L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Christine reçoit le plombier

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                                                                Le plombier

 

Souvent, lorsque nous faisons l'amour, Christine évoque les petits "extras" qu'elle s'offre pour diversifier ses saveurs. Elle aime bien se retrouver dans des situations embarrassantes. Mais toujours avec ma complicité passive. Ainsi, avec ma présence sécurisante, elle peut profiter des moments les plus excitants en toute sérénité. En toute quiétude.

Ce soir-là, comme nombre de mardis soirs, nous faisons l'amour. Les mardis sont des soirées qui permettent une certaine insouciance. Christine, professeur en première et en terminale, peut profiter de sa matinée libre de mercredi. Il me faut avouer ici que le mercredi matin consiste souvent à récidiver quand à nos penchants libidineux. Quelle santé !

C'est donc ce soir-là, vers vingt et une heure, que, revenant de la salle de bain, Christine me fait part de cette fuite sous le lavabo. Une fuite qui devient de plus en plus ennuyeuse. Le seau placé dessous se remplis de plus en plus vite. Je suis très peu bricoleur. Il m'arrive fréquemment, en changeant une ampoule, de me faire un trou dans le pied. C'est dire si je suis maladroit pour tout ce qui sort des domaines créatifs. Nous décidons donc de faire appel à un plombier le plus rapidement possible.

C'est en évoquant cette réparation, tout en nous goinfrant de délicieuses glaces, qu'il nous vient l'idée d'élaborer une stratégie. Pourquoi ne pas joindre l'utile à l'agréable. Faire venir un plombier par exemple. C'est Christine qui évoque cette éventualité la première. Quoi que l'idée est commune, je n'ai pas le temps de la formuler le premier. Il nous reste donc à échafauder le "plan" plombier.

Il est convenu que je reste dissimulé dans la salle de bain. Nous avons un vieux placard à la cave. Un de ces meubles affreux, haut, étroit et laid. Il suffit de le monter. De lui donner un coup de peinture blanche. De faire un trou dans la porte. De me cacher à l'intérieur. Il y a bien sûr la possibilité de la douche et du rideau tiré. Mais si le type contrôle toute la robinetterie c'est risqué. Une petite heure du mercredi matin est donc consacrée à la peinture et à la restauration de l'affreux placard. Travail bâclé.

Je place ce meuble hideux mais repeint entre l'armoire murale et le bidet. J'ai percé un petit trou à hauteur des yeux. Vu l'étroitesse de la "cabine", obligation de rester debout. Debout et silencieux. J'essaie. De là j'ai une vue parfaite sur cette partie de la salle de bain. Il ne reste plus qu'à bourrer le placard de mousse. Du tissus afin d'étouffer tous bruits éventuels lorsque j'y suis caché. En soirée, je téléphone à quelques artisans afin d'organiser un rendez-vous. Je choisis "Glando-Plomberie".

Une intervention est entendue avec monsieur Jacques, artisan plombier, vendredi après-midi, pour 17 heures. Christine, une fois encore, fait le choix judicieux de se vêtir de sa jupe écossaise rouge, de son pull fin mauve. De se chausser de ses souliers à talons hauts, noirs et fermés. Ses cheveux flottent librement sur ses épaules. Christine est délicieusement attractive. A dix sept heures dix un coup de sonnette. Je me cache dans le placard.

De ma cachette je vois arriver Christine. Elle précède monsieur Jacques. Monsieur Jacques est un petit bonhomme très maigre. Il est coiffé d'une casquette et vêtu d'un bleu de chauffe. Il se met immédiatement à ausculter le siphon malade. Il teste tous les robinets de la salle de bain. Heureusement que je ne suis pas caché dans la douche. Grossière erreur. Monsieur Jacques doit avoir trente cinq ans. Il ouvre sa boîte à outils. Le voilà à genoux sous le lavabo.

Christine, accroupie à ses côtés, commence son sublime numéro exhibitionniste. J'adore la voir "allumer" des quidams. Tout en bavardant, subrepticement, Christine prend la "pose". Adossée contre la baignoire, accroupie avec les mains posées sur ses genoux, elle bavarde avec le plombier. Celui-ci explique la nature de son intervention. Ce qu'il va faire. Il est question de changer le joint. Ma compagne, avec cette candeur toute feinte, commence à écarter très légèrement ses cuisses.

