L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Christine et moi au centre de thalasso

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                                          Christine me suce au centre de thalassothérapie

Toujours en ce premier tiers des années quatre vingt dix, avec ma délicieuse compagne, Christine, nous aimons aller passer des séjours au bord de l'océan. Tous les prétextes sont bons pour nous offrir des week-ends sympathiques sur le littoral atlantique. Toujours en Bretagne de préférence. Chez nous, ou en Vendée.

Nous sommes en février et nous avons jeté notre dévolu sur un centre de thalassothérapie. Nous avons choisi cette période car la fréquentation y est relativement plus calme. Nous avons choisi ce centre réputé, très bien fréquenté, pour sa situation géographique dans le Morbihan. De plus, la petite ville de Quiberon offre, en cette période de l'année, une ambiance particulière.

Nous avons donc réservé pour une semaine. Quelques "célébrités" fréquentent également cet endroit en cette période de l'année. Nous sommes donc en excellente compagnie avec un personnel dévoué et aux petits soins. Il n'est pas rare de croiser, aux bords des bassins, des politiciens, des chanteurs, des écrivains et même deux ravissantes actrices inséparables. Il y avait également monsieur et madame Dugland, de Limoges.

Ma compagne a un faible pour le grand bassin qui permet de faire des longueurs avec de grandes brassées. Chose qu'elle apprécie particulièrement, athlète de la natation. Ayant participé à des championnats de renommés, elle trouve là de quoi me battre à plate couture en vitesse comme en distance. J'adore la regarder évoluer dans l'eau de la piscine. Qui connaît cet endroit sait à quel point il est agréable d'y nager comme d'y passer du bon temps. La vue, par les baies vitrées, sur l'océan, est d'ailleurs majestueuse.

Les repas, hautement diététiques, ainsi que les services en chambres, les services en extras, tout cela est d'une qualité qui rend divin notre séjour. Un enchantement paradisiaque qui nous a poussé à récidiver une bonne dizaine de fois en huit ans. Toujours en cette période privilégiée.

Cet après-midi là, en sortant du bain romain, nous tenant par la main pour ne pas nous égarer dans l'épaisse vapeur, nous nous rendons dans le vestiaire afin d'y changer de peignoirs. Les nôtres sont trempés. Il n'y a personne. Ma compagne, toujours très câline, de sa main leste, me saisissant le "paquet", m'embrasse goulument. J'aime...

Comme toujours, "démarrant" au quart de tour, je me retrouve en état d'érection. Une érection fabuleuse. Seulement voilà, je suis nu. Même en ce lieu, ou la nudité est une "nécessité", (et la moindre des convenances), de se retrouver avec une turgescence, n'est pas sans être source de tracas. Aussi fière soit-elle, cette turgescence, pointant vers le ciel, n'est pas sans me tourmenter. Surtout que ma coquine s'y frotte effrontément. Je lance : << Et si quelqu'un arrivait ? >>. Ma délicieuse dévergondée répond : << Tant pis pour lui ! >>

Ma coquine, devinant mon trouble, me couvre d'un peignoir sec. Il y en a quantité, plié là, sur une multitudes d'étagères. Elle m'entraîne vers la sortie. Cette grosse bosse déforme mon peignoir. Dans le couloir, nous croisons des curistes. Tout ce beau monde s'amuse. Il y a une bonne humeur générale. Dans cette ambiance, en parfait capitaine "Bandard", il m'est facile de gérer le mât du bateau. Il me suffit de me tourner vers ma complice, de virevolter autour d'elle. Pour faire diversion, évidemment.

La coquine m'entraîne dans le petit patio des "plantes vertes". Celles et ceux qui connaissent les lieux, savent ces grandes plantes exotiques qui offrent autant de cachettes discrètes. Il est en effet fort simple de s'installer au sol entre deux gigantesque pots. Ou encore de s'installer entre les massifs sortant des carrés de terre. Christine m'embrasse à nouveau avec cette fougue "bouillante". Je commence à être la victime de délicieux vertiges libidineux. Ce qui amuse beaucoup mon adorable coquine.

C'est là, après m'avoir fait glisser au sol, dans la douce chaleur de cette serre exotique, que ma coquine m'offre ma première gâterie de la journée. Il est dix heures trente du matin. Appuyé contre le mur, les jambes allongées et légèrement écartées, je suis la victime des assauts buccaux de Christine. Un vrai délice, surtout après la vapeur, les bains alternativement froids et chauds des bains romains. J'apprécie avec une sorte de grâce divine. Et une méchante trique...

Nous sommes ainsi, depuis une dizaine de minutes, dans un enchantement paradisiaque, lorsque soudain, en riant, arrivent deux personnes. Vêtues comme nous de simple peignoirs. Chaussées comme nous, de ces claquettes immondes si particulières aux saunas, l'homme et la femme s'installent sur deux chaises-longues. Ils ne nous ont pas vu !

Il nous faut redoubler de prudence, rester les plus silencieux possibles. Choses difficiles pour deux individus se livrant à des actes charnels. Je me laisse donc faire dans un silence religieux, retenant souvent mon souffle avec peine. Par contre il faut que ma compagne réfrène les bruits de succions. Et là, nous le savons bien, ce n'est pas simple. N'importe quelle station de pompage génère un bruit de pompe...

Cette situation nous excite quelque peu. Il faut bien l'avouer. Surtout ma coquine qui aime tout particulièrement les situations à "risques". Au bout de dix nouvelles minutes, j'éjacule comme un bienheureux. Un élu arrivant aux cieux. Un véritable orgasme "religieux" qui me pousse à chuchoter, dans ma langue maternelle et à l'oreille de ma comparse : << Oh my God ! >>. Elle chuchote : << T'as un gode ? >>

C'est en sortant du patio que le couple s'aperçoit de notre présence. Après quelques échanges de politesses, de civilités, nous prenons la poudre d'escampette. Dans le couloir, je m'aperçois que je n'ai plus le "pass" en plastique accroché autour du poignet. Il a dû rester au sol. Je retourne dans le patio. Là, avec ma coquine, quelle n'est pas notre surprise de voir le couple faire exactement la même chose ! Thalasso-Pipe. Après milles excuses, je récupère mon badge et je file à l'anglaise. Pardon, à l'écossaise...

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23/01/2015

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