L'ECRIT DE JOIE

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Christine en "expédition" - (Episode 2)

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Christine en "expédition" - (Episode 2)



Christine et moi, nous étions derrière le cabanon. Je regardais le mirador. Je ne pouvais m'empêcher d'imaginer ma compagne, encore adolescente, passant des heures là-haut. Mes pensées furent interrompues. Christine me montra la seconde porte de l'ancienne tuilerie. Le type ressortait pour aller récupérer des choses dans les sacoches de sa bicyclette. Il fit deux aller et retour.

Ma compagne, me saisissant le bras, me fit : < S'il sort une nouvelle fois, je traverse le pré. Comme ça, il me verra ! >. Nous attendions une dizaine de minutes. Notre patience, mise à rude épreuve, trouva enfin son épilogue. Le type sortit une nouvelle fois. Christine se précipita. Marchant vite pour se retrouver rapidement au milieu du terrain vague. Elle regardait ostensiblement dans la direction opposée.

Je vis le type relever la tête. Il aperçut Christine qui marchait vers l'autre porte. Il observa avec attention la jeune fille monter les deux marches et entrer dans la bâtisse. Je restais soigneusement dissimulé. L'inconnu entra à nouveau dans sa partie du bâtiment. J'hésitais. Entre rejoindre en courant ma compagne ou attendre, j'optais pour la seconde formule. Cinq nouvelles minutes s'écoulèrent.

La porte s'ouvrit une nouvelle fois. Le type, contournant son vélo, descendit les deux marches. Il se dirigea vers l'autre porte. Il avançait doucement, comme guettant sur sa droite, se retournant à deux reprises pour observer derrière lui. Arrivé à la porte, prenant appui de ses deux mains sur le montant de briques, il pencha la tête pour regarder par l'ouverture. Il resta ainsi une bonne minute. Scrutant...

Finalement, l'inconnu entra dans le local. Contournant le cabanon, courant rapidement en biais, afin de ne pas être vu, je traversais le terrain vague. J'arrivais à mon tour à l'entrée. Là, avec précaution, regardant partout autour de moi, je penchais la tête pour observer l'intérieur. Le type avançait doucement le long des cabinets de toilette. Il me tournait le dos.

L'avant dernière porte, fermée depuis l'intérieur, lui apporta la confirmation de ce qu'il imaginait sans doute. La jeune fille qu'il avait vu traverser le champs, se rendait aux toilettes. Vêtu d'un jean, d'un blouson passé sur un sweat-shirt et chaussée de baskets, filiforme, les cheveux flottant sur ses épaules, cette silhouette attractive avait attiré l'inconnu ici. Il essayait d'ouvrir la porte.

Le type devait avoir la quarantaine. Petit, une silhouette lourde, un crâne presque chauve. Une barbe de quelques jours. Son vieux costume de velours marron, un peu serré, participait de cette impression de marginalité apparente. De là où je me trouvais, je vis le type entrer dans le dernier cabinet. Il ferma la porte. J'entendis distinctement le loquet. J'entrais rapidement à mon tour.

Je m'approchais de la porte du cabinet où Christine s'était enfermée. Par la déchirure du bois, en collant mon œil contre la porte, je pouvais la voir. La jeune fille était accroupie. Son pantalon descendu. Elle louchait vers le trou. Un trou mal découpé, présentant quelques échardes qui me donnèrent le frisson. J'imaginais le danger de passer son sexe dans cet orifice. Il fallait en vouloir !

Le type en voulait ! Visiblement. Je n'étais pas là depuis une minute que je vis apparaître ce sexe. Petit, la peau mate, un prépuce fripé. Une touffe de poils pubiens dépassait également. J'entendais respirer l'inconnu. Un souffle rapide sans doute du à l'excitation de la situation qu'il était entrain de vivre. Je regardais vers la porte. Je ne voulais pas être surpris ainsi, à mâter, si quelqu'un arrivait.

Je toquais discrètement trois coups contre la porte. Le type, debout contre la cloison, ne pouvait pas voir. Christine se redressa. Elle regarda par la déchirure de la porte. Elle vit que c'était bien moi. Elle m'ouvrit rapidement. Je me faufilais pour me mettre dans le coin. Christine referma la porte en baissant le loquet. Le type avait retiré son sexe. Sans doute pour regarder ce qui se passait. Les bruits légers avaient du susciter sa curiosité.

Christine avait repris sa position mais face au mur. La vision de la jeune fille, accroupie devant le trou, produit son effet. Le sexe refit son apparition. Il pointait vers le sol. La jeune fille, comme elle aimait le faire, reniflait. Tournant sa tête vers moi, elle fit une grimace. Cette situation me rappelait celle du bord de l'étang, il y a quelques semaines. Lorsque Christine découvrait un autre Glory Hole.

Une nouvelle fois, dans un état d'étonnement, où se mêlait le dégoût et l'admiration, j'observais le comportement de la femme que j'aimais par dessus tout. Une fois encore, elle m'offrait le privilège de pouvoir partager son addiction pour la fellation à des inconnus...

 

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04/12/2015

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