essaie de détourner sa tête. Le forestier la maintient par les cheveux. Il l'empêche de se détourner avant de lui enfourner son sexe dans la bouche.

Avec de petits mouvements secs et réguliers le type se fait sucer en maintenant la tête de Christine. A plusieurs reprises il se retire. Il lâche de brefs petits jets de pisse. Christine, tenant le type par son pantalon au niveau de ses cuisses, tente de se dégager. L'étreinte semble vigoureuse. Le bougre la tient bien. Après tout, il a compris à qui il avait affaire. Un fille certainement aussi vicieuse que lui...

Cette pipe hautement juteuse dure une bonne demi heure. Le type a une série de soubresauts. Il éjacule. Il lâche la tête de la jeune fille. Comme moi, le bougre peut constater à quel point elle savoure cet instant. Christine déglutit. Les yeux fermés. Le visage et les cheveux trempés. Elle reste ainsi quelques minutes à déguster ce fameux "fond de cuve". Le type s'arrache de cette succion avec une certaine peine. Il repousse la fille de ses mains. Malgré son apparence fluette, cet homme est vigoureux.

De l'endroit où je me trouve je n'ai rien raté de la scène. Je suis terriblement excité. Christine se relève d'un coup. D'un pas rapide elle s'éloigne dans ma direction. Je vois le quidam se réajuster. Il se met à crier dans la direction de la jeune fille : << Reviens demain, t'en auras encore ! >>. Christine arrive à ma hauteur. Nous prenons rapidement la descente du sentier. Le type ne se fait pas insistant.

Plus bas Christine s'arrête pour boire. Elle mange une pomme, prend un chewing-gum. Je la félicite pour ce grand moment. Elle a les cheveux trempés, le sweat-shirt trempé autour du cou. Jusqu'au bas des seins. Même son jeans présente des coulures. Les vêtements de change sont dans la voiture. Il y a vingt minutes de marche. Une épreuve. << Qu'est-ce qu'il m'a mis ce vicelard ! >> me fait Christine en tentant d'essuyer ses cheveux avec ses mouchoirs en papier.

Nous arrivons à la voiture pour dix huit heures quarante cinq. Christine se change rapidement. Soudain, là, sur la route, un véhicule 4X4 ralentit à notre hauteur. C'est le forestier. Le pouce levé, il me fait : << Une bonne salope ta gonzesse ! Chapeau ! Tu dois pas t'emmerder avec celle-là ! >>. Puis il disparaît après le premier virage. Je regarde Christine qui rit aux éclats. Je lui dis : << C'est vrai, impossible de m'emmerder avec toi ! >>.

Nous arrivons à la maison pour dix neuf heures trente. La douche, le repas du soir. Nous sommes tous les deux tellement excités que nous sommes au lit dès vingt heures trente. Nous faisons l'amour comme des fous. Et jusqu'à une heure avancée...

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23/01/2015

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