L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Christine et l'inconnu de Montségur (partie 3)

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                                                       L'inconnu de Montségur - (Partie 3) -

 

Nous arrivâmes devant la petite ferme par une étroite route goudronnée. De chaque côté de l'entrée, les montants du portail supportaient un lion de pierre grise. C'était du plus bel effet. Il était quatorze heure vingt. Je garais la voiture entre une camionnette et une motocyclette. Il faisait gris, le ciel était bas, par contre la douceur était agréable.

 

L'homme de ce matin arriva. Vêtu d'un pantalon, dune veste de velour, d'une chemise à carreaux et chaussé de bottes, il s'avança vers nous, souriant et plutôt accueillant. Il me serra la main chaleureusement. < Mon mari ! > fit Christine en me présentant. Elle continua à mon intention : < Le "monsieur" de ce matin ! >. < Je me présente Pierre, et je suis enchanté ! >. Il leva le pouce en m'adressa un clin d'oeil.

 

Pierre nous invita à le suivre. Nous entrâmes dans la maison. L'odeur des maisons de campagne, l'ambiance des maisons de campagne, la décoration des maisons de campagne. Tout était conforme à l'idée qu'on peut s'en faire.  Avec les images d'Epinal que nous connaissons tous. Un buffet. Une longue table. Deux bancs de chaque côté. Une chaise à haut dossier à l'une des extrêmités. Une cheminée. Une cuisinière à bois. Un bahut tout en longueur. Le sol carrelé de tomettes brunes.

 

Pierre nous proposa de nous asseoir. Après avoir décliné sa proposition d'un "digestif", il nous prépara un café. Depuis l'escalier, un bruit de pas se fit entendre. Une jeune fille descendit. Elle vint nous saluer en nous serrant la main. < Je vous présente Lise, ma fille > fit Pierre. Lise était une toute jeune fille de dix huit ans. Brune aux cheveux raides et longs, filiforme plutôt menue. Vêtue d'un jean's et d'une chemise à carreaux. souriante elle s'assit sur le banc aux côté de Christine.

 

Nous avons bavardé un bon moment. Pierre, veuf depuis quatorze ans, exerçait dans l'immobilier. Il avait racheté cette ancienne petite ferme et l'avait préservé. Propriétaire de plusieurs maisons, il vivait plutôt confortablement en s'adonnant à ses passions, les chevaux et sa collection de livres d'Art. Il possédait plusieurs chevaux et nous proposa de nous faire visiter la propriété. Sa fille Lise, pour sa première année à l'université, passait tout son temps libre à s'occuper des deux étalons et des deux juments.

 

La cour carrée, dallée, d'environ trente mètres sur trente, était entourée d'un haut mur sur la gauche, de l'écurie au fond et de la maison sur la droite. Nous commençâmes par la visite de l'écurie. Christine et moi pratiquions l'équitation de temps en temps. Aussi, c'est avec un grand intérêt que nous découvrîmes les quatres chevaux. Chacun dans son box. A notre entrée, chacun d'entre eux passa sa tête pour nous regarder. J'adore l'odeur des écuries. J'adore l'odeur des chevaux. Ils étaient magnifiques.

 

Sur la droite, plusieurs balles de foin s'amoncellaient. Il y avait des ballots de paille. Des plaids à carreaux soigneusement pliés. Des sacs contenant des granules de nourriture spécifique et vitaminée. Des fourches, des outils et une brouette. Christine et moi étions aux anges. Nous rêvions d'avoir un tel lieu un jour. Lise nous présenta chaque cheval en nous indiquant ses particularités. Elle parlait en passionnée.

 

C'est en me retournant que je surpris Pierre avec sa main sous la jupe de Christine. Discrètement l'homme touchait ma compagne qui me fit un discret clin d'oeil. Aussi, pour leur permettre plus de lattitude, je vins bavarder avec Lise afin de la détourner des "activités" de son coquin de père. J'appris que "Oscar", le magnifique étalon noir, au poil luisant, participait à des concours et remportait des prix de beauté.

 

Je demandais à Lise de me montrer la porte arrière qui permettait de quitter l'écurie sans passer par la cour. Elle m'emmena visiter l'espace derrière l'écurie. Lise m'expliqua que c'est là, dans ce petit cirque d'environ vingt mètres de diamètre, qu'elle entraînait les chevaux. Elle les montait chacun à chaque fois qu'elle était libre. Pendant qu'elle faisait le tour, je regardais rapidement dans l'écurie.

 

Pierre, la main sous la jupe de Christine, essayait de l'embrasser. Ma compagne, les jambes écartées, cambrée en avant, profitait de l'instant. Elle détournait le visage. C'est la seule chose qu'elle refusait de faire avec d'autres hommes. Par contre elle semblait apprécier la caresse. Rapidement, je revins vers Lise. Elle continuait ses explications loin de se douter de ce que faisait son père.

 

Malgré mes efforts pour rester à l'extérieur, Lise m'invita à la suivre dans l'écurie. Nous rentrâmes dans l'espace. Derrière le muret, je vis Christine se redresser précipitamment. Pierre se tourna vers le mur sans doute pour refermer sa braguette. Lise, soucieuse de s'affairer à sa tâche, n'avait rien remarqué. Christine, me fit un nouveau clin d'oeil. De sa langue, elle fit une bosse contre sa joue, à l'intérieur de sa bouche. Pour bien me faire comprendre ce qu'elle était entrain de faire.

 

Lise emplit deux grands seaux à l'un des deux robinets. Il n'était donc plus possible de nous livrer au vice sans attirer l'attention. Aussi, nous en restâmes là. Pierre nous invita à rentrer dans la maison. Il était seize heure. Avec Christine, nous avions défini de revenir à la chambre pour dix sept heure. Il nous fallait honorer l'invitation du couple de propriétaires qui nous invitaient à passer la soirée en leurs compagnies.

 

Pierre nous invita à revenir le lendemain. Je lui demandais s'il était possible de faire une promenade à cheval pendant que Christine resterait à la ferme pour découvrir sa collection de livres d'Art. Le bougre, enchanté de ma demande, s'empressa d'accepter. < Lise va vous préparer "Greg". Il sera content de partir en virée avec vous ! > Lise, ravie de l'opportunité me proposa de m'accompagner. Rendez-vous fut fixé pour quatorze heure trente, le lendemain.

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06/03/2015

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