L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Christine et le vieux pêcheur

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                                                     Christine et l'inconnu de l'étang

Une fois le repas terminé, vers midi trente, nous roulons quelques quatre vingt kilomètres. Christine est vêtue d'une jupe kilt, d'un chemisier crème et d'un pull bleu-marine. Chaussée de mocassins à légers talons. Au bout d'environ une heure de route, nous arrivons dans la région souhaitée. Je prends la petite départementale qui mène vers la campagne. Je roule lentement. J'avise un chemin, un petit endroit où garer la voiture. A partir de ce lieu part un sentier. Sur un poteau, un panonceau précise : "Etangs du Loir"...

Ce temps de fin avril est doux et agréable. Malgré un ciel un peu couvert, aucun risque de pluie ou de dégradations quelconques. Christine, une fois sortie de la voiture, enlève sa culotte. Je lui demande : << Tu pars pour une pipe ou pour une nique ? >>. Elle me fait un clin d'œil et précise : < Une pipe ! Comme prévu ! Tu sais bien que cela m'excite d'être sans culotte. Donc, pas culotte ! >.

Nous marchons depuis cinq minutes. Ce chemin très agréable parcourt une forêt de chênes. Au bout de cinq minutes nous arrivons sur les bords d'un étang. En face de nous, sur l'autre bord, il y a un petit cabanon de pêche. Quelques bancs sont disposés sur le pourtour du plan d'eau.

Il n'y a personne. Lentement nous marchons en admirant le paysage, faisant le tour de l'étang. Arrivés au cabanon, nous pouvons découvrir qu'il s'agit d'une sorte d'abri précaire constitué de planches. Une simple porte battante donne sur un intérieur dépouillé. Un banquette en fait le tour. Un vieux barbecue rouillé occupe le milieu du petit local. Une porte arrière est entre-ouverte, faisant face à la porte d'entrée.

Par la fenêtre, aux vitres sales, nous pouvons avoir une vue sur le plan d'eau. Nous sommes là depuis cinq minutes, lorsque notre attention est attirée par la silhouette d'un homme se profilant à l'autre bout de l'étang.

Nous restons à observer. Je sors les jumelles de leur étui. Je regarde la silhouette. C'est un homme d'environ cinquante cinq ans, légèrement ventru. Il marche d'un pas lent, presque lourd, portant son matériel de pêche. Je passe les jumelles à Christine. Elle scrute avec attention. Je passe par la porte arrière. Je dis à ma compagne : << Pourquoi pas ? >>. Elle me fait un sourire un peu contrit suivi d'une petite grimace en disant : << Je ne suis pas certaine du tout ! >>.

Je passe derrière le cabanon. Une petite ouverture dans la cloison, destinée à recevoir un tuyau de poêle, me permet d'observer discrètement l'intérieur du local. Christine sort du cabanon. Elle marche lentement, fait semblant de n'avoir pas remarqué la présence de l'inconnu. L'homme installe son matériel. Il déplie sa petite chaise en tissus presque devant le cabanon. Christine, debout sur le bord de l'étang, à demi dissimulée derrière un bosquet, observe la scène distante d'un centaine de mètres.

J'observe avec les jumelles. Le pêcheur est assis. Il a remarqué la présence de la jeune fille. Christine, s'accroupissant près de l'eau, fait semblant d'en scruter la surface, cuisses légèrement écartées, face à l'inconnu. Elle resta ainsi de longues minutes. Avec les jumelles, je peux la voir "loucher" en direction de l'homme. La scène dure quelques longues minutes. Christine, se redresse, revient lentement sur ses pas. Je vois le pêcheur déboutonner discrètement son pantalon pour en extraire son sexe. Chose invisible depuis le lieu où je me trouve, à environ vingt mètres, mais suggérée par ses gestes.

Je peux à présent distinguer le mouvement régulier de son bras droit. Christine s'avance lentement, regardant autour d'elle, comme le ferait n'importe quel promeneur. L'homme, de petite taille, se lève doucement. Christine, arrivée à une dizaine de mètres, peut voir les agissements de l'homme qui lui lance un << Bonjour mademoiselle ! >>. >< Bonjour >> répond la promeneuse. En s'arrêtant à quelques mètres de l'inconnu, elle demande : << La pêche est bonne ? >>. L'homme se tourne pour bien se présenter de face. Je peux vaguement distinguer quelque chose de minuscule pendre de son pantalon de velours marron. Il répond : << Non, pour le moment, rien ! >>.

Christine reste debout à regarder la braguette ouverte du pêcheur. Ce dernier lui demande : << Vous êtes du coin ? >>. Christine répond : << Non, je me promène, j'attends mon ami, nous avons rendez-vous ici ! >>. Cette affirmation peut calmer toutes dérives éventuelles qui seraient inhérentes à la situation. << Vous seriez tentée par un petit digestif ? >> lance l'homme en montrant son sexe. << Pourquoi pas ! >> répond Christine après un instant d'hésitation. << Allons dans la cabane >> propose l'inconnu. Christine y pénètre la première. L'homme se met debout près du barbecue. De ma cachette je n'en reviens pas. L'aplomb de Christine. Quel culot.

