L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Christine et moi en Ecosse

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                                                        Christine me suce au bord de la mer, en Ecosse

En cette mi-septembre au début des années quatre vingt dix, avec Christine, nous sommes chez mon oncle et sa femme à Edimbourg. Pour visiter un peu le Nord Est, nous avons loué un studio en bord de mer, à Aberdeen. Je veux lui faire rencontrer ma famille et lui faire découvrir mon pays, l'Ecosse.

Je suis d'origine anglo-saxonne et, par atavisme, j'aime me ressourcer au pays de mes origines. La merveilleuse Ecosse. Il m'est impensable de ne pas y passer au moins deux mois chaque année. Ce que je m'applique à faire quoi qu'il arrive. Depuis l'avoir quitté à l'âge de huit ans. Avec mes parents. L'Ecosse me manque.

Ce jour-là nous partons pour visiter Dunnottar Castle à quelques kilomètres au sud de Stonehaven. La journée est belle, le ciel d'un bleu limpide et le soleil haut dans le ciel. Qui connait l'Ecosse sait ce que l'été indien veut dire. De la mi mai à la fin septembre, ce pays est un enchantement permanent. Les passionnés préfèrent y venir du début octobre à la mi mai. Beaucoup plus authentique encore.

Je gare la voiture sur le parking. Nous sommes à cinq cent mètres des ruines imposantes de ce château du XIII ème siècle. Il y a plusieurs bâtiments entourés d'un mur d'enceinte. Construit sur une presqu'île dont les falaises surplombent la mer, cette forteresse offre une vue magnifique sur l'immensité de la mer du Nord. Aujourd'hui sous un ciel immensément bleu et un soleil radieux. Il fait chaud.

Le sous-sol du château est un véritable gruyère que les milliers de touristes visitent chaque année. En cette mi septembre, nous ne sommes pas très nombreux à parcourir le site médiéval. Quelques couples parcourent les chemins tracés dans l'herbe verte. Pour la plupart des séniors. Le cri des mouettes qui virevoltent d'une danse incessante au dessus de nos têtes.

Ma compagne, délicieuse coquine entreprenante, que j'aime comme un fou, discrètement me tripote. A tous bouts de champs, elle m'embrasse goulûment. Tout cela participe à entretenir un état d'excitation des plus agréables. Christine est très sensible aux stimuli extérieurs. Elle m'avoue quelquefois être en excitation permanente à se promener dans un endroit magnifique. Ce qui est le cas ici.

Nous débouchons d'une des galeries souterraines parfaitement éclairées pour nous retrouver sur une plate-forme au-dessus de l'abîme. En se penchant sur la rambarde nous pouvons voir et entendre les énormes ressacs qui se brisent sur les rochers, quelque cinquante mètres plus bas. C'est réellement impressionnant. Le vide est vertigineux. Ce mouvement perpétuel des eaux est un spectacle inquiétant.

Nous avisons une poterne fermée à clefs dont le renfoncement permet de se mettre à l'abri des regards. Ma coquine, me prenant par la main, m'attire en cet endroit. << Viens par là, j'ai des choses à te dire ! >>, me fait elle. C'est là que, s'accroupissant devant moi, m'ouvrant la braguette, Christine entreprend d'en extirper la turgescence. J'ai le sexe à l'air, bercé des embruns qui montent jusque là.

Je reste ainsi, tous les sens aux aguets. Je me colle au maximum contre le chêne de la porte. Sans venir par ici il est impossible de nous apercevoir depuis la plate-forme. Mais le risque de se faire surprendre est quand même bien réel. Mais, nous aimons le risque. Surtout ma délicieuse coquine. Combien de fois ne nous fait elle pas courir tous les dangers. Elle aime me savoir sexuellement inquiet.

J'ai vraiment envie de fermer les yeux et de jouir de l'indicible caresse sans avoir avoir à me préoccuper du reste. Je connais le caractère frondeur de ma coquine. Je sais qu'elle apprécie de me mettre dans des situations embarrassantes. Mais là, quand même...

Cela fait quelques minutes que je suis envahi de plaisir. Je sens ma compagne savourer l'instant. Au propre comme au figuré. Ses gloussements ne laissent aucun doute quand aux joies partagées. Habituellement, j'aime à faire durer. Je contrôle toujours parfaitement mes émois et mes orgasmes. Mais là, curieusement, j'ai l'envie folle de me laisser aller sans endiguer la montée de sève. Sans doute un peu par peur. Pour abréger ce mélange d'inquiétude et de jouissance. Je suis jeune à cette époque. Encore un peu "timide".

J'éjacule en retenant ma respiration. En ce faisant, je lève les yeux au ciel. C'est là que, la respiration subitement coupée, je constate l'existence d'une plate-forme supérieure. Une jeune femme, blonde, retenant ses cheveux balayés par le vent, nous observe avec attention, le sourire aux lèvres. Cela ruine quelque peu le bon déroulement de mon orgasme. Retirant mon sexe de la bouche de ma compagne, à son grand étonnement, moi qui aime à partir pour un second tour, je remballe rapidement l'objet du plaisir. Je me sens ridicule.

Christine se redresse. Elle regarde à son tour. La silhouette de la jeune femme qui sourit toujours juste avant de disparaître. Nous nous regardons. Juste avant d'éclater de rire. Ma compagne s'essuyant le menton avec un mouchoir en papier, me fait : << Tu savais qu'elle mâtait ? >>. Je réponds : << Non, je m'en suis rendu compte en jutant ! >>. Christine sait me surprendre. Elle me dit : << Moi, je le savais ! >>. Elle me fixe de son regard espiègle. Comme à son habitude.

Une fois de retour au niveau supérieur, nous nous dirigeons vers le magasin de souvenirs. Chacun, une grosse glace à la main, nous revenons vers la voiture. C'est en quittant l'enclos du site que je regarde avec attention autour de nous. Sur la droite, là-bas, en contre-bas, à environ deux cent mètres, il y a un groupe de six personnes. Elle est là. La jeune femme blonde. Je la montre à Christine. Mon étonnant s'amplifie encore. Christine lui fait un signe de la main. La blonde répond à son tour par un signe rapide.

Cette situation me gratifie d'une nouvelle et formidable érection. J'en fais part à ma coquine qui me murmure : << On va régler ça dans la voiture ! >>.

Ainsi, ma compagne, délicieusement entreprenante, m'a attiré à l'écart dans un but bien précis. Comme je l'aime, la bougresse...

 

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23/01/2015

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