Durant la réparation, monsieur Jacques, ne manquant pas de concentration, de conscience professionnelle, reluque le "spectacle". Un peu confus, peut-être gêné par le "numéro" de la jeune fille. De ma cachette je le vois déglutir de plus en plus difficilement. Christine lance donc sa seconde offensive : << J'aime que certains robinets aient des fuites, mais pas ceux-là ! >>. Monsieur Jacques, sans doute plein d'humour, répond : << J'en ai un qui fuit souvent ! Parfois à grosses gouttes même ! >>.

Un moment de silence. Christine fait encore : << Ce robinet qui fuit à grosse gouttes, vous l'avez sur vous ? >>. Monsieur Jacques avec un esprit de répartie admirable répond : << Oui, si vous voulez le faire couler, aucun soucis ! >>. Christine est rodée aux coquins. Un peu étonnée tout de même, elle ponctue : << Mon mari rentre d'ici une petite demi-heure. Si vous pouviez me montrer ce robinet assez rapidement ! >>.

Monsieur Jacques, se couchant au sol, ouvre son pantalon. De sa braguette ouverte, il sort un sexe de bonne taille. Il fait : << Voilà le robinet. Faites attention aux fuites ! >>. Christine s'avance. Elle s'assoit aux côtés du plombier. Elle saisit la turgescence de l'artisan. Christine se met à la traire doucement. Elle lance : << Ces fuites-là, c'est moi qui m'en occupe ! >>. L'heureux homme se laisse tomber sur le dos en poussant un râle de plaisir. Immédiatement ma compagne se met à sucer.

De ma cachette je peux regarder cet étonnant spectacle. Ils sont tous deux sans bouger. Christine couchée sur le côté, en appui sur son coude, me lance des clins d'œil tout en pompant. Le plombier se laisse faire, les yeux fermés, les mains derrière sa nuque. Au bout de quelques minutes il se met à balancer du bassin d'un rythme régulier. J'observe en me masturbant doucement. En silence. Il me faut faire quelques efforts car ma situation commence à devenir inconfortable. Je suis le plus souvent en apnée. C'est dur de souffler en silence.

Tout cela dure depuis une quinzaine de minutes lorsque monsieur Jacques se cabre soudain. L'homme a un orgasme qui le secoue. Plusieurs saccades. Je regarde Christine déglutir avec concentration. Les yeux fermés. Elle savoure la fuite du "robinet". Ma compagne se régale. Lorsque sa dégustation est terminée elle se redresse pour se relever. Monsieur Jacques s'assoit sous le lavabo en soufflant. Il ahane : << Oula la, on commence à se faire vieux ! Je termine avec le siphon ! >>.

En parfait professionnel il se reboutonne. Il termine de visser le fond du siphon. Il fait encore : << N'hésitez pas ma p'tite dame, au moindre problème, vous téléphonez à monsieur Jacques ! >>. Christine, amusée, termine de s'essuyer le menton avec un mouchoir en papier. Elle répond : << N'ayez crainte, c'est à vous que je m'adresse en cas de nouveau problème ! >>. Ma compagne veut payer l'artisan. Elle le raccompagne jusqu'à la porte. Je peux enfin sortir de mon placard. Je peux enfin respirer profondément. Il fait chaud dans un vieux placard.

A son retour à la salle de bain, Christine, tout en étalant du dentifrice sur sa brosse à dents, me fait : << Voilà une affaire rondement menée. Monsieur Jacques n'a pas voulu être payé. C'est "cadeau". Je vais sucer le gérant du supermarché, nous aurons peut-être nos courses gratuites ! Le boulanger, le droguiste ! >>. Nous éclatons de rire. De quoi êtres contents de notre nouvelle farce. Prenant Christine par les hanches pendant qu'elle se brosse les dents, je lui murmure : << Et un livreur de pizzas ? >>...

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23/01/2015

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