Je peux voir le sexe minuscule du quidam. Un sexe presque ridicule et sans érection. Mou et flasque. Un sexe qui pend de sa braguette ouverte. Christine reste en retrait. Elle contemple la "chose". De là où je suis je peux la voir plutôt dubitative. L'homme se met à mimer une fellation de la main gauche en montrant son sexe de l'index de sa main droite.

Christine a un petit rire. Sa façon de se comporter m'excite au plus haut point. C'est ma compagne, là, devant mes yeux, qui m'offre un moment de vice indicible. J'en reste encore, aujourd'hui, admiratif ! S'approchant et s'accroupissant, le visage proche de la braguette, Christine observe la "chose" avec attention. Comme elle aime le faire avec moi. Dans ma cachette, mon cœur bat la chamade. Je me masturbe doucement. Tout en n'en menant pas large, je crois être dans un rêve...

Christine, approchant encore son visage, du bout de la langue, se met à goûter la peau fripée de l'extrémité du sexe de l'étranger. Elle retire sa tête et regarde l'inconnu en faisant une légère grimace. Passant sa langue sur ses lèvres avec un air de dégoût. L'homme saisit son appendice minuscule entre le pouce et l'index et le présente à Christine. Cette fois, la jeune fille prend le sexe en bouche. Son nez et son menton contre le tissus du pantalon. Je la vois sucer doucement. Par l'effort de succion, ses joues restent creusées de longues secondes. L'homme se cambre en avant. Il prend appui des deux mains sur le barbecue derrière lui. Il regarde Christine avec attention.

Soudain, je vois Christine déglutir. Surprise. Le sexe de l'homme reste pourtant mou. Pas d'érection. Lorsque Christine se retire pour reprendre son souffle, je vois la peau fripée du prépuce toute luisante. Dégoulinante. Comme la bouche de Christine. Je devine se qui se passe là. Christine a repris sa succion. Parfois, je peux percevoir de légers gémissements. Connaissant Christine, je devine le plaisir qu'elle est entrain d'éprouver là. Je l'observe rester immobile de longues secondes afin de bien déglutir, très doucement. Ses joues se creusent à intervalles réguliers. J'entends distinctement les gargouillis.

Le sexe minuscule de l'inconnu reste sans érection. Lorsque Christine se retire, je peux voir du liquide séminal s'écouler. Jus visqueux qui coule des lèvres de Christine. Je suis excité comme rarement par ce "film" que m'offre mon "actrice" préférée. Tout cela dure depuis une bonne vingtaine de minutes. L'homme se met sans doute à éjaculer car il a une série de spasmes. Christine, à genoux sur la terre battue, déglutit avec délice. L'homme veut la repousser délicatement. Mais Christine reste comme une ventouse à sucer. Malgré les efforts du quidam, Christine reste comme collée à son sexe.

Au bout de quelques minutes l'homme se "lache" probablement car Christine, se remet à déglutir. Ses gémissements entrecoupés de petits cris de surprises. De dégoûts aussi. L'homme se retire fermement. Vacillant sur ces jambes, il s'assoit sur la banquette. << Tu es une sacrée gonzesse toi ! Tu veux me faire mourir de plaisir ? >> dit-il en reprenant son souffle. Son sexe dégouline d'une substance jaunâtre et visqueuse.

<< Bonne fin d'après-midi >> fait Christine en laissant l'inconnu. Elle sort rapidement du cabanon. Filant à toute vitesse par la porte. Moi, avec une érection délirante, je la rejoins au bout de l'étang. L'homme est sortit du cabanon. Il appelle Christine : << Hé ! Hé ! Revenez ! >>. Comme s'il ne me voyait pas. Rapidement, nous retournons à la voiture.

<< Il faut que je boive, j'ai un goût dégueulasse dans la bouche >> me lance Christine. Elle se met à boire un jus d'orange que nous avons emmené dans la voiture. << Ce vieux salopard m'a tout lâché. Un vrai dégueulasse ! >> fait t-elle. La mine écœurée. Elle rajoute encore : << Plus jamais, beurk ! >>. Elle essuie le haut de son pull avec un mouchoir en papier.

Nous nous arrêtons à quelques kilomètres, terriblement excités, pour faire l'amour dans un chemin creux. Christine reste écœurée par cette expérience. Un écœurement qui perdure les trois jours suivants. Elle me demande de ne pas évoquer cette "aventure" de pêche durant un moment. Pourtant, Christine, quelques semaines plus tard, me demande de revenir nous balader au bord de cet étang...
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23/01/2015

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