L'ECRIT DE JOIE

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Christine découvre un Glory Hole - (Episode 2)

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                                                       Christine découvre un Gloryhole - (Episode 2)

Nous revenons sur le ponton dès le matin. Il doit être neuf heures. En plein jour les lieux semblent moins sinistres qu'à la nuit. Une dizaine de cabanons sont construits là. Ils doivent servir à des pêcheurs, à des canoteurs ou encore à entreposer du matériel divers. En cette période de l'année l'endroit est désert. Le ciel est gris et couvert. Pas un souffle de vent.

Nous entrons dans le cabanon des toilettes. La propreté des lieux est fort douteuse. Des coulures dégoûtantes le long des murs indiquent un état d'abandon évident. Il y a un lavabo et deux urinoirs à la faïence jaunie. Les deux portes donnant sur les cabinets sont sales. Leur peinture bleue est écaillée de partout. Chacune de ces cabines a une fenêtre donnant sur l'arrière.

Christine a une attirance particulière pour les endroits glauques. Depuis ces quatre ans de vie commune, je sais ses goûts et ses penchants. Elle prend même quelques photographies. Je sais son grand talent dans ce domaine. Au bout d'un petit moment nous ressortons au grand air. << Je connais un autre endroit où il y a un Gloryhole, je t'y emmène un de ces jours ! >> me fait elle en riant.

Nous marchons le long de l'étang. Une voiture vient se garer sur l'autre rive. Christine, me prenant par le bras, m'attire derrière une palissade. Nous observons. Au bout de quelques minutes un homme sort du véhicule. La quarantaine, plutôt mince, il se met à marcher sur la rive. Ma compagne me fait : << Attends, je vais me montrer et l'attirer vers les cabanons ! Vas-y déjà ! >>.

Christine sortant de notre cachette, se met à marcher lentement vers le ponton. Moi, prenant le chemin derrière les bosquets, je me dépêche de me rendre aux cabanons. Là, dissimulé derrière l'un d'entre eux, j'observe ce qui se passe. Ma compagne arrive aux pieds du vieil escalier. Elle en gravit les marches. L'inconnu arrive. Il fait le tour depuis l'autre rive. Il a repéré la jeune fille.

Christine, vêtue d'un jean, d'un sweat-shirt et chaussée de baskets, présente sa silhouette filiforme habituelle. Ses longs cheveux flottant jusqu'au milieu de son dos achèvent de la rendre attractive. Elle entre dans le cabanon des toilettes. Je passe derrière. Je monte sur une caisse en plastique. Ma compagne me voit. Elle m'ouvre pour me permettre de la rejoindre dans le cabinet du fond.

Nous restons silencieux. Plusieurs minutes se passent. Enfin, nous entendons quelqu'un entrer dans le cabanon. Nul doute que c'est notre inconnu. Je suis certain, en ayant bien scruté les environs, qu'il ne peut y avoir personne d'autre. Christine, descendant son jean, s'accroupit au-dessus du trou. Doucement, pour attirer l'attention du quidam, elle lâche plusieurs petits jets sonores.

Je suis derrière ma compagne. Depuis l'autre cabine, même en collant son œil au trou, il est impossible de me voir. L'inconnu y est certainement entré car nous entendons des bruits. Christine pisse par petits jets entrecoupés de longs instants de silence. Le quidam doit regarder par l'orifice car je voir ma compagne sourire en regardant le trou. Au bout d'un court moment, par ce trou, surgit un sexe masculin.

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21/11/2015

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