L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Christine découvre un Glory Hole - (Episode 1)

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                                                      Découverte d'un Glory Hole- (Partie 1)

 

Nous sommes en 1997. Christine et moi, comme nous aimons à le faire le plus souvent possible, nous partons pour un de nos week-end prolongés. Nous avons jeté notre dévolu sur une région voisine que nous ne connaissons que peu. A environ quatre heures de voiture. Nous avons réservés une chambre d'hôte dans un magnifique gîte de France. Christine l'a découvert dans un catalogue touristique.

Nous arrivons ce jeudi soir vers vingt et une heure. Nous prenons possession d'une chambre spacieuse et lumineuse. Meublée de style rural mais avec un goût certain. Nous rangeons nos affaires et préparons notre lit. Morts de faim, nous partons rapidement à la recherche d'un restaurant des environs. A quelques kilomètres nous trouvons un établissement charmant. Au bord d'un étang.

Le repas est délicieux. Désireux de prendre l'air, nous décidons de faire quelques pas au bord de l'eau. Il fait nuit. La lune éclaire le paysage d'une lumière argentée. Une lueur diffuse donne une apparence irréelle à toute chose. A l'autre bout de l'étang, il y a des cabanons de jardins. Une dizaine de petites constructions anciennes et en bois. Certaines sur pilotis, les pieds dans l'eau.

Christine me prend la main pour m'entraîner sur le ponton. L'eau noire reflète la lune. Quelques animaux nocturnes brisent de temps à autre le silence d'un cri strident. Grenouilles, canards et autres poules d'eau doivent foisonner dans les parages. Sur notre gauche, il y a l'étang, sur notre droite une rangée de cabanons. Plusieurs d'entre eux sont ouverts.

Christine, m'entraînant dans l'une des cabanes ouvertes, m'embrasse longuement. Je caresse ses cheveux. J'aime cette fille comme un fou. Aussi, chacune de ses manifestations de tendresse a le pouvoir de m'émouvoir jusqu'au plus profond de moi-même. Nous sommes dans cet espace à l'odeur forte depuis quelques minutes. Nos yeux s'habituent à l'obscurité. Nous découvrons l'endroit. Ne serait-ce pas une sorte de toilette publique ?

Christine, toujours curieuse de tout, fait rapidement le tour du lieu. Là, dans la cloison qui sépare les deux cabinets de toilettes à "la turque", il y a un trou parfaitement rond. Un orifice d'environ six centimètres de diamètre situé à un mètre du sol. << Regarde, c'est un Glory Hole ! >> me fait Christine. Je ne sais pas encore ce que c'est réellement. Je n'y aurais peut-être même pas prêté attention. Elle me fait mon "éducation". Ma compagne m'expliquant dans le détail ce qui peut se pratiquer là !

Nous nous promettons de venir y faire un tour demain. C'est un vendredi férié. Nous verrons "ça" en plein jour. De préférence en matinée. Après le petit déjeuner. Une fois encore je suis loin de m'attendre à ce que me réserve la fille que j'aime...

 

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13/11/2015

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