L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Christine et moi au cinéma

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                                                              Fellation au cinéma

 

Christine et moi nous ne sommes pas spécialement amateurs de séances de cinéma. C'est l'époque des bons vieux magnétoscopes et des cassettes vidéos. Aussi, lorsque nous avons envie de découvrir un film, nous donnons la préférence à une location dans notre vidéo-club. Outre la promiscuité pénible, le fait de devoir payer pour avoir à subir des publicités, de subir le bruit dans la salle, nous sont insupportables.

A cette époque il y a un de ces chef d'œuvres "obligatoires" que nous imposent tous les médias officiels. Encore une raison supplémentaire de fuir ces salles obscures qu'on voudrait nous imposer. Pourtant, une idée incongrue s'immisce peu à peu en nous. Et si nous profitions d'une de ces soirées cinéma pour nous livrer à un de nos passes temps préférés ?

Ce jeudi soir nous prenons nos billets dans un petit cinéma. Une salle qui propose quelques uns de ces films d'art et d'essai. Au moins nous n'aurons pas à subir une de ces grosses machines hollywoodiennes. Nous ne voulons pas non plus subir un de ces films lénifiants pour intellectuel branché. Nous portons notre choix sur la projection du film "Le Magnifique". Un divertissement. Avec Jean-Paul Belmondo c'est toujours la certitude d'un bon moment de cinéma.

Dans cette salle d'une centaine de places à peine une vingtaine de personnes. La plupart massées aux premiers rangs. Nous choisissons les fauteuils du haut. L'avant dernière rangée. Personne. Nous prenons place. Un court métrage en noir et blanc. Un documentaire consacré à un pianiste de Blues mort depuis longtemps. Cela nous permet de déguster un délicieux cône glacé. Dans les toutes meilleures conditions.

Après l'entracte les lumières s'éteignent. En 1996 il n'y a pas encore de caméras de surveillance pour épier l'attitude des spectateurs. Les salles obscures n'en sont pas équipées. Au bout de cinq minutes je me retrouve avec la braguette ouverte. Ma turgescence dans la main droite de Christine. A l'écran, Jean-Paul Belmondo est assis devant sa machine à écrire.

Au bout d'une dizaine de minutes, Christine se laisse glisser sur sa droite. Je peux ressentir sa respiration chaude sur l'extrémité humide de mon sexe. Nous avons déjà vu ce film deux fois. Même si Jean-Paul Belmondo reste toujours la certitude de passer un bon moment, nous allons en passer un bien meilleur encore. En sa compagnie...

Rapidement je me retrouve avec mon sexe dans la bouche de ma compagne. Je ressens une fois encore la douceur indicible de cette merveilleuse caresse. Je sais, aux sensations qu'elle me procure, le degré d'excitation de Christine. Là, je ressens les effets d'une excitation considérable. J'ai perdu tout intérêt pour le film. Même lorsque la belle voisine du "Magnifique" vient le perturber dans l'écriture de son roman.

Comme prévenu par un sixième sens je tourne ma tête sur ma gauche. Je n'ai pas vu la jeune femme seule, assise dans la dernière rangée au-dessus de nous. Je reste donc immobile. Je fais semblant de me concentrer sur le film. Je regarde le cadran de ma montre. Je m'en sers comme d'un rétroviseur. Je découvre étonné que cette jeune personne paraît beaucoup plus préoccupée par nos agissements que par ceux de Jean-Paul Belmondo. Elle se penche régulièrement en avant. Elle scrute même avec attention.

En chuchotant, à l'attention de Christine, je signale que nous sommes observés. Se relevant, elle me fait : << Je le sais ! Il n'y a que toi pour être si naïf ! >>. Puis elle reprend sa délicieuse fellation. Cette révélation, ajoutée à la situation, m'excite considérablement. La coquine. Aussi, m'installant plus confortablement encore, je tourne la tête dans la direction de la jeune femme. Je lui fais un sourire. Malgré l'obscurité à laquelle nous nous sommes habitués, je peux parfaitement découvrir le sourire suggestif qu'elle me rend.

Je reste ainsi. Je tiens Christine par ses cheveux. Je la force à se redresser. Je la "guide". Je tourne régulièrement la tête. Je regarde la voyeuse. Un vrai bonheur. La jeune femme a posé ses deux bras sur le dossier du fauteuil devant elle. Elle nous observe avec attention. Aucune équivoque. Nous échangeons quelques sourires. Au bout d'une vingtaine de minutes j'éjacule dans un plaisir indescriptible. Jean-Paul Belmondo saute dans une magnifique voiture de sport rouge...

Christine se redresse. Elle regarde la jeune femme pour lui faire un sourire. Christine lève le pouce de sa main gauche. La jeune femme fait le même signe. Tout cela signifie << Super ! >>. Nous regardons un peu du film. Christine me propose d'inviter la jeune femme afin qu'elle vienne nous rejoindre. Je lui chuchote à l'oreille : << Fais-lui signe ! Entre filles ça passe mieux ! >>.

La jeune personne vient s'asseoir à mes côtés. Nous nous mettons à bavarder en chuchotant. Je propose de mettre un terme à cette séance devenue inutile et sans intérêt. Jean-Paul, veux tu bien nous en excuser. Je suggère d'aller boire un verre dans un endroit sympathique. La proposition est accueillie avec enchantement. Nous quittons Jean-Paul Belmondo sous les palmiers de son paradis. Nous Sortons. Une centaine de mètres. Nous voilà dans un restaurant qui fait également glacier.

Une fois assis devant d'énormes coupes glacées, nous faisons connaissance. Laurence est déléguée médical. Fraîchement séparée, cette jeune femme de vingt huit ans suscite l'intérêt. Brune, mince, pleine d'enthousiasme, elle fait aussi preuve d'humour. Elle nous parle un peu de sa vie, de ses activités professionnelles. La soirée se déroule jusqu'à la fermeture. 23 h30. Là, devant nos voitures, garées l'une derrière l'autre, Christine propose à Laurence de venir manger à la maison samedi soir. Invitation retenue...

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15/05/2015